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Blog - Page 59

  • Libérale et fière de l'être !

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    Christiane Chavane (DR)
    Ca consiste en quoi une candidature libérale dans le 12ème arrondissement?

    Dans le 12e, il y a 22 candidats dont 4 UMP ou équivalent, un FN, un centre-gauche, un socialiste, un candidat plus ou moins bidon, l'ancien Maire UDF qui n'est pas soutenu par ses troupes et une douzaine de gauchistes (qsp comme disent les pharmaciens) dans laquelle je classe les Verts. Je suis donc la SEULE à proposer un système moins étatique, et à prôner plus de libertés et de responsabilités individuelles. Il serait dommage que le message libéral ne puisse pas être entendu. C'est d'autant plus difficile que nous sommes des petits candidats avec de faibles moyens, mais les gens que nous arrivons à toucher sur le terrain sont d'autant plus sensibles à notre message que le 12ème a de nombreux artisans et petits commerçants écrasés de charges et de paperasserie, et de familles moyennes trop riches pour être aidées et pas assez pour vivre bien. Notons qu'aux présidentielles Bayrou y a fait un excellent score (22%), en se positionnant pour l'ouverture. Notre position à nous c'est : nous ne sommes ni de droite ni de gauche, nous voulons exercer une opposition intelligente et constructive. Un Parlement 100% Sarkozyste serait dangereux, l'opposition de gauche est une opposition systématique qui n'apporte rien. Or la France a besoin de réformes urgentes et nous souhaitons apporter une contribution concrète au gouvernement tout en refusant ce qui irait dans le sens d'un renforcement du pouvoir de l'état hors de sa sphère régalienne.

    Que vous inspire l'hypermédiatisation de la campagne législative dans la 8ème circonscription de Paris ?

    C'est du mauvais show-biz. Il n'y a aucun débat d'idées. Jean-Luc Romero a porté plainte au CSA parce que la campagne est biaisée par la pollution médiatique autour de Monsieur Klarsfeld, dont le seul programme est "je suis l'ami de Nicolas". Je vais en faire de même. Malheureusement la vie politique ultra-médiatisée vole de plus en plus bas.

    En tant que candidate d'un "petit parti", vous n'avez pas, contrairement au PS ou à l'UMP, la certitude que vos dépenses seront remboursées; comment est financée votre campagne ?

    Je ne suis pas milliardaire, néanmoins je paie intégralement ma campagne, sur mes économies. Afin de ne pas y perdre trop j'ai fait un don de 3000 euros déductible des impôts à 66% à Alternative Libérale qui s'est chargé des R39 (dépenses liées à l'impression des bulletins de vote). Pour le reste j'ai mis de côté un petit budget et je négocie fermement les prix (impression de tracts et autres), je tracte moi-même avec mon suppléant et je fais les boîtes aux lettres (tout en continuant à bosser car j'ai une petite entreprise de négoce). Pour info, le coup des avocats m'a coûté 110 euros... Quelques amis m'aident. Mais si vous voulez faire un don via mon mandataire financier, vous avez le droit ! (Chèques à l'ordre de Christian Haudry, 28 avenue Lamoricière, 75012 PARIS).

    Visiter le blog de campagne de Christiane Chavane : cliquer ici

  • Les libéraux absents du gouvernement

    http://www.insolent.fr/2007/05/les_libraux_abs.html

     

    070528En élisant, à une assez forte majorité, Nicolas Sarkozy chef du pouvoir exécutif, les Français n'ont pas désigné un libéral. Ceci mérite de se voir rappeler en dépit de certains aspects de son programme. Stigmatisé comme tel, et même comme "ultra-libéral", perçu comme une sorte de Thatcher français, le président de l'UMP représente quelque chose d'intermédiaire légèrement plus à gauche que Tony Blair et heureusement plus à droite que Ugo Chavez, c'est-à-dire un moindre mal par rapport au programme archaïque, robespierriste et redoutable, de Ségolène Royal.

    Nous avons donc choisi, en principe pour 5 ans, une sorte de demi-socialisme modéré et intelligent contre un socialisme extrême et sectaire, nous avons opté pour quelques réformes nécessaires, auxquelles souscrivent les moins bornés des gens de gauche. Au besoin on se reportera aux articles publiés par MM. Claude Allègre ou Mathieu Lindon dans Libération le 26 mai.

    Les Français ont eu raison de le faire : nous n'avions, de toute manière, pas mieux à nous mettre sous la dent. Et, d'autre part le courant de réformes prévisibles dans les mois à venir, surtout s'il est mis en place rapidement, constituera une mise en ordre et une première étape.

    Après, viendront, du moins il faut l'espérer, de nouvelles avancées vers une société française plus libre, moins fiscalisée, moins réglementée, moins bloquée par le chantage permanent de bureaucraties syndicales ne représentant qu'elles-mêmes, moins tendue par le ressentiment pseudo-égalitaire des classes fonctionnariales, moins centralisée sur la région parisienne, moins persécutrice des initiatives, moins mise en fiches par la sécurité sociale monopoliste, et, de ce fait, moins désarmée et moins pessimiste face aux défis du monde, moins niaise aussi face aux dangers très réels des troubles qui ensanglantent la Planète etc.

    L'absence de vraies forces allant dans un tel sens, sens qu'on peut qualifier de libéral, demeure la carence la plus dommageable de la vie politique française, mais aussi dans les moyens d'information, et dans les sphères culturelles.

    J'ignore si la constitution d'un parti national et libéral aurait un sens, ou s'il faut renforcer les courants libéraux au sein de l'UMP, ni même si cela serait possible. Je sais simplement que cette force, aujourd'hui, n'existe pas, ni hors du système, ni dans le système et surtout qu'elle n'est pas représentée au sein du gouvernement actuel.

    On a accordé à une certaine droite catholique un petit signe d'ouverture en confiant un ministère à Madame Boutin. Son équivalent chez les libéraux et les nationaux demeure invisible et, même, MM. Goasguen ou Novelli ont fait clairement comprendre que, dans les conditions actuelles ils refuseraient l'aumône d'un secrétariat d'État (1).

    Si nous souhaitons que les réformes votées pendant l'été, puis l'action qu'on espère positive du gouvernement Fillon, puissent représenter des essais à transformer (et j'espère qu'on me pardonnera ce matin l'approximation d'une telle métaphore tirée du rugby) il est manifestement grand temps de recruter, de former et de mettre en place les buteurs, les capitaines et les équipiers de la relève nationale, chrétienne, européenne et libérale de demain. Aux élections législatives, bien sûr, nous savons que les jeux sont faits : je le redis cependant comme je l'écrivais, à la veille du 1er tour le 20 avril, les citoyens ne doivent pas se laisser intimider, ils doivent voter, partout où ils en auront l'occasion, pour les hommes et les femmes de caractère, jeunes si possible, qui se révéleront nécessaires demain au redressement de la France.

    Puis-je me permettre de rappeler que le courant dont je parle représente une part très importante de l'opinion française. On ne lui donne jamais la parole ni dans les gros moyens d'information ni dans les petites structures sectaires, ni dans les conseils gouvernementaux. Mais elle peut et doit désormais s'affirmer, dans le pays, pour aider à sa reconstruction, après un quart de siècle de ravages socialo-chiraquiens.

    J'ose encore l'espérer.

    JG Malliarakis

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