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Réseau des Bretons de l'Etranger - Page 96

  • La redistribution : une vérité qui dérange…*

    On a coutume d’entendre que « les riches deviennent plus riches pendant que les pauvres s’appauvrissent ». C’est cette affirmation (jamais démontrée) sur laquelle s’appuyait déjà Karl Marx pour prophétiser un effondrement du capitalisme. Si cette affirmation avait été vraie, aucune croissance économique ne serait soutenable et l’économie de marché n’aurait pas survécu au XX° siècle. Pourtant, c'est le communisme et toutes les expériences collectivistes, fondées sur la terreur et la persécution, qui n'auront pas passé ce siècle. Mais admettons cette proposition dans la mesure où il existe sans doute quelque chose de cumulatif dans les processus humains qui ont une dimension évolutionniste [1].

    Georges Brassens se plaisait à dire qu’un jeune con deviendra un vieux con. Il est vrai que si vous donnez la télévision ou Internet à un imbécile, il va s’abrutir pendant des heures devant l’écran, tendant à devenir un super-imbécile. A l’inverse, si vous confiez le même outil à une personne intelligente, elle va démultiplier les occasions d’apprendre, de découvrir, de se passionner, devant encore plus intelligente. Et l'on ne peut préveler de l'intelligence au second pour en distribuer au premier, histoire d'égaliser les situations.

    Revenons alors à notre propos initial. Lorsque la redistribution des revenus aboutit à une pression de plus en plus forte sur ceux qui génèrent du revenu, dans le but de financer des aides ou autres droits sociaux pour les autres, que se passe-t-il à la longue ? Ceux qui doivent payer des prélèvements accrus et qui ne peuvent y échapper feront tout pour être plus efficace, pour optimiser l’usage de leur temps, trouvant finalement des gisements de productivité (en s’organisant mieux), développant encore plus leur talent initial ou leurs points forts et déléguant le reste. Bref, ils vont devenir encore plus performants, regagnant finalement d’un côté ce qu’on leur avait pris de l’autre côté.

    A l’inverse, ceux qui sont assurés de recevoir une aide s’installe dans la dépendance, n’étant plus habitués à travailler, ne supportant plus parfois l’idée de travailler puisqu’ils n’auront développer aucune disposition particulière sur la base de laquelle ils pourraient construire une qualification. J’ai connu un chômeur qui se vantait d’aller au cinéma 50 fois par an, ce que je ne peux plus faire (faute de temps libre).

    Ainsi, par certains côtés, les riches deviennent plus riches tandis que les pauvres sont plus pauvres. Mais ce n’est certainement pas le fait d’une loi inéluctable liée au fonctionnement du marché. C’est bien plus le résultat pernicieux – les fameux « effets pervers » de nos chers experts – d’une redistribution aveugle et qui s’inscrit dans la loi plutôt que le contrat. La redistribution fige les situations initiales en les accentuant, contrariant la mobilité inhérente et indispensable à toute société dynamique et ouverte.

    * Je me permets, en guise de clin d’œil, d’emprunter son titre au film de Al Gore qui lui a valu un Oscar et le prix Nobel de la paix, mais pour tenter d’exposer une vérité vraiment dérangeante plutôt qu’un mensonge bien commode qui reprend tous les clichés lamentables de la pensée paillette.

    Jean-Louis Caccomo,

    Perpignan, le 5 novembre 2007

    http://caccomo. blogspot. com/

    [1] Hodgson G.M. Economics and Evolution, Bringing life back into economics, Polity Press, Cambridge 1993.

  • Réseau Liberté

    Pour autant que je sache, la folle équipée de l'Arche de Zoé ne serait à y bien regarder qu'une méchante et anachronique résurgence à rebours de l'idéologie tiers-mondiste qui, déjà, a tant contribué à creuser le fossé existant entre le Nord et le Sud.

    Il me suffit amplement, pour justifier ce point de vue, de m'en remettre au reportage de Capa dans lequel un membre (une jeune femme) de cette pseudo-ONG s'interroge avec, semble-t-il, la rage au coeur, sur la légitimité d'un Etat à génocider son propre peuple...

    Certains Etats durablement impécunieux acceptent volontiers l'aide sonnante et trébuchante du Nord qu'ils considèrent alors comme un dû. Dans une telle configuration, il vaut mieux éviter de jouer les justiciers humanitaires aggravé d'une sordide escroquerie.

    Et merci aussi pour la France compassionnelle et généreuse que le geste extravagant des gens de l'Arche de Zoé, des plus impardonnables, désigne alors à la vindicte de tous ces pauvres gens souffrants qui, eux-mêmes, ont fort à faire pour survivre au jour le jour !

    Librement !
    Philippe (Sully) ROBERT
    http://sully1. typepad.com
    02400 FRANCE

  • Election du bureau d'Alternative Libérale

    Communiqué n° 9-10-2007 relatif aux résultats de l’élection des membres du Bureau du 28 octobre 2007

    Vu les statuts d’Alternative Libérale

    Vu la lettre de mission du 4 octobre 2007

    La Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales proclame les résultats suivants :

    Pour le Bureau,

    Nombre de suffrages exprimés : 230
    Nombre de bulletins nuls : 1
    Nombre de bulletins valides : 229

    Nombre de votes exprimés Boulevard Flandrin :      18

    Nombre de votes électroniques exprimés :           192

    Nombre de votes exprimés par correspondance :   20

    Nombre de votes exprimés par procuration :            0

    Ont obtenu :  

    Les Nouveaux libéraux :                         51 voix         soit 22,27%

    Gauche Libérale :                                 34 voix         soit 14,85%

    Pour un libéralisme authentique :             144 voix        soit 62,88%

    La liste « Pour un libéralisme authentique » est donc élue au Bureau

    Paris, le 30 octobre 2007

    Le Président

    Vincent MAURICARD