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  • AL n'est pas mort, les libéraux bandent encore

    Les deux messages suivants, celui de Marie France Suivre et celui de Pierre Toullec, sont très complémentaires et correspondent à un moment important dans l'histoire des Libéraux.
    Je pense qu'il faut nous réunir et débattre, longuement s'il le faut. Peut-être pas maintenant, car il faut laisser une chance à ceux d'entre nous qui se présenteront aux Législatives. Plutôt en septembre-octobre. 
    Soyez assurés que les Fédéralistes Libéraux de Bretagne seront à vos côtés à ce moment-là.
    Amicalement
    Claude Guillemain 
     
    Les Reformateurs <contact@lesreformat eurs.com> a écrit :

    Cher Pierre

    "les réformateurs qui ont perdu de leur influence dans l'UMP et leur crédibilité par la naissance de Al"

    Si ces bruits ont couru, je les déments totalement,les Réformateurs ont en quelque sorte une double structure.
    La première est née en 2002 au début de la législature dans un groupement informel de parlementaires regroupés autour d'Hervé Novelli.
    Ce groupe a concentré ses propositions de reformes dans la sphère économique. Doté d'une charte d'engagement il compte aujourd'hui 80 députés.
    Ce n'est qu'en Mars 2006 que l'association des réformateurs sur la demande de la société civile a vu le jour, présidée par H.Novelli avec comme vice président G.Longuet. Des structures locales se sont mises en place dont certaines d'ailleurs ont travaillé de concert avec des gens de AL et des fédérations UMP. Un engagement collectif en faveur de N.Sarkozy s'est accompli sans renoncer à aucune de nos options qui nous paraissaient prioritaires et qui figurent dans le programme du candidat:

    Réforme de l'éducation, de la recherche et de l'innovation
    Réforme de la fiscalité
    Réforme de l'état
    Réforme des institutions ( revalorisation du parlement ).

    Les adhésions se sont multipliées et nous n'avons jamais vu AL comme un concurrent mais au contraire comme une force jeune et dynamique, capable de séduire et d'aller plus loin que ce que nous pouvions faire dans la diffusion des idées libérales, à travers ses blogs et ses réseaux divers.
    Bien que sceptiques sur la création d'un parti politique libéral( le cheval de Troie, nous semblant plus approprié, dans la conjoncture actuelle , que le combat du pot de terre contre le pot de fer ) nous regardions cette expérience avec beaucoup de bonhomie et en ce qui me concerne une certaine admiration.
    Je ne reviendrai donc pas sur ce qui s'est passé, et qui pour certains d'entre vous a provoqué une grande désillusion à la hauteur de votre engagement sincère.
    Je souhaiterais donc, que l'on ne voit pas dans les écrits que nous pouvons avoir une "recup" de ma part, ni que l'on continue à taper comme Edouard l'a encore fait hier dans son message , je cite :"les habituels politiques de droite ( Novelli, Longuet)", qui n'ont pas de leçon de libéralisme à recevoir même si leur conception pour le mettre en oeuvre est différente de la sienne.
    Nous devons tous ensemble, et quelles qu'en soient les modalités, travailler de concert afin d'atteindre le but que nous nous sommes donné : le triomphe du libéralisme dans notre pays.
    Je vous souhaite à  tous un très bon week end de premier Mai.
    Bien amicalement
    Marie-France Suivre


    Message d'origine--- --
    De : Pierre Toullec [mailto:p.toullec@ hotmail.fr]

    Chers amis,

    Je suis en total accord avec Jacques cette fois... Dans son dernier mail, Edouard a fait un important mea-culpa. S'il n'a pas renié son action, il a pris la décision très difficile : lui et son équipe vont sortir du jeu pour « assurer» la survie d'AL... De plus, il semble prêt de ne pas se présenter aux élections internes. Alors, est-ce un abandon de sa part, se dit-il qu'il n'y arrivera jamais parce que les libéraux sont trop cons (ce qu'il a déjà dit à plusieurs personnes qui pourront témoigner...) , ou a t-il compris qu'il s'était détruit par ses positions absurdes successives ?

    Quoi qu'il en soit, nous sommes aujourd'hui dans une situation totalement nouvelle pour les libéraux. Je dirais même dangereuse. L'histoire d'AL a entériné la division des libéraux, entre AL (même s'il ne reste plus grand monde), les Réformateurs, et les multiples associations de la société civile. Et chacun se déteste, entre ceux qui ont choisi AL et qui en veulent à la société civile de ne pas les avoir suivis, les assocs qui pensent avoir souffert de la naissance d'AL, et les réformateurs qui ont perdu de leur influence dans l'UMP et leur crédibilité par la naissance d'AL. Et je ne parle pas de ceux qui ont quitté AL et ne savent pas où aller à présent (j'en faisais partie jusqu'à il y a peu). Là  dessus, nous ne sommes pas moins ridicules que l'extrême gauche ! Et j'ai moi même ici un important Mea Culpa a délivrer puisque j'ai participé activement à la constitution de ce parti.

    Il est plus que temps de réapprendre à travailler ensemble. Depuis 2002 et la fin de DL, les libéraux ont été extrêmement actifs et productifs. Certaines initiatives ont été des échecs, mais globalement, nous avons tous été très militants et présents. Cependant, dans le même temps, pour cause de la division dont je parlais juste avant, nous ne sommes plus du tout une force qui compte, alors que nous l'étions juste avant la dissolution de DL (3,5% de la population, c'est mieux que beaucoup de partis !). Ceux qui
    comptent aujourd'hui sont les think tanks comme CA ou l'IFRAP ou LC, qui eux sont écoutés par nos élus. Mais nous ne sommes plus une force cohérente de proposition. Et nous en sommes à un point grave si aujourd'hui, une liste de diffusion construite de manière totalement anarchique, se retrouve simplement à réunir des gens qui ne veulent plus travailler ensemble et qui ne souhaitent plus que s'insulter, sans propositions concrètes.

    Des erreurs ont été faites. C'est une réalité. Comment passer outre aujourd'hui ? Nous n'avons plus aucun leader capable de nous réunir.
    Edouard, beaucoup ne lui feront plus jamais confiance, et moi le premier.
    Madelin serait une solution. La question est, acceptera t-il cette responsabilité , et les libéraux aussi l'accepteront- ils ? Une dernière solution, plus facile à accepter pour nous tous, mais plus difficile à
    mettre en place, serait de nous reconstruire autour d'un projet sans leader principal.

    Seconde question : quoi faire ? Certains souhaitent sauver AL. D'autres retournent dans la société civile. Et d'autres encore plus rares se retournent, vraiment parce qu'il n'y a plus d'autre choix, vers l'UMP. A
    côté de cela, la Bérézina, c'était une partie de plaisir ! Soyons réalistes, beaucoup de choses ont été dites, et la grande indépendance d'esprit des libéraux fait que très nombreux seront ceux qui resteront sur leurs positions.

    Personnellement, il me semble qu'il est plus que temps de changer de configuration. Il me semble illusoire, vu les évènements de ces deux dernières années, que nous puissions nous réunir facilement au sein d'une organisation, parti ou association, comme nous l'avions révé. Nous resterons avec nos objectifs et méthodes différentes. AL nous a condamné à rester ainsi pour quelques temps. La priorité est donc que nous réapprenions à discuter et travailler ensemble, tout en laissant à chacun une marge de
    manoeuvre réelle.

    Il faut que nous parvenions à apprendre à discuter entre mouvements qui ont choisi des méthodes différentes. Nous n'avons pas la science infuse, et personne ne peut aujourd'hui être certain d'avoir trouvé la méthode. L'expérience de l'échec total d'AL nous l'a montré.

    Que ceux qui espèrent pouvoir sauver AL le fassent. Personellement je pense que c'est une mauvaise idée, mais l'important n'est pas là . Il faut que pro AL, pro Associations et pro UMP soient capables de discuter ! Nous ne sommes plus rien dans la politique Française parce que nous ne discutons plus. Nous
    nous battons pour des bouts minables de mouvements ultra minoritaires enFrance.

    Nous sommes ridicules.

    Et donc, je pense réellement personnellement que nous devons commencer à discuter sainement, même si nous ne sommes pas d'accord sur la méthode et que nous restons divisés pour le moment à ce sujet. Il s'agit de rebâtir ce qui a été détruit. Arrêtons de nous tirer dans les pattes, et d'envoyer effectivement des messages de haine à l'encontre d'Edouard. Il ne compte d'ailleurs plus dans le paysage politique libéral Français, et je ne suis pas du genre à frapper une personne mourante à terre...

    En espérant que ce message sera lu et entendu par les libéraux qui aujourd'hui se haïssent,

    Librement,

    Pierre Toullec

  • Les bienfaits de Nicolas

    Fuir le marché, parce qu'il est désormais précaire, serait aller où ?
    Il y a les visions oniriques et la réalité.
    Peugeot licencie : est-ce la faute du gouvernement?
    Quelle est cette manie de chercher sans cesse des exutoires ?
    Pour quoi prendre pour référence ce qui, précisément, a été temporaire, à savoir les 30 glorieuses et le mythe du toujours plus ?
    Peugeot liencie, sous Villepin, comme sous sarkozy, comme sous Royal.
    Que voulez-vous faire ?
    Dire qu'on va poursuivre la fabrication de véhicules qui ne se vendent pas ?
    Sarkozy n'a jamais dit que le marché actuel était un marché idéal.
    Mais il a conscience qu'il faut faire avec.
    Et la météo ?
    Elle aussi sera sous contrôle de Ségolène qui décrétera quand il fait beau ?
    J'aimerais avoir encore 20 ans mais hélas je ne les ai plus. Je vais donc voter Ségolène qui va interdire la vieillesse?
    Pourquoi vieillirait-on aussi en France, comme partout ailleurs, puisque partout ailleurs, je dis bien partout, ils ont fait les réformes nécessaires, et nous pas ?
    Une partie de la France, celle qui est l'abri des soubresauts de la concurrence, vit les 70 glorieuses, ce qui appauvrit de plus en plus l'autre partie.
    Le marché est précaire, la vie est précaire.
    Le PS propose une ligne maginot....
    N. Sarkozy dit on va se battre...
    On s'occupe du réel aujourd'hui et on verra demain pour l'idéal...
    Breizhfed

  • Sondage - Présidentielle

    Sarkozy 53% (+1), Royal 47% (-1), selon BVA

    PARIS, 26 avr 2007 (AFP) - Deux jours après le premier tour de la présidentielle, 53% (+1) des électeurs avaient l'intention de voter pour Nicolas Sarkozy le 6 mai et 47% (-1) pour Ségolène Royal, selon un sondage BVA pour Orange et la presse régionale diffusé jeudi.

    C'est le dixième sondage réalisé depuis dimanche soir donnant M. Sarkozy vainqueur avec des scores allant de 51% à 54%.

    Il a été réalisé mardi, après que Mme Royal Ségolène Royal s'est déclarée disponible pour "un débat ouvert et utile" avec François Bayrou, sur la base de son pacte présidentiel.

    Selon BVA, l'ancien ministre de l'Intérieur serait devancé par Mme Royal dans l'électorat Bayrou.

    Sur 100 électeurs Bayrou du premier tour, 41 (-4) choisiraient Royal le 6 mai, 34 (=) voteraient Sarkozy et 11 (=) s'abstiendraient ou voteraient blanc. 13,5 ne savent pas (+3) et 1,2 refusent de répondre.

    M. Sarkozy ne bénéficierait que de 49% des voix lepénistes (contre 60% dimanche), 21% (contre 18,5%) choisissant Mme Royal, 22% s'abstenant ou votant nul. 7% ne savent pas et 2% refusent de répondre.

    Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion, "l'accentuation de l'avance de M. Sarkozy au second tour tient largement en fait à une inégale mobilisation des électeurs ayant voté pour l'un des six candidats de gauche éliminés de la compétition électorale".

    Un tiers de ces six candidats (de Schivardi à Voynet) n'apporteraient pas leur suffrage à la candidate socialiste.

    Celle-ci "court le risque de ne pouvoir concilier sa démarche en direction des électeurs centristes avec la nécessaire galvanisation des électeurs d'extrême-gauche", selon M. Sainte-Marie.

    71% des électeurs pensent que M. Sarkozy sera élu le 6 mai, opinion partagée par 59% de ceux qui expriment l'intention de voter Royal.

    40% des électeurs souhaitent la victoire de Mme Royal contre 46% celle de M. Sarkozy, 14% ne sachant pas.

    49% des Français (+14) souhaitaient mardi que François Bayrou ne donne pas de consigne de vote, ce que le président de l'UDF a annoncé mercredi, 28% (-7)  préférant qu'il appelle à voter pour Mme Royal et 20% (-5) qu'il appelle à voter Sarkozy.

    Chez les électeurs Bayrou, 55% (+7) étaient favorables à ce que ce dernier ne donne pas de consigne de vote, 33% voulaient que le leader UDF appelle à voter Royal (+4) et 11% qu'il appelle à voter Sarkozy (-9).

    43% des électeurs Bayrou considèrent que le programme de leur champion est aussi éloigné du programme de Mme Royal que de celui de M. Sarkozy, 39% estimant qu'il est plus proche de celui de Mme Royal et 12% qu'il est plus proche de celui de M. Sarkozy.


    Sondage réalisé mardi par téléphone auprès d'un échantillon de 955 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Notice détaillée disponible à la commission des sondages.
    eb/tm/jcc