Après le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, c'est au tour de François Bayrou de revendiquer le poste de Premier ministre si Ségolène Royal avait été élue à la tête de l'Etat. Selon le site nonfiction.fr, c'est ce que révèle Ségolène Royal dans son livre «Ma plus belle histoire, C'EST VOUS» (éd. Grasset) à paraître le 3 décembre. L'ex-candidate socialiste affirme que le dirigeant centriste aurait accepté son offre, formulée dans l'entre-deux tours, lors d'une rencontre chez François Bayrou.
Lequel a confirmé l'information à marianne2.fr. «Il est exact qu'elle m'a demandé si elle pouvait l'annoncer lors de notre débat [organisée sur BFM TV le 28 avril 2007]. J'ai dit 'non, ce n'est pas sérieux, ce ne sont pas des choses qu'on fait'». Et le leader du MoDem d'enfoncer le clou : «La première raison pour laquelle j'y étais opposé est évidente : je n'ai jamais cru qu'elle pourrait être élue. Cette proposition n'avait donc pas de sens à mes yeux».
président
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Bayrou devait être le Premier ministre de Ségolène Royal
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REMEMBER : 53,06%
Les grosses dificultés commencent pour Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Etat de grâce ou pas, le calme trompeur des premières semaines n'aurait dû... tromper personne tant la France contemporaine se complaît dans l'anachronisme.Cependant, les Français n'ont pas élu le nouveau président de la République avec, au second tour, 53,06% des voix pour ne rien faire, même si l'on admet qu'une partie de ce score est aussi constituée de déçus du PS en voie d'extinction.Toutes les forces de l'immobilisme qui étouffent notre malheureux pays se liguent donc pour faire barrage aux réformes structurelles, qualitativement et quantitativement encore trop mesurées, voulues par Nicolas Sarkozy.Or il ressort de tout cela que la volonté démocratiquement exprimée par le peuple français de réformer le pays, qui n'échappera qu'à ceux qui n'ont rien à foutre de la France, ne peut pas être récusée sans s'exposer aux pires conséquences.Des conséquences individuelles et collectives d'une gravité finalement incalculable tant la France et les Français ont le sentiment que le moment est venu, à nul autre pareil, où le courage politique doit aujourd'hui primer sur toute autre considération.Aussi les libéraux, bien conscients que nul n'est parfait et que le gouvernement a fort à faire pour délivrer notre pays pris en otage par des conservatismes tueurs, adjurent-ils le chef de l'Etat de ne pas céder un pouce de terrain face aux fossoyeurs d'une grande nation. -
Sarkozy Président : et maintenant ?
Chers adhérents,
Chers sympathisants,
Nous pouvons nous féliciter de la défaite de Ségolène Royal. Les Français ont rejeté son programme 100% antilibéral. Il est encourageant de constater que le socialisme ne séduit plus.
Nicolas Sarkozy est plus ouvert aux idées libérales que ses prédécesseurs. Certaines de ses propositions sont mêmes séduisantes (abrogation de la carte scolaire, autonomie des établissements, liberté de travailler plus de 35 heures). Il n'a cependant pas su renoncer aux vieilles recettes interventionnistes (droits opposables, maintien de l'ISF, du monopole de l'assurance maladie, de l'assurance chômage ou du système de retraite par répartition).
Il faudra donc tout faire pour inciter Nicolas Sarkozy à ne pas appliquer les mesures étatistes qu'il propose et à mettre en place le plus rapidement possible ses propositions libérales. Malheureusement, les choses pourraient ne pas être aussi simples.
En effet, Nicolas Sarkozy vient d'être élu Président de la République sur le thème de la "rupture". Or, toute idée de "rupture" est utopique dans le contexte syndical actuel.
Nous regrettons que Nicolas Sarkozy ne se soit pas engagé pendant la campagne en faveur d'une réforme de grande ampleur du syndicalisme français. Or les syndicats ne manqueront pas de paralyser le pays à la moindre tentative de réforme. Il s'agit donc de pousser Nicolas Sarkozy à mettre en place nos propositions de réforme du syndicalisme.
Quoi qu'il en soit, les syndicats trouveront Liberté Chérie sur leur route tant qu'ils continueront à se battre contre les salariés pour conserver leurs privilèges ou imposer leur idéologie par la force.
Dès aujourd'hui, il convient donc de se mobiliser pour préparer la riposte face aux syndicats. Pour que les bonnes propositions de réforme de Nicolas Sarkozy se concrétisent, il faudra une force capable de s'opposer aux syndicats dans les médias. Si ce n'est déjà fait, nous vous demandons donc de nous soutenir financièrement par un don. Tous les montants comptent. C'est dès demain que nous devrons avoir les moyens de préparer les contre-manifestations de la rentrée 2007. Nous avons besoin de vous pour cela. Il faut pousser Nicolas Sarkozy à appliquer nos idées et créer une contre-pouvoir face aux syndicats.
N'hésitez donc pas à envoyer un chèque à l'ordre de Liberté Chérie à l'adresse suivante :
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