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libéral

  • Nick Clegg ou le désir de changement

    Qui sont ces Libéraux-démocrates, qui ont mis sens dessus dessous la campagne électorale britannique en parvenant, un peu comme la princesse Diana, à cristalliser la contestation contre l'establishment alors qu'ils en sont les enfants ? Pour répondre à cette question, il faut d'abord dire qui sont leurs leaders, beaucoup plus visibles que leurs représentants dans les circonscriptions, très certainement faute de moyens, les Lib Dems ayant jusqu'à maintenant une image de « losers ».

    Le troisième parti du Royaume-Uni est dirigé par Nick Clegg. Ce fils de banquier, élevé dans la prestigieuse école privée Westminster puis à Cambridge, a d'incontestables talents d'orateur, qu'il va essayer d'utiliser ce soir lors du deuxième débat télévisé entre leaders de la démocratie britannique. Après des études tout à fait dignes des classes supérieures, il s'est lancé dans une carrière internationale en étudiant au College of Europe de Bruges, un vivier de fonctionnaires européens, puis en travaillant auprès du commissaire au Commerce Leon Brittan, avant de devenir lui-même député européen.

    Son profil a de quoi déplaire en Grande-Bretagne ; « Qu'y a-t-il de britannique en lui ? », demandait même le « Mail on Sunday », un dominical de droite. C'est pourquoi la présence à ses côtés de Vincent Cable, l'homme des affaires économiques, a été cruciale. Surnommé « Saint Vince », parce qu'il s'est taillé la réputation d'avoir prédit la crise financière, ce que beaucoup contestent, cet homme de cinquante-sept ans, de quatorze ans l'aîné de Clegg, est perçu comme un grand-oncle sage qui sait dire leur vérité aux banquiers.

    Du point de vue du positionnement politique, les Lib Dems sont encore considérés comme de centre gauche. Ses sympathisants veulent travailler avec les travaillistes, beaucoup plus qu'avec les tories. Ironiquement, alors que Nick Clegg est qualifié aujourd'hui, de façon un peu ridicule, d'homme le plus populaire depuis Winston Churchill, les Lib Dems sont issus de la fusion en 1988 du Parti social-démocrate, un parti formé en 1981 par des déçus du Labour, dont ils déploraient la dérive à gauche, avec les libéraux, un vieux parti d'abord libéral dans le sens classique du terme, puis également social et auquel a appartenu le plus grand Britannique du XX e siècle.

    Ce qu'il reste de gauche chez les Lib Dems se trouve principalement dans leurs positions antinucléaires, et dans leur sévérité contre les banques après la crise. Ils proposent la scission des activités d'investissement de la banque de détail, une limitation des bonus en cash à 2.500 livres, etc. Les Lib Dems ont enfin une politique très ambitieuse de redistribution fiscale. Des positions peut-être plus à gauche que celles des travaillistes.

    Cependant, ils ne sont pas des alliés entièrement naturels. On touche là à une des principales critiques faites contre les Lib Dems : celle d'opportunément picorer les politiques les plus populaires, sans en régler les contradictions, voire même d'avoir un double discours aux échelons local ou national. Toujours est-il que cohabitent en leur sein, d'une part, les « porteurs de sandales » obsédés par l'écologie et, d'autre part, sous l'impulsion notamment de Nick Clegg, une « middle class » en révolte contre le système qui n'est pas très éloignée de celle qui peuple les rangs des conservateurs, décidée à réduire les déficits de l'Etat et à ouvrir plus à la concurrence les services publics.

    Désormais, devenus la cible numéro un des autres candidats, il est aisé de voir où les Lib Dems sont les plus vulnérables. D'abord, malgré leur prétention au « parler vrai », ils ne sont pas tellement plus transparents sur les coupes dans les dépenses publiques que les autres. Ensuite, même s'ils sont moins touchés par le scandale des notes de frais à Westminster et s'ils deviennent de moins en moins une alternative stérile au vote Labour grâce à leur percée dans les sondages, voter Lib Dems revient quand même à reconduire le Labour au pouvoir, compte tenu du système politique. De même, Nick Clegg est europhile dans un pays qui ne l'est pas. Il n'exclut pas que le Royaume-Uni rejoigne un jour l'euro. Leur politique contre la délinquance est jugée par ailleurs très permissive. Enfin, même s'ils peuvent se prévaloir d'avoir voté contre la guerre en Irak, leur décision de ne pas reconduire le programme de dissuasion nucléaire Trident peut paraître téméraire.

    Le problème pour les travaillistes, et surtout les conservateurs, est que l'électorat ne s'intéresse pas aux détails des politiques - même excentriques -présentées à grand renfort de chiffres souvent incompréhensibles. Les Lib Dems ont tout simplement capté le désir de changement, au détriment des tories. En tout cas pour l'instant. Le risque est donc grand qu'une coalition doive être trouvée pour gouverner le pays. Un critère risque alors de déterminer le résultat des négociations : une réforme électorale donnant plus de représentants au troisième parti britannique. « On me dit que Gordon Brown va faire à Nick Clegg une proposition qu'il ne pourra pas refuser », écrit Philip Stephens, commentateur politique au « Financial Times ». Si le Premier ministre, Gordon Brown, risque quand même de sauter, Nick Clegg voyant en lui un « politicien désespéré », l'attachement des conservateurs au système électoral actuel pourrait leur coûter cher.

    Source : http://www.lesechos.fr/info/inter/020492009887-nick-clegg-ou-le-desir-de-changement.htm

  • REMEMBER : 53,06%

        Les grosses dificultés commencent pour Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Etat de grâce ou pas, le calme trompeur des premières semaines n'aurait dû... tromper personne tant la France contemporaine se complaît dans l'anachronisme.
        Cependant, les Français n'ont pas élu le nouveau président de la République avec, au second tour, 53,06% des voix pour ne rien faire, même si l'on admet qu'une partie de ce score est aussi constituée de déçus du PS en voie d'extinction.
        Toutes les forces de l'immobilisme qui étouffent notre malheureux pays se liguent donc pour faire barrage aux réformes structurelles, qualitativement et quantitativement encore trop mesurées, voulues par Nicolas Sarkozy.
        Or il ressort de tout cela que la volonté démocratiquement exprimée par le peuple français de réformer le pays, qui n'échappera qu'à ceux qui n'ont rien à foutre de la France, ne peut pas être récusée sans s'exposer aux pires conséquences.
        Des conséquences individuelles et collectives d'une gravité finalement incalculable tant la France et les Français ont le sentiment que le moment est venu, à nul autre pareil, où le courage politique doit aujourd'hui primer sur toute autre considération.
        Aussi les libéraux, bien conscients que nul n'est parfait et que le gouvernement a fort à faire pour délivrer notre pays pris en otage par des conservatismes tueurs, adjurent-ils le chef de l'Etat de ne pas céder un pouce de terrain face aux fossoyeurs d'une grande nation.
    Librement !
    Philippe (Sully) ROBERT
    http://sully1. typepad.com
    02400 FRANCE

  • Sarkozy Président : et maintenant ?

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    Chers adhérents,
    Chers sympathisants,


    Nous pouvons nous féliciter de la défaite de Ségolène Royal. Les Français ont rejeté son programme 100% antilibéral. Il est encourageant de constater que le socialisme ne séduit plus.

    Nicolas Sarkozy est plus ouvert aux idées libérales que ses prédécesseurs. Certaines de ses propositions sont mêmes séduisantes (abrogation de la carte scolaire, autonomie des établissements, liberté de travailler plus de 35 heures). Il n'a cependant pas su renoncer aux vieilles recettes interventionnistes (droits opposables, maintien de l'ISF, du monopole de l'assurance maladie, de l'assurance chômage ou du système de retraite par répartition).

    Il faudra donc tout faire pour inciter Nicolas Sarkozy à ne pas appliquer les mesures étatistes qu'il propose et à mettre en place le plus rapidement possible ses propositions libérales. Malheureusement, les choses pourraient ne pas être aussi simples.

    En effet, Nicolas Sarkozy vient d'être élu Président de la République sur le thème de la "rupture". Or, toute idée de "rupture" est utopique dans le contexte syndical actuel.

    Nous regrettons que Nicolas Sarkozy ne se soit pas engagé pendant la campagne en faveur d'une réforme de grande ampleur du syndicalisme français. Or les syndicats ne manqueront pas de paralyser le pays à la moindre tentative de réforme. Il s'agit donc de pousser Nicolas Sarkozy à mettre en place nos propositions de réforme du syndicalisme.


    Quoi qu'il en soit, les syndicats trouveront Liberté Chérie sur leur route tant qu'ils continueront à se battre contre les salariés pour conserver leurs privilèges ou imposer leur idéologie par la force.

    Dès aujourd'hui, il convient donc de se mobiliser pour préparer la riposte face aux syndicats. Pour que les bonnes propositions de réforme de Nicolas Sarkozy se concrétisent, il faudra une force capable de s'opposer aux syndicats dans les médias. Si ce n'est déjà fait, nous vous demandons donc de nous soutenir financièrement par un don. Tous les montants comptent. C'est dès demain que nous devrons avoir les moyens de préparer les contre-manifestations de la rentrée 2007. Nous avons besoin de vous pour cela. Il faut pousser Nicolas Sarkozy à appliquer nos idées et créer une contre-pouvoir face aux syndicats.

    N'hésitez donc pas à envoyer un chèque à l'ordre de Liberté Chérie à l'adresse suivante :

    Liberté Chérie
    39 rue Henri Barbusse
    92 000 Nanterre

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