Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 80

  • La planète brûle

    La planète brûle.

    Elle brûle sous la rage et les bombes.

    Elle brûle d'intolérance sous les coups de butoirs d'une lame de fond intégriste, troisième avatar totalitaire, enfant oublié des deux monstres qui l'ont précédé au sanguinaire XXème siècle.

    Elle tremble de peur des attaques terroristes.

    Le pétrole flambe et ses prix aussi.

    Nous sommes entrés dans un nouveau grand conflit, et ce conflit a un nom. Il s'agit d'une guerre mondiale menée par les forces de l'obscurantisme et de la barbarie contre celles de la démocratie et de la liberté. Cette guerre mondiale est une guerre idéologique, de longue haleine, dont les racines et les conséquences vont bien au-delà des violents combats qui ont eu lieu cet été au Liban, sur l'un des théâtres de ce champ de bataille. La "fin de l'Histoire" n'est pas pour demain.

    Le monde est à l'heure des choix. La France devra choisir son camp. Vraiment. Pas en surface, pas en faisant semblant de choisir, pas comme en 39, une fois la guerre déclarée, en jouant aux cartes dans les casernes pendant que la Bête se prépare.

    Dans quelques mois se tiendront en France les élections qui engageront l'avenir du pays. Certes le sort du monde ne dépendra pas de l'issue de ces élections. Et le sort de ces élections ne dépendra pas de la voix isolée des combattants de la liberté contre ceux du renoncement. Mais elles sont une chance à saisir pour participer aux débats et tenter de mettre en place une nouvelle grille de lecture des événements internationaux, un nouveau compas moral et clairvoyant, la voix qui murmure à l'oreille de la France d'assumer son positionnement dans le camp des démocraties libérales. La France n'est plus la première puissance mondiale, loin de là, mais elle compte encore dans le concert des Nations. Elle rendrait service au monde libre en cessant ses atermoiements.

    Ceux qui participent à ce débat d'idées devront choisir leur camp. Chacun compte et chaque voix compte. Il n'existe pas de fatalité pour les citoyennes et citoyens qui prennent leur destin en main. Et les destins collectifs ne sont que la somme des destins individuels, portés par chacune et chacun d'entre nous, si humbles soyons nous. Il y a  toujours un début au renouveau.

    Alors, retroussons les manches ! Nous n'avons que quelques mois... pour participer au commencement du commencement.

    Philippe Manteau

     

    Philippe Manteau est Président et fondateur d'EALI. Il est membre du Comité de Direction d'Alternative Libérale et responsable de son Réseau International.
  • Segostop

    medium_bandeau_150.2.jpg

    "Ségolène Royal, avec son social-libéralisme teinté d'ordre moral, c'est du blairisme en charentaises. Il y a, dans sa démarche, une forme d'arnaque. Le réveil pourrait être douloureux" (Clémentine AUTAIN, Conseillère de Paris apparentée communiste. Entretien au Parisien du 3 décembre )

     

    Bonjour,

    J'ai souhaité vous faire partager le site internet www.segostop. com

     

    Ce site internet décortique et ausculte le projet du parti socialiste et la personnalité de Ségolène Royal, aujourd'hui candidate investie par le PS, et sa capacité à gouverner. De plus, vous pourrez trouver sur ce site de véritables propositions.

     

    Pour information

     
  • La représentativité des syndicats en débat au CES

    PARIS (Reuters) - Le Conseil économique et social examine en assemblée plénière un projet d'avis qui pourrait révolutionner le monde syndical en proposant d'asseoir la représentativité des syndicats sur des élections.

    Le texte devrait proposer d'abroger un arrêté de 1966 qui accorde une présomption "irréfragable" (incontestable) de représentativité à la CGT, la CFDT, FO, la CFTC et la CGC.

    Ceci leur permet de négocier les accords collectifs et de présenter des candidats au premier tour des élections professionnelles.

    Cette automaticité serait supprimée et les critères de représentativité actuels - l'attitude patriotique d'un syndicat pendant l'Occupation en fait partie - seraient modifiés.

    Selon des informations parues dans la presse, le projet d'avis proposerait de modifier les critères de validité des accords collectifs, qui devraient obtenir l'accord d'un ou de plusieurs syndicats représentant une majorité de voix avant d'entrer en vigueur.

    Le projet d'avis a été adopté par 18 voix contre quatre le 20 novembre par une commission temporaire du CES dirigée par son président, Jacques Dermagne.

    CGT, CFDT, Unsa et UPA ont voté pour, FO et CFTC ont voté contre, la CFE-CGC s'est abstenue et le Medef n'a pas pris part au vote.

    La CFE-CGC a annoncé lundi qu'elle voterait contre le projet d'avis."Après avoir constaté que le texte s'oriente vers la seule justification de la représentativité syndicale au travers une hypothétique élection nationale, la CFE-CGC ne peut se contenter de cette mesure", a expliqué le syndicat dans un communiqué.

    Les 18 groupes qui composent le CES doivent faire connaître leurs positions mardi. Le Conseil se prononcera sur le texte mercredi après avoir examiné d'éventuels amendements.

    Le Conseil économique et social avait été saisi en mai dernier par le Premier ministre, Dominique de Villepin, qui lui avait demandé de rendre son avis avant le 30 novembre.