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Blog - Page 55

  • La Révolution Bleue

    Un Forum vient d'ouvrir sur le Net, un Forum où on organise la Résistance.

     

    La Résistance contre quoi ???

     

    La Résistance contre la chienlit, contre le trop plein d'impôts et de charges,

    contre les politiciens incapables.

     

    On organise la Révolution Bleue, seul mouvement d'avenir qui permettra la

    sauvegarde de la France, de son économie et de sa culture.

     

    Venez nous rejoindre, inscrivez-vous !

     

    http://revolutionbleue.ueuo.com/Forum/index.php

     

    Vive la Révolution Bleue, Vive la France !

  • La dégradation de l’enseignement

    La destruction programmée du système d’éducation conduira dans dix ans, si rien n’est fait, à la ruine de l’économie. On en connaît la cause: une théorie fumeuse élaborée par des apparatchiks de l’Education nationale.

    Le niveau de connaissances des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui entrent dans la vie active se dégrade d’année en année. La pauvreté de leur vocabulaire, aggravée par de nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, est si grande qu’il ont souvent du mal à se faire comprendre. Les phrases qu’ils prononcent et qu’ils écrivent sont confuses, au point qu’on est parfois obligé de leur faire préciser leur pensée. Leur pratique de l’anglais est encore pire. Quand ils ont à traiter des données numériques, ils sont incapables de tenir un raisonnement cohérent. Ils utilisent la calculette à tort et à travers, sans réfléchir. Ce comportement traduit de graves lacunes en français, en anglais et en mathématiques, pour ne pas parler d’autres matières comme l’histoire et la littérature française. Tel est le constat, à quelques exceptions près, des personnes qui les recrutent et qui les dirigent.

    La faute n’en incombe pas à l’université. Les professeurs d’université s’accordent à déplorer le faible niveau des étudiants au sortir du lycée. A leur tour, les professeurs de lycée se plaignent du faible niveau des élèves au sortir du collège. C’est tout le système scolaire qui est atteint d’une maladie dégénérative.

    On pourrait penser que cette maladie est provoquée par la société moderne, en particulier par l’empire de la télévision, d’internet et des jeux vidéo sur les jeunes générations. Il n’en est rien. Nous verrons ici que la politique menée depuis un quart de siècle pour réformer notre système d’Education nationale, loin de lutter contre les effets nuisibles des nouvelles technologies, est en réalité la principale cause de cette dégénérescence.

    Les symptômes d’abord. Au collège et au lycée, les professeurs observent chez la plupart des élèves un manque d’application, une paresse intellectuelle et une absence de discipline qui rend très difficile leur travail d’enseignants. Le problème est le même à l’université. Les étudiants n’ont aucun désir d’apprendre. Leur seule ambition est d’obtenir au prix du moindre effort un diplôme qui, espèrent-ils, leur permettra de trouver du travail.

    Et pourtant le taux de réussite au baccalauréat ne varie pratiquement pas depuis 1987, date à laquelle le ministre de l’Education nationale, Lionel Jospin, a fixé un objectif de 80 %. Rien d’étonnant, car pour tenir l’objectif les responsables des épreuves ont constamment descendu la barre. On comprend que le nombre de mentions « très bien » ait augmenté.

    « L’école, telle qu’elle fonctionne actuellement, demeure ce qu’ont voulu faire d’elle Jospin, Allègre et Meirieu en particulier. Ces responsables ont imposé l’utopie comme principe pédagogique au sein des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), dont ils sont les promoteurs », dit Liliane Lurçat (1).

    Cette utopie, en quoi consiste-t-elle ?

    Le but clairement formulé par les apparatchiks de l’Education nationale qui se prétendent experts en « sciences de l’éducation » est une rénovation totale de l’enseignement par l’effacement du passé. Leur théorie énonce que l’élève doit construire lui-même ses savoirs. Ceci implique l’abolition de la discipline et de l’émulation. L’enseignant doit mettre les élèves dans une situation dont ils ne peuvent sortir qu’en découvrant eux-mêmes les réponses. Donc plus d’enseignement magistral, plus de démonstrations au tableau, plus de textes à apprendre par cœur.

    Les écoles normales d’instituteurs ont été remplacées en 1991 par les Instituts universitaires de formation des maîtres, dont le champ d’action s’est étendu aux professeurs de collège et de lycée. L’IUFM a été conçu comme le principal instrument du programme de rénovation. Tous les futurs enseignants doivent y suivre une année de formation en alternance avec des stages dans un établissement.

    Les méthodes de l’IUFM peuvent être comparées au lavage de cerveau pratiqué sur les intellectuels chinois par les maoïstes. Les stagiaires sont obligés, sous peine de ne pas être titularisés, d’enseigner selon les principes qui leurs sont imposés par l’IUFM. Beaucoup d’entre eux, plus instruits et plus cultivés que leurs « maîtres formateurs », portent un regard critique sur les absurdités de l’idéologie qui anime cette soi-disant « science de l’éducation ».

    La réforme progresse lentement, mais sûrement, malgré la résistance héroïque de bon nombre de professeurs. Mais qu’adviendra-t-il quand ils seront tous à la retraite ? La ruine de l’éducation conduira à la ruine de l’économie. Dans dix ans, la France risque de se trouver au même rang qu’une ancienne République soviétique.

    Il est urgent de rétablir un bon enseignement du français et des mathématiques à l’école primaire. Les progrès suivront naturellement au collège, au lycée et à l’université. Pour cela, il faut neutraliser définitivement les apparatchiks de l’Education nationale, auteurs de ce système maoïste caractérisé par la médiocrité et le mensonge. Si l’on commence dès maintenant, les premiers résultats concrets n’apparaîtront que dans dix ans. Une génération aura été sacrifiée, mais les générations suivantes seront sauvées.

    (1) Laurent Lafforgue et Liliane Lurçat : La Débâcle de l’école.

    Voir aussi les sites

    http://www.refondation-ecole.net

    http://grip.ujf-grenoble.fr/spip

  • Fonctionnaires

    Le président de la république veut réformer la fonction publique.

     
    Chacun s'accorde pour dire qu'elle en a bien besoin, il a donc mille et une fois raison de s'atteler à la tâche. Mais, comme il fallait s'y attendre, les syndicats de fonctionnaires ne sont pas contents ce qui, d'ailleurs, n'implique pas que les fonctionnaires, plus lucides qu'on ne croit, ne font pas une bonne analyse de leur situation. Cependant, il se pourrait, que l'affaire soit mal engagée sur le plan de la communication.
    En effet lorsqu'on parle de réduire le poids de la fonction publique, c'est à la masse salariale que le législateur pense et c'est pour les postiers, les agents de police et les infirmières que le bon peuple s'alarme. C'est d'ailleurs sur cette chanterelle que les syndicats appuient. Par conséquent, les esprits s'échauffent. Or, il se pourrait qu'il soit à la fois plus judicieux et plus exact de préciser que ce qui est envisagé est de réduire le nombre et le poids des fonctions pour que la charge sur les finances publiques et donc sur la dette devienne supportable.
    L'Etat doit-il prendre en charge toutes les tâches que l'initiative privée peut remplir mieux que lui, vite et bien sans que le contribuable mette la main à la poche? Doit -t-il faire autre chose qu'assurer les fonctions régaliennes qui sont les siennes et gérer le patrimoine commun, terre, air, eau et feu, patrimoine qui est à la fois la propriété de tous et le bien propre de personne? Complémentairement, a-t-il les moyens de s'offrir les services d'une myriade d'organismes
    d'étude, d'observation, de mesure dont chacun peut lire les noms obscurs sur des plaques rutilantes de marbres ou de cuivre apposées aux portes de quelques beaux immeubles dans les grandes viiles? De même, le peuple est-il mieux entendu lorsque sont multipliés les étages de représentation qui parlent en son nom mais qui disent parfois le contraire de ce qu'il pense? Même s'il est au monde des pays dans lesquels la représentation publique atteint ou surpasse la densité du nôtre, fonctionnent-ils mieux, leurs peuples y sont-ils plus heureux, plus libres ou plus propères ?
    Enfin, que penser des multiples organismes, partis, associations, syndicats que les gouvernements de la république ont maintenu et maintiennent en vie alors même que leurs adhérents et sympathisants les délaissent?

    A la fin de l'analyse on en vient à penser que la seule Loi nouvelle qui devrait être promulguée serait celle qui plafonnerait les prélèvements publics, la bonne valeur étant celle qui permet à la prospérité de tous de s'établir et de durer dans la sécurité et dans la paix.
    Paul Turbier
    Yvelines