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Réseau des Bretons de l'Etranger - Page 17

  • La concentration des richesses s'est accrue depuis 2004

     

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    Par Marie Visot

    Les disparités de patrimoine se creusent, tirées par les ménages les plus fortunés, selon une étude de l'Insee. L'immobilier constitue 62% du patrimoine des ménages français.

     

     

     

     

     

    En matière de patrimoine, la France fait le grand écart. Dans une étude publiée mercredi, l'Insee confirme que la richesse est très concentrée. Début 2010, la moitié des ménages vivant en France déclarent posséder plus de 150.200 euros de patrimoine. Ils détiennent ainsi 93% des avoirs (financiers, immobiliers et professionnels, bijoux, œuvres d'art, etc.).

     

    Parmi eux, les 10% de ménages les mieux dotés possédaient au minimum 552.300 euros d'actifs, alors que les 10% les plus modestes se contentent au maximum de 2700 euros - soit 205 fois moins. «Entre 2004 et 2010, les inégalités de patrimoine se sont accrues, le rapport entre le patrimoine moyen des 10% de ménages les mieux dotés et celui des 50% les moins dotés ayant augmenté de près de 10%», constate l'Insee.

     

    En 2010, le patrimoine des ménages est principalement constitué de biens immobiliers (62%), souligne l'étude de l'Insee. En France, six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale ou accédants à la propriété. Mais, là encore, les inégalités sont importantes: seuls 22% des ménages, au sein de la moitié des Français les moins riches, sont propriétaires de leur logement, contre la quasi-totalité des 10% des ménages les mieux dotés. À une nuance près: un tiers des ménages propriétaires doivent encore rembourser des emprunts. Si l'on tient compte des sommes que les Français doivent rembourser (pour obtenir le patrimoine net), les inégalités entre propriétaires et non-propriétaires se réduisent, mais chez les jeunes uniquement - les plus âgés ayant terminé de rembourser.

     

    Les indépendants épargnent plus

     

    De manière générale, d'ailleurs, le montant du patrimoine détenu par les ménages «croît avec l'âge de la personne de référence jusqu'à 70 ans, puis décroît ensuite», relève l'Insee. La courbe est flagrante: le patrimoine net moyen passe de 32.700 euros pour les familles dont la personne de référence a moins de 30 ans à 345.500 pour les ménages dont la personne de référence a entre 60 et 69 ans. Il retombe ensuite à 259.800 euros pour les ménages les plus âgés. On passe d'une «logique d'accumulation à une logique de désaccumulation», indique l'étude.

     

    Au-delà des effets d'âge et de revenus, les logiques patrimoniales et les motifs d'épargne «diffèrent nettement entre salariés et non-salariés». Les indépendants (agriculteurs, commerçants…) possèdent bien plus que le reste de la population. Par exemple, la moitié des ménages d'agriculteurs détient plus de 642.100 euros. La raison: 45% de leur patrimoine est composé d'actifs professionnels, «pour la plupart directement en lien avec leur activité, et dont ils se défont au moment du passage à la retraite» . Ils sont en outre plus enclins à épargner, à la fois pour pallier à d'éventuelles fluctuations de revenus ou coups durs et pour préparer leur retraite. Chez les salariés, les inégalités sont, sans surprise, importantes entre les cadres et les ouvriers.

    Source : http://www.lefigaro.fr/argent/2011/11/23/05010-20111123ARTFIG00760-la-concentration-des-richesses-s-est-accrue-depuis-2004.php

  • Ces libéraux qui ne voteront pas pour Nicolas Sarkozy en 2012 (ou qui hésitent)

     

     

    Alors que la majorité tente une OPA bruyante sur les libéraux avant les élections présidentielles de 2012 avec la « galaxie libérale » d’Hervé Novelli et d’Arnaud Dassier, Nouvelles de France est parti à la rencontre de ces électrons libres du libéralisme, très militants et actifs sur la toile, qui ne se reconnaissent pas ou plus dans la candidature de Nicolas Sarkozy et a cherché à comprendre pourquoi. 

    Roman Bernard travaille à l’Institut Turgot, basé à Paris. Ce « libéral-conservateur » convaincu est connu sur la toile pour avoir animé plusieurs années durant le blog Criticus. Lui a voté pour Nicolas Sarkozy « aux deux tours » en 2007. « Par défaut », s’empresse-t-il tout de même d’ajouter. Comme beaucoup de Français, « j’ai été déçu. Mais j’ai compris que je n’avais pas à être déçu ». En effet, « Sarkozy n’a pas fait les réformes que j’attendais parce qu’il ne pouvait pas les faire. Ce n’est pas le gouvernement qui a le pouvoir en France (ni le Parlement, réduit au rôle de chambre d’enregistrement) mais la haute administration ». Et Roman Bernard de nous renvoyer aux travaux d’Yvan Blot sur les oligarchies. « Ce que je reproche à Sarkozy, c’est d’avoir fait croire qu’il avait le pouvoir » continue-t-il. « S’il avait voulu être un grand homme d’État, il aurait joué le peuple contre la haute administration et les syndicats dans un référendum, mais Sarkozy est un communiquant, pas un homme d’État. Il préfère jouer au volontariste plutôt que de reprendre le pouvoir » regrette Roman Bernard. Il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy en 2012, « ni pour personne, d’ailleurs ». En effet, « ce ne sont ni les parlementaires, ni le gouvernement, ni le président qui dirigent de facto la France ». Bref, « les élections ne servent à rien » juge cet « abstentionniste militant » qui ne souhaite pas « continuer à légitimer un système qui dupe l’électeur ». Et de citer comme « exemple éclairant » celui de la Belgique « qui n’a pas de gouvernement depuis plus d’un an » : « est-ce que cela change quoi que ce soit ? » s’interroge-t-il avant de répondre par la négative. « Voter, c’est choisir entre une poire à lavement et un sandwich au caca » conclut-il, renvoyant à un épisode de la série South Park.

    Vincent Benard est Senior Analyst à l’Institut Turgot et a présidé l’Institut Hayek basé à Bruxelles jusqu’à mi 2011. Il anime un blog réputé, Objectif Liberté, connu notamment pour ses prises de position climato-sceptiques. Lui aussi a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007. « Par défaut » explique-t-il, « parce que son adversaire des Deux-Sèvres me paraissait encore pire ». C’est promis, on ne l’y reprendra plus. « Sarkozy a augmenté le poids de l’Etat. Il est étatiste au possible, ses ‘réformes’ ont été au mieux timides, au pire socialisantes » note cet ancien syndicaliste FO (!) converti au libéralisme. En 2012, Vincent Benard s’abstiendra : « je resterai chez moi. En l’absence de tout candidat digne de ce nom, c’est le seul moyen de marquer mon rejet total de nos politiciens ». Craint-il l’arrivée au pouvoir de la gauche l’année prochaine ? « ‘Craindre’ n’est pas le terme. Jusqu’à avant-hier, mon pronostic était Hollande. Et puis… mercredi matin, l’affaire de l’accord PS-EELV et le gros cafouillage nucléaire sont venus troubler le jeu. Les socialistes sont capable de perdre une élection imperdable tellement ils sont écartelés entre des ‘sociaux-raisonnables’ bon chic bon genre et un assemblage hétéroclite de paléo-marxistes incontrôlables ». Vincent Bénard « [craint] n’importe quel politicien français, parce qu’aucun n’a la moindre envie de libérer l’énergie des français en retirant l’Etat de partout ou il ne doit pas se trouver ».

    Pierre Toullec préside l’association des Amis du Parti républicain en plus d’être responsable des Libéraux-conservateurs français pour la Bretagne. Lui aussi a été déçu, lui non plus ne votera pas Nicolas Sarkozy en 2012 : « il devait ne pas lever de nouveaux impôts, et au contraire les diminuer : au final il ne cesse d’en créer de nouveaux et de les augmenter, encore une nouvelle fois avec son ‘plan de rigueur’« . Plus généralement, « la philosophie de Nicolas Sarkozy en économie est opposée à celle des libéraux : il croit dur comme fer dans la nécessité d’une intervention de l’Etat pour améliorer la situation de l’économie » note-t-il. « La seule volonté de Nicolas Sarkozy, c’est de sauver le système ‘social’ Français » regrette Pierre Toullec. « La politique du Président Sarkozy est donc ouvertement socialiste. Or je ne vote pas pour un socialiste. » Il n’a « aucune confiance dans le Président Sarkozy pour défendre nos valeurs » car « son gouvernement et l’ensemble de son entourage tournent vers la gauche : sa femme qui n’a pas caché ses opinions de gauche, ceux qu’il a mis à la tête des Jeunes Populaires, son gouvernement (dont Roselyne Bachelot) ». Pierre Toullec n’admet pas non plus « ses différentes ouvertures vers la gauche » qui « [prouvent] qu’il ne partage pas nos valeurs ». Ce blogueur qui milite pour « moins de taxes », « moins d’Etat » et « plus de valeurs » ne craint pas « le passage de la gauche » en 2012 car celui-ci pourrait avoir pour conséquence « le déclic observé aux Etats-Unis » avec l’élection de Barack Obama, à savoir une droitisation de l’électorat : « aujourd’hui, les Etats-Unis sont plus conservateurs que dans les années 2000″. En France, « la droite est sans doute depuis trop longtemps au pouvoir. A cause de cela, elle perd ses valeurs et ses repères », juge-t-il. Et puis, « comme il n’est pas possible de monter au sein de l’UMP quand on est libéral, il faut les sanctionner dans les urnes ».

    Edouard Chanot a fondé en 2010 Le Bulletin d’Amérique et initié des rencontres entre acteurs de l’Internet libéral-conservateur français. « La campagne de 2007 était en effet assez enthousiasmante », à l’image de « la charge de Nicolas Sarkozy contre mai 68″, se remémore-t-il. Aujourd’hui, le quinquennat du président sortant lui apparaît être « un vaste gâchis ». « Les mentalités ont évolué en un demi-siècle… il n’aurait pas été impossible de mener des politiques publiques bien plus ambitieuses ou mieux pensées » regrette-t-il. « Il peut être tentant d’imaginer qu’une alternance rappellerait à la fois le libéralisme et le conservatisme au bon souvenir de l’UMP ». Mais ce serait là « succomber à une tentation anarchisante ou libertarienne, en envisageant le politique de manière trop rhétorique ou simple - ‘tous socialistes’ se disent-ils ». Pour Edouard Chanot, « rejeter toute participation » équivaut  à « de l’inconscience » et à « mener la politique du pire en se drapant dans une pureté dogmatique [qui] insulte la raison pratique ». Selon lui, « la France ne se remettra pas – au vu de la situation actuelle – de cinq ans d’un véritable socialisme ». Pragmatique, il note que « notre régime (…) incite à l’émergence de deux partis de gouvernement. La seule solution viable est de composer avec cette réalité et d’être capable d’influencer ces deux partis ». Attention, « ‘influence’ ne signifie pas ’entrisme’« , précise-t-il tout de même. « Écrivons des articles, créons des instituts de recherche et essayons de tenir dans la durée. Au moins, on commencera à respirer… »

    Source : http://www.ndf.fr/poing-de-vue/17-11-2011/ces-liberaux-qui-ne-voteront-pas-pour-nicolas-sarkozy-en-2012-ou-qui-hesitent#.TsW5VHJSlxW

  • Les libéraux doivent-ils aider la droite ou la gauche...?

    Economisons, économisez... « Qu'on médite ces chiffres : pour 1 000 habitants, il y a dans notre pays 122 agents publics ; vous avez bien lu : 122. Cette lie flemmarde et presque totalement inutile coûte aux citoyens en activité 500 milliards de francs par an, soit 40% du budget de l'Etat. » (Micberth, juillet 1990, postface « Le Pieu chauvache »).

     

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