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  • Mourir pour la patrie....

    Mourir pour la patrie…
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    Il est facile de dire qu’il n’est pas de plus belle  mort, surtout quand ce sacrifice est soutenu par sa foi… Ce n’est pas dans l’air du temps  répondront  certains. Qu’importe…
    Nous sommes portés par ceux qui ont fait ce sacrifice.
    Il faudra donc lire dans les écoles le témoignage d’un de ces jeunes hommes. Le président de la république en a décidé ainsi choisissant la lettre de l’un d’entre eux...

    Retrouvez l'intégralité de l'article que nous avons mis en ligne sur notre site en cliquant sur le lien:
    http://www.lesmanan tsduroi.com/ articles/ article35299.php

  • Gratuité scolaire à l'étranger: est-ce possible ?

    Depuis plus de trente ans, cette revendication récurrente réapparaît. J'étais trésorier de l'Ecole Française de Lomé (Togo) en 1977 et on en parlait déjà.  A l'époque il n'y avait pas d'AEFE mais notre école de Lomé se portait très bien.
    Aujourd'hui le monde a changé, les conditions d'exercice des écoles françaises à l'étranger ont changé, la concurrence entre écoles s'est installée, la France est passée au 17ème rang pour le PIB et est devenue la 6ème puissance économique mondiale. L'AEFE a vu son budget diminuer et ne finance pas les frais de fonctionnement, c'est un fait.
    Prenez tout cela, et vous arrivez très vite à la conclusion que demander la gratuité des écoles françaises de l'étranger c'est, aujourd'hui, demander un régime de faveur pour les expatriés à une France qui croûle déjà sous la dette et aux contribuables français de payer à notre place les frais de scolarité de nos enfants.
    J'estime qu'aujourd'hui, il nous faut plutôt lutter pour accroître la qualité de l'école, la qualité des enseignants et la compétitivité de nos écoles face à la concurrence des écoles internationales, américaines, brittaniques etc...
    La situation de monopole de l'école française a vécu.
    De même, le mode actuel de fonctionnement des écoles françaises de l'étranger, avec une gestion financière basée sur le principe « consommons les budgets puisque les parents sont là pour payer », n'est pas satisfaisant puisqu'il traduit une absence totale de vision à moyen et long termes pouvant assurer la pérennité de nos écoles. La philosophie générale est de consommer systématiquement les budgets, sans prévoir de provision pour les réinvestissements. Le problème principal est que les personnels de l’Education Nationale, formés à la gestion d’institutions publiques, et habitués à ce que les coûts de fonctionnement et de réinvestissement soient couverts dans tous les cas par les budgets publics, ne présentent pas le profil adéquat pour gérer des structures à l’équilibre financier fragile, encore moins pour assurer la pérennité de l’entreprise (au sens littéral du terme, initiative commune aux parents ayant entrepris un projet pour assurer l’éducation de leurs enfants dans le cadre de l’enseignement français).
    Ma méthode est celle des Libéraux, celle de l'expérimentation. Je ne crois pas à un "grand soir" de l'éducation ; je ne dis pas : voilà "la" bonne école, voilà "la" bonne réforme. Nous n'obligeons pas tout le monde éducatif à bouger au même moment et au même pas. Nous voulons simplement donner des moyens à ceux qui veulent remédier aux injustices du système actuel.

    Les vraies solutions, nous les connaissons et nous les proposons depuis longtemps : l'autonomie des établissements scolaires, la remise en cause du pouvoir syndical, la vraie décentralisation de l'éducation nationale, un statut expérimental de pleine autonomie pour faire bouger les choses. Quant à la suppression de la carte scolaire, nécessaire en France, elle est de fait entrée en application à l'étranger, puisque les parents d'élèves ont le choix entre de nombreuses écoles.

    Alors, libérons les écoles françaises de l'étranger avec un statut d'autonomie pour tous les établissements qui le souhaitent: autonomie dans l'organisation, la pédagogie, le recrutement ou l'ouverture sur l'extérieur ; autonomie financière, garantie par une dotation globale proportionnelle au nombre d'élèves accueillis ; ce qui est au passage la meilleure assurance vie de la liberté de l'enseignement.
    Je ne crois pas en effet que la non-gratuité de la scolarité des écoles françaises soit un obstacle. En revanche, ce combat pour la gratuité, qui est le vôtre, peut en cacher un autre et se réveler être un combat pour le monopole et contre la concurrence.
    Refuser la concurrence, l'émulation, c'est renoncer à l'objectif le plus admirable de Jules Ferry : l'école du peuple. Car seules la concurrence et l'émulation peuvent améliorer l'efficacité du système et donner le maximum de chances aux enfants.
    Bien cordialement
    Claude Guillemain

  • Quelle victoire !

    Le séisme électoral provoqué par le premier tour a été largement dimanche soir : le taux de participation a battu des records historiques et l’écart entre le candidat vainqueur et la candidate vaincue est sans appel. Essai brillamment transformé. Le peuple français a tranché. Et il a tranché nettement !

    Les arguties, les attaques violentes, les coups bas, les mises en scène théâtrales et les contorsions indécises n’ont pu changer le cours des choses telles qu’elles se sont présentées clairement au premier tour. On aura pu mesurer dans cette campagne comment la diabolisation fut instrumentalisé e par une gauche en quête de socle idéologique. A défaut d'avoir un programme positif et des propositions claires, les leaders de la gauche ont manipulé une arme qui leur explose aujourd'hui à la figure. Parce que je me suis impliqué à mon niveau local, j'ai eu droit à mon lot d'insultes et d'invectives. Mais la peur intimide seulement les indécis.

    Le meeting de Bercy fut un grand moment de rassemblement entre les deux tours. Mais le débat télévisé m’avait laissé un goût amer, notamment après le coup de colère proprement déplacé (et largement simulé) de Ségolène Royal. Alors je me suis rendu à Montpellier, jeudi dernier, pour participer au dernier meeting du candidat Sarkozy. Je voulais vivre ce moment et j’ai pu ressentir dans ma chair ce que j’avais analysé avec mon esprit. Encore une fois, les commentaires du monde médiatique, qui s'auto-félicitaient de la prestation de madame Royal, étaient à côté de la réalité. Ont-ils au moins la capacité à tirer des leçons quand on les voit polémiquer aujourd'hui sur la croisière de Mr Sarkozy ? Mais, certains journalistes ont tendance à confondre l'opinion publique avec le fait de rendre publique leur opinion personnelle.

    Nous changeons d'ère. Il était grand temps. C’est Nicolas Sarkozy qui est aujourd’hui porteur de changement et d’espérance. Il est l’homme qui a su rassembler une droite désormais décomplexée redevenue fière d’elle-même. Il est l'homme qui a fait exploser la gauche. Il est celui qui a suscité, pour la première fois depuis des décennies, un vote d’adhésion franche et non un vote de contestation.

    C’est une étape historique cruciale de nature à créer les conditions du déblocage politique tant attendu pour notre pays. Le nouveau président de la république a désormais dans les mains les clés de la réforme. Cette superbe victoire lui lie en quelque sorte les mains : il ne peut pas ne pas mettre en œuvre le changement annoncé. Mais cette victoire lie aussi les mains à ceux qui chercheraient à l’empêcher de gouverner par les moyens illégitimes dont la France a trop longtemps souffert. Aucun troisième tour social ne saurait être légitime. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilité s. La démocratie n’est pas malade et elle a parfaitement bien fonctionné n'en déplaisent à ceux qui considèrent qu'il n'est pas démocratique de ne pas voter selon leurs désirs. Il appartient aux gens responsables de laisser fonctionner pleinement nos institutions.

    Les libéraux qui ne se sont pas égarés dans un centre appelé désormais à participer à la rénovation d’une gauche moderne (que j'appelle de mes voeux, notamment derrière Dominique Strauss-Kahn qui est un des rares leaders socialistes à faire le constat qui s'impose désormais à la gauche), doivent se donner les moyens de jouer leur partition dans ce mouvement de réforme, en trouvant notamment leur place naturelle au sein de la nouvelle majorité présidentielle.

    Jean-Louis Caccomo,

    Perpignan, le 9 mai 2007

    http://caccomo. blogspot. com/