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Blog - Page 61

  • Quelle victoire !

    Le séisme électoral provoqué par le premier tour a été largement dimanche soir : le taux de participation a battu des records historiques et l’écart entre le candidat vainqueur et la candidate vaincue est sans appel. Essai brillamment transformé. Le peuple français a tranché. Et il a tranché nettement !

    Les arguties, les attaques violentes, les coups bas, les mises en scène théâtrales et les contorsions indécises n’ont pu changer le cours des choses telles qu’elles se sont présentées clairement au premier tour. On aura pu mesurer dans cette campagne comment la diabolisation fut instrumentalisé e par une gauche en quête de socle idéologique. A défaut d'avoir un programme positif et des propositions claires, les leaders de la gauche ont manipulé une arme qui leur explose aujourd'hui à la figure. Parce que je me suis impliqué à mon niveau local, j'ai eu droit à mon lot d'insultes et d'invectives. Mais la peur intimide seulement les indécis.

    Le meeting de Bercy fut un grand moment de rassemblement entre les deux tours. Mais le débat télévisé m’avait laissé un goût amer, notamment après le coup de colère proprement déplacé (et largement simulé) de Ségolène Royal. Alors je me suis rendu à Montpellier, jeudi dernier, pour participer au dernier meeting du candidat Sarkozy. Je voulais vivre ce moment et j’ai pu ressentir dans ma chair ce que j’avais analysé avec mon esprit. Encore une fois, les commentaires du monde médiatique, qui s'auto-félicitaient de la prestation de madame Royal, étaient à côté de la réalité. Ont-ils au moins la capacité à tirer des leçons quand on les voit polémiquer aujourd'hui sur la croisière de Mr Sarkozy ? Mais, certains journalistes ont tendance à confondre l'opinion publique avec le fait de rendre publique leur opinion personnelle.

    Nous changeons d'ère. Il était grand temps. C’est Nicolas Sarkozy qui est aujourd’hui porteur de changement et d’espérance. Il est l’homme qui a su rassembler une droite désormais décomplexée redevenue fière d’elle-même. Il est l'homme qui a fait exploser la gauche. Il est celui qui a suscité, pour la première fois depuis des décennies, un vote d’adhésion franche et non un vote de contestation.

    C’est une étape historique cruciale de nature à créer les conditions du déblocage politique tant attendu pour notre pays. Le nouveau président de la république a désormais dans les mains les clés de la réforme. Cette superbe victoire lui lie en quelque sorte les mains : il ne peut pas ne pas mettre en œuvre le changement annoncé. Mais cette victoire lie aussi les mains à ceux qui chercheraient à l’empêcher de gouverner par les moyens illégitimes dont la France a trop longtemps souffert. Aucun troisième tour social ne saurait être légitime. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilité s. La démocratie n’est pas malade et elle a parfaitement bien fonctionné n'en déplaisent à ceux qui considèrent qu'il n'est pas démocratique de ne pas voter selon leurs désirs. Il appartient aux gens responsables de laisser fonctionner pleinement nos institutions.

    Les libéraux qui ne se sont pas égarés dans un centre appelé désormais à participer à la rénovation d’une gauche moderne (que j'appelle de mes voeux, notamment derrière Dominique Strauss-Kahn qui est un des rares leaders socialistes à faire le constat qui s'impose désormais à la gauche), doivent se donner les moyens de jouer leur partition dans ce mouvement de réforme, en trouvant notamment leur place naturelle au sein de la nouvelle majorité présidentielle.

    Jean-Louis Caccomo,

    Perpignan, le 9 mai 2007

    http://caccomo. blogspot. com/

  • Enseignements du vote des Français de l'étranger

    183.613 Français de l'étranger ont voté pour Nicolas SARKOZY. 156.480 ont préféré Ségolène ROYAL.

    Le pourcentage des deux candidats, 53,99% contre 46,01%, est sensiblement le même que celui du reste de la France.
    C'est inédit chez les Français de l'étranger, où la droite était jusqu'à présent traditionnellement plus largement majoritaire.
    Ainsi en 1995 (le scrutin de 2002 ne peut être comparé en raison de la présence de l'extrême droite au second tour), Jacques CHIRAC gagnait plus nettement avec 58,55% des suffrages, soit 4,5 points de plus que Nicolas SARKOZY aujourd'hui .

    Avec deux fois plus de votants qu'en 2002, cela reste toutefois une très belle victoire pour Nicolas SARKOZY.

    Mais quels enseignements tirer de ces résultats ?

    Il semble que le résultat chez les Français de l'étranger soit une " normalisation " du rapport à la politique française. Cela marque également un retour du politique, observé en France, et présent également désormais à l'étranger.

    L'intérêt des compatriotes établis hors de nos frontières s'est en effet confirmé lors de ce second tour, avec une participation à 42,13% en hausse de 2 points par rapport au 1er tour.
    L'avenir de la politique chez les Français de l'étranger sera un engagement des partis politiques au plus près du terrain, pour mobiliser davantage l'électorat, là encore comme en France. Les partis politiques devraient se donner plus de moyens pour y parvenir.

    Ceci est d'autant plus important que le nombre d'inscrit à plus que doublé par rapport au dernier scrutin, pour devenir le 7ème département en ordre d'importance électorale. Cette extension du panel électoral des Français établis hors de France à conduit à unifier ce corps électoral de l'étranger avec celui de la métropole.

    Il reste que la participation dans certains pays importants en nombre d'inscrits, est au-dessous de la moyenne : 36,4% aux Etats-Unis, soit 6 points de moins que la moyenne à l'étranger, 38% en Allemagne…

    Cette normalisation du vote des Français de l'étranger explique que, comme dans les départements en France, il y a à l'étranger des " pays à électorat de gauche ", et des " pays à électorat de droite ".

    Quelques exemples parmi les pays " à gauche " : l'Allemagne, où Ségolène ROYAL fait 59,1% des voix ; le Canada, où la candidate socialiste recueille 53,9%. Mais aussi, 70,5% des voix en Tunisie, ou encore 80,5% des suffrages en Algérie.

    Certains pays restent " ancrés à droite " : 71,5% au Liban pour SARKOZY ; 71% en Chine et à Djibouti ; 69,4% aux Emirats arabes Unis ; 63,7 aux Etats-Unis ; 57,3% en Suisse.

    A noter que le meilleur pourcentage obtenu par Nicolas SARKOZY n'est pas dans les Alpes maritimes, avec 68,08%, mais en Israël, où le candidat de l'UMP obtient 90,7% des suffrages…. 

    La Côte d'Ivoire, le Gabon, et l'Afrique du Sud sont des exceptions sur ce continent africain, où Ségolène ROYAL y réalise un bon score, ce qui est inhabituel. Ainsi la candidate socialiste recueille-t-elle 69% au Mali 67% en Ethiopie, 58,5% à Madagascar, 55% en Egypte, 54% des voix au Sénégal (où elle née)…
    Elle réalise son meilleur score en Algérie avec 80,5%. Son meilleur score métropolitain est en Ariège, avec 59,56%.

    Quelque soit leur vote, comme pour le reste de la France, les Français de l'étranger attendent du Président SARKOZY, une mise en œuvre de son programme conforme à ses engagements : tant sur la question des frais de scolarité que l'aide sociale, la création d'un fonds " assurance indemnisation des Français spoliés " lors de conflits ou de catastrophes naturelles, mais aussi les institutions - y compris un jour les députés des Français de l'étranger -, ou encore le vote par Internet pour toutes les élections organisées à l'étranger.

    Le programme du nouveau Président de la République, ne pourra être appliqué qu'en cas de majorité claire à l'Assemblée nationale.
    Pour ce 3ème tour, il sera malheureusement plus difficile pour les Français de l'étranger de faire entendre leur voix, la seule possibilité de vote étant le vote en personne en se déplaçant en France s'il on est inscrit dans une commune, ou par procuration.

    Cette difficulté de participation aux élections législatives interviendra peut-être pour la dernière fois : dans 5 ans, nos compatriotes pourraient voter pour les Députés des Français de l'étranger… et pourquoi pas sur Internet ?

    Amitiés,

    Robert del Picchia

  • Sarkozy Président : et maintenant ?

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    Chers adhérents,
    Chers sympathisants,


    Nous pouvons nous féliciter de la défaite de Ségolène Royal. Les Français ont rejeté son programme 100% antilibéral. Il est encourageant de constater que le socialisme ne séduit plus.

    Nicolas Sarkozy est plus ouvert aux idées libérales que ses prédécesseurs. Certaines de ses propositions sont mêmes séduisantes (abrogation de la carte scolaire, autonomie des établissements, liberté de travailler plus de 35 heures). Il n'a cependant pas su renoncer aux vieilles recettes interventionnistes (droits opposables, maintien de l'ISF, du monopole de l'assurance maladie, de l'assurance chômage ou du système de retraite par répartition).

    Il faudra donc tout faire pour inciter Nicolas Sarkozy à ne pas appliquer les mesures étatistes qu'il propose et à mettre en place le plus rapidement possible ses propositions libérales. Malheureusement, les choses pourraient ne pas être aussi simples.

    En effet, Nicolas Sarkozy vient d'être élu Président de la République sur le thème de la "rupture". Or, toute idée de "rupture" est utopique dans le contexte syndical actuel.

    Nous regrettons que Nicolas Sarkozy ne se soit pas engagé pendant la campagne en faveur d'une réforme de grande ampleur du syndicalisme français. Or les syndicats ne manqueront pas de paralyser le pays à la moindre tentative de réforme. Il s'agit donc de pousser Nicolas Sarkozy à mettre en place nos propositions de réforme du syndicalisme.


    Quoi qu'il en soit, les syndicats trouveront Liberté Chérie sur leur route tant qu'ils continueront à se battre contre les salariés pour conserver leurs privilèges ou imposer leur idéologie par la force.

    Dès aujourd'hui, il convient donc de se mobiliser pour préparer la riposte face aux syndicats. Pour que les bonnes propositions de réforme de Nicolas Sarkozy se concrétisent, il faudra une force capable de s'opposer aux syndicats dans les médias. Si ce n'est déjà fait, nous vous demandons donc de nous soutenir financièrement par un don. Tous les montants comptent. C'est dès demain que nous devrons avoir les moyens de préparer les contre-manifestations de la rentrée 2007. Nous avons besoin de vous pour cela. Il faut pousser Nicolas Sarkozy à appliquer nos idées et créer une contre-pouvoir face aux syndicats.

    N'hésitez donc pas à envoyer un chèque à l'ordre de Liberté Chérie à l'adresse suivante :

    Liberté Chérie
    39 rue Henri Barbusse
    92 000 Nanterre

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    Le comité de direction de Liberté Chérie