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Blog - Page 79

  • Muhammad Yunus, le "banquier des pauvres", reçoit le Nobel de la paix

    OSLO (AFP) - Le prix Nobel de la paix est remis ce dimanche à Oslo au Bangladais Muhammad Yunus, surnommé le "banquier des pauvres", et à sa Grameen Bank, récompensés pour avoir contribué à la sécurité mondiale en aidant des millions de démunis à s'extirper de la misère grâce à des micro-crédits.

    Les prix Nobel de littérature, de chimie, de physique, de physiologie (ou médecine) et de sciences économiques seront remis à Stockholm un peu plus tard dans la journée.

    Représentée par la Bangladaise Mosammat Taslima Begum, qui a elle-même échappé à la misère grâce à un micro-crédit et qui siège aujourd'hui à son conseil d'administration, la Grameen Bank et son fondateur, Muhammad Yunus, recevront le prix de la paix à 12H30 GMT des mains du président du comité Nobel, Ole Danbolt Mjoes.

    "La pauvreté est une menace pour la paix (...). Cela a déjà été dit dans le passé mais jamais d'une manière aussi retentissante" qu'avec ce Nobel, a affirmé M. Yunus samedi lors d'une conférence de presse dans la capitale norvégienne.

    L'octroi de prêts minuscules et sans garantie a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté en achetant des outils, des animaux ou des téléphones portables avec lesquels elles ont lancé une activité artisanale, un élevage ou une petite entreprise.

    La pratique du micro-crédit a essaimé: plus de 100 millions de personnes y ont eu recours à travers le monde. Les bénéficiaires des micro-crédits de la Grameen Bank sont à 97% des femmes. Mosammat Taslima Begum a elle-même commencé en 1992 avec un emprunt d'une vingtaine de dollars qui lui a permis d'acheter une chèvre.

    Le prix Nobel consiste en un diplôme, une médaille en or et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ 1,1 million d'euros) qui, a assuré M. Yunus, seront utilisés pour une bonne cause.

  • Edouard Fillias quitte la Sécu et propose l’abolition effective du monopole

    Communiqué de presse - 8 décembre 2006
    Edouard Fillias a annoncé jeudi, lors d’une conférence de presse au siège d’Alternative Libérale, sa décision de quitter la sécurité sociale et de ne plus cotiser à l’URSSAF.
    Cette annonce n'était pas dénuée d'humour puisqu'elle était présentée comme une lettre de séparation avec une amoureuse trop dispendieuse et dont les prestations laissent à désirer.

    Au-delà de cette démarche personnelle, le candidat d’Alternative Libérale à l’élection présidentielle a proposé l’abolition effective du monopole de la sécurité sociale.

    Cette ouverture à la concurrence, encadrée par l’Etat, sera articulée autour d’un « panier de soins universel » pour garantir la couverture sociale des plus démunis et la mise en place de conditions d’assurance strictes préservant les droits des assurés et la solidarité nationale.

    Eric Prosé, qui a quitté lui aussi la Sécu, le Docteur Olivier Beretta, gastro-entérologue et Maître Gontrand Cherrier, avocat spécialiste de la sécurité sociale, ont ensuite pris la parole pour faire part de leurs expériences, témoigner de leur soutien et expliciter la situation juridique.

    Une plaquette expliquant la démarche d’Edouard Fillias et détaillant ses propositions a été distribuée aux journalistes présents.

    Le candidat d'Alternative Libérle témoignera des suites de sa démarche sur un site web crée pour l’occasion : jetequitte.fr

    Le film intégral de la conférence de presse est disponible sur le site d’Alternative Libérale.

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  • Ségolène Royal conteste l'indépendance de la BCE

    Ségolène Royal a estimé que la responsabilité économique dans la zone euro revenait aux politiques et non à la Banque Centrale Européenne et à son président Jean-Claude Trichet.

    "Ça n'est plus à M. Trichet de commander l'avenir de nos économies, c'est aux dirigeants désignés par les peuples", a déclaré la candidate socialiste.

    Ségolène Royal brouille les cartes en se défaussant sur M. Trichet qui n'est pas Alan Greenspan... 

    Elle oublie de dire que l'Europe n'est pas encore fédérale et que si la politique monétaire est bien du ressort de la BCE, les politiques budgétaires et les politiques économiques sont menées par chaque Etat, dans ses frontières.

    Aux Etats-Unis la Banque Centrale (La fed) est un acteur du sytème politique économique. elle joue un rôle positif.

    La BCE a pour premier objectif de maintenir la stabiité des prix : prévenir l'inflation.

    Les objectifs seconds (soutien des politiques économiques générales dans l'Union, atteindre un haut degré d'emploi et une croissance soutenable.. ... passent à la trappe tout simplement parce que l'Union n'est pas fédérale et que l'éclatement des politiques économiques et les disparités de niveau économiques empêchent d'atteindre ces objectifs.

    Si la Fed n'est pas en droit une banque indépendante, elle l'est toutefois de facto. Elle jouit d'une autonomie budgétaire, ses ressources provenant directement de l'exercice de la politique monétaire et ne sont pas soumises au pouvoir budgétaire du Congrès. L'Etat fédéral ne possède d'ailleurs aucune part du capital de la Fed, qui est détenu par les banques commerciales membres du système.

    "Cela suppose aussi que la Banque centrale européenne soit soumise à des décisions politiques", a ajouté Ségolène Royal.

    Quelles décisions politiques ? prises par qui ? Par la France ou par l'Allemagne ?

    Elle oublie que l'indépendance de la BCE est garantie par traité.....

    La seule manière de renforcer l'efficacité de la BCE c'est de construire une Europe fédérale, sans délai.

    Claude Guillemain