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Réseau des Bretons de l'Etranger - Page 93

  • Dimanche 18 novembre : grande manifestation contre tous les blocages

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    GRANDE
    MANIFESTATION

    CONTRE TOUS LES BLOCAGES

     

    ECOLE,

    JUSTICE,

    UNIVERSITES,

    TRANSPORTS,

    SERVICES PUBLICS...

     

    le dimanche 18 novembre

    15h00

    à PARIS

     

    Le point de départ de la manifestation vous sera précisé très prochainement

     

    Dans les jours qui viennent, les syndicats vont bloquer une nouvelle fois l'ensemble du pays : La SNCF, La RATP, EDF, GDF, La Poste, les universités, la Justice, l'Opéra de Paris, les écoles, la fonction publique... seront en grève entre le 14 et le 20 novembre.

    Ce chantage est inacceptable. C'est pourquoi Liberté Chérie, avec l'aide d'autres associations de la société civile et de très nombreux anonymes, vous invite à une grande manifestation contre les blocages. Nous devons montrer aux syndicats qu'une majorité silencieuse ne souhaite pas se résigner à subir sans réagir.

    Pour rappel, en juin 2003, nous avions réuni en l'espace de 15 jours 2000 personnes puis 80 000 personnes contre les blocages. Ces événements avaient été très largement relayés dans les médias. Nous pouvons donc avoir un poids réel et faire entendre notre voix !

    Nous attendons l'accord de la Préfecture pour vous préciser le lieu de départ de la manifestation. Notez déjà la date et l'heure dans votre agenda.

     

    Par ailleurs, nous vous invitons à participer à nos tractages partout en France afin de dénoncer les grèves de ce mercredi 14 novembre. N'hésitez pas à joindre vos responsables locaux. Retrouvez ici la liste des tractages.


    A Paris, les tractages auront lieu à :

    Gare Saint-Lazare
    mercredi 14 novembre
    de 7h00 à 9h00
    (RDV : entrée Cour de Rome)

     

  • Appel aux citoyens inquiets, en colère... et silencieux

    Merci de prendre le temps de lire ce message et, si vous adhérez à son contenu, de le relayer le plus largement et rapidement possible. Il y est question de notre avenir, de celui de nos enfants et de notre pays. Il est rédigé par un observateur-citoyen inquiet et en colère*.

    Sous divers prétextes, les bénéficiaires des régimes spéciaux défendent le maintien de ce que l'on doit appeler, en toute objectivité, des privilèges. A tous ceux qui s'efforcent de regarder la société sans prisme idéologique ou politique, mais en se réclamant du bon sens, de l'équité, de la solidarité, de la responsabilité, leur attitude paraît irresponsable, voire indécente. Rappels :

    . Les bénéficiaires des 128 régimes concernés partent à la retraite bien avant ceux du régime général. Exemples : 50 ans pour les agents de conduite SNCF ou RATP; 53 ans pour les sénateurs, 55 pour les députés qui auraient dû montrer l'exemple...;
    . La durée moyenne de leur retraite est pour beaucoup supérieure à celle de leur vie active et ils percevront ainsi plus de pensions qu'ils n'ont reçu de salaires !
    . Le montant de leur retraite est calculé sur les 6 derniers mois de salaire (comme pour les fonctionnaires, qui bénéficient encore à ce titre d'un régime spécial), soit un écart considérable par rapport aux 25 années du régime général. Leur taux de cotisation est en outre souvent inférieur (7,8% contre 10 à 11%);
    . La plupart bénéficient par ailleurs d'un autre privilège important : la garantie de l'emploi;
    . Dans l'immense majorité des cas, l'existence de ces "exceptions" n'est plus justifiée par une pénibilité particulière du travail;
    . Le coût de ces régimes (qui concernent 1,2 million de retraités pour seulement 560 000 actifs) représente 15 milliards d'euros pour 2007, dont la moitié payée par la collectivité.
    . La France est le seul pays développé au monde où demeurent de telles inégalités;
    . La réforme de ces régimes est souhaitée par 82% des Français (sondage Metro/Ifop, 11 octobre 2007), y compris par une majorité des agents de la Fonction publique;
    . On estime à 300 milliards d'euros les engagements de retraite des sept principaux régimes spéciaux au cours des six prochaines décennies : une charge injuste et insupportable pour les générations futures.

    Un constat semblable peut être fait pour les autres réformes jugées nécessaires par la grande majorité des experts : université; recherche; fonction publique; système de santé; droit du travail; justice; dialogue social... Réalisées dans les autres pays depuis des années, elles sont chez nous sans cesse bloquées par des minorités fortement politisées, incapables d'appréhender la réalité du monde et la nécessité de s'y adapter (ce qui n'interdit pas de chercher à l'améliorer).
    La réforme des régimes spéciaux était a priori la plus "facile" et consensuelle, d'autant qu'elle a été comme d'habitude proposée aux intéressés avec des aménagements et un étalement dans le temps. Un recul du gouvernement rendrait donc quasiment impossible la mise en œuvre des réformes plus "difficiles". Il démontrerait une fois encore que des individus et organisations se réclamant des principes d'égalité et de solidarité défendent en réalité des corporatismes, des égoïsmes, des privilèges injustifiables ou un statu quo insupportable. Comme en 1995, ils peuvent (souhaitent peut-être, pour certains) paralyser le pays et l'enfoncer un peu plus dans la crise économique et morale.

    Cette attitude est irresponsable et dangereuse
    . De plus, la conjoncture économique actuelle ne permet pas de différer plus longtemps les réformes, sous peine d'un nouveau décrochage national, avec de graves conséquences sur le pouvoir d'achat, la cohésion sociale, la place de la France dans le monde. Rappelons enfin que les grèves occasionnent une gêne considérable pour les particuliers, coûtent très cher à la collectivité (150 millions d'euros pour celle du 18 octobre dans les transports pour la seule région Ile-de-France), affectent la compétitivité déjà réduite de la France, son attractivité et son image à l'extérieur, donc son avenir.
     
    Face à cette situation, les citoyens inquiets et en colère ne peuvent rester silencieux. Pour leur propre dignité, pour l'avenir de leurs enfants et du pays, ils ne doivent pas laisser le monopole de l'expression à ceux qui refusent l'adaptation. C'est pourquoi je vous propose de :

    . Relayer cet appel aux personnes figurant dans votre carnet d'adresse (avec ou sans mention de l'auteur, qui ne signe ce texte que par souci de transparence);
    . L'envoyer aux médias pour qu'ils rendent davantage compte de votre avis;
    . Le mentionner (en tout ou partie) sur les forums, blogs et sites Internet que vous animez ou fréquentez;
    . Imaginer et proposer des "manifestations virtuelles" (ou réelles) originales, aussi visibles et efficaces que les grèves;
    . Me faire part de vos commentaires et suggestions à l'adresse ci-dessous.

    Nous ne pouvons accepter que le pouvoir de nuisance de quelques-uns mette en péril notre avenir commun.

     

     

    *Gérard Mermet
    sociologue (auteur de Francoscopie)
    adresse de contact : citoyensresponsables@free.fr

     

     

  • REMEMBER : 53,06%

        Les grosses dificultés commencent pour Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Etat de grâce ou pas, le calme trompeur des premières semaines n'aurait dû... tromper personne tant la France contemporaine se complaît dans l'anachronisme.
        Cependant, les Français n'ont pas élu le nouveau président de la République avec, au second tour, 53,06% des voix pour ne rien faire, même si l'on admet qu'une partie de ce score est aussi constituée de déçus du PS en voie d'extinction.
        Toutes les forces de l'immobilisme qui étouffent notre malheureux pays se liguent donc pour faire barrage aux réformes structurelles, qualitativement et quantitativement encore trop mesurées, voulues par Nicolas Sarkozy.
        Or il ressort de tout cela que la volonté démocratiquement exprimée par le peuple français de réformer le pays, qui n'échappera qu'à ceux qui n'ont rien à foutre de la France, ne peut pas être récusée sans s'exposer aux pires conséquences.
        Des conséquences individuelles et collectives d'une gravité finalement incalculable tant la France et les Français ont le sentiment que le moment est venu, à nul autre pareil, où le courage politique doit aujourd'hui primer sur toute autre considération.
        Aussi les libéraux, bien conscients que nul n'est parfait et que le gouvernement a fort à faire pour délivrer notre pays pris en otage par des conservatismes tueurs, adjurent-ils le chef de l'Etat de ne pas céder un pouce de terrain face aux fossoyeurs d'une grande nation.
    Librement !
    Philippe (Sully) ROBERT
    http://sully1. typepad.com
    02400 FRANCE