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Réseau des Bretons de l'Etranger - Page 15

  • Les coffrets-cadeaux de la crise

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  • Appel au soutien de la candidature de François Bayrou par le PLD

    Publié le 14/01/2012

    En réponse à la tribune de Daniel Tourre, Guillaume Nicoulaud et trois conseillers nationaux, publiée hier dans nos colonnes, Aurélien Véron nous a adressé la réponse du bureau du PLD et de 10 conseillers nationaux, que nous publions afin d’offrir un beau débat contradictoire à nos lecteurs. Les membres du PLD sont appelés à voter à propos de ce soutien ce week-end.

    Le débat sur le soutien à la candidature de François Bayrou à la présidentielle touche à sa fin. Les membres du Parti Libéral Démocrate vont être amenés à trancher ma proposition par le vote ce week-end. L’animation des échanges confirme, pour ceux qui ne le savaient pas, que la démocratie est aussi tonique chez les libéraux que dans les autres partis politiques. Ce choix n’est pas qu’un choix pour la présidentielle, c’est une stratégie qui s’inscrit dans une recomposition d’un centre fort et indépendant.

    Plusieurs conseillers nationaux ont exprimé publiquement leur opposition à ce choix dans une position « indépendantiste ». Leur tribune soulève des points importants qui ne me semblent pas antinomiques avec un engagement à soutenir ce candidat. Je leur accorde que le discours des libéraux intéresse le public. Pour autant, les textes ne suffisent pas à créer une dynamique de parti, ni à faire peser nos idées dans le débat politique. Des auteurs autrement plus populaires comme Nicolas Baverez ou feu Jacques Marseille n’ont jamais eu d’impact sur nos gouvernants. Voulons-nous rester un club de blogueurs avertis ?

    Qu’avons-nous en face de nous ? L’horloge idéologique de François Hollande s’est arrêtée en 1981. La politique brouillonne et hyper interventionniste de Nicolas Sarkozy a largement contribué à mettre le pays dans l’état où il se trouve aujourd’hui. Il est évident qu’aucun des deux n’est en position de s’attaquer à la transformation en profondeur de notre modèle économique et social. Au contraire, François Bayrou est le leader politique le plus ouvert aux solutions nouvelles, et le moins enfermé dans un appareil politique sclérosé comme le PS et l’UMP. François Bayrou n’est pas libéral, c’est un fait. Mais il est le plus lucide des candidats, et plusieurs de ses thèmes forts, comme celui de la dette, nous rassemblent.

    François Bayrou est aussi le candidat le mieux placé pour faire sauter le verrouillage du système politique français depuis plus de 30 ans, et instaurer une dose de proportionnelle. Ce sont les deux conditions qui ouvrent des perspectives à notre mouvement et à nos idées portées par une nouvelle génération de talents issus de la société civile. Nous avons une chance historique de pouvoir briser le carcan rétrograde qui étouffe les Français depuis plusieurs décennies. Ce projet-là doit être celui de tous les libéraux engagés dans l’action politique qui ont l’ambition de faire basculer le scrutin en 2012. Ensemble, sanctionnons le PS et l’UMP, et oxygénons avec nos idées la démocratie française.

    Comme les libéraux, François Bayrou a choisi de préserver sa ligne depuis 2007, avec pour conséquence un isolement indéniable. Entouré de vétérans de la politique, il sait qu’il a besoin de réseaux comme les nôtres pour mieux comprendre les préoccupations des nouvelles générations que nous représentons. Et sans lesquelles il ne peut gagner. Je ne doute pas que nos talents sauront trouver leur place dans son équipe de campagne, et orienter son projet dans un sens convenable. Nous ne ferons pas de Bayrou un libéral pendant la campagne. Mais nous ne serons pas loin pour accompagner de nos commentaires et de nos propositions la crise terrible dans laquelle nous glissons doucement. Soyons efficaces, notre travail sera reconnu.

    L’élection de 2012 est un scrutin à 4 temps. François Bayrou aura besoin de candidats pour défendre sur le terrain sa propre candidature en avril. Par conséquent, le centre qu’il reconstruit investira un nombre conséquent de nos candidats dans des circonscriptions françaises et de l’étranger. Qui peut douter que leur profil (jeunes, femmes) et leur ancrage local n’en feront pas d’excellents promoteurs de Bayrou en avril, et des candidats de choc en juin ? Une telle dynamique nous promet une croissance forte dans les prochains mois, et des moyens financiers supplémentaires pour assurer notre développement dans les prochaines années. Déjà, un certain nombre de candidats libéraux venus d’horizons divers se sont manifestés auprès de nous pour s’engager au Parti Libéral Démocrate. Ils n’attendent que la confirmation du soutien à Bayrou pour se joindre à nous et faire de notre parti un acteur incontournable de l’échiquier politique.

    Soyons fous et imaginons la suite. Si nous soutenons François Bayrou sans sacrifier notre ligne, dans une démarche de rassemblement respectueuse des valeurs de chacune de ses composantes, c’est aussi avec l’espoir de gagner. Nous savons que le scénario d’une victoire de Bayrou est possible. Nous mettrions alors fin à dix années de malédiction de la famille libérale française. Et nous pourrions enfin passer de la défense des idées à leur mise en œuvre à côté des autres composantes de la majorité présidentielle. A nous d’y travailler en apportant du contenu au programme en évolution de ce candidat, en mettant notre énergie dans la campagne afin de faire de cette hypothèse une réalité.

    Signée : 

    Bureau du Parti Libéral Démocrate :
    Aurélien Véron, président

    Conseillers Nationaux :
    Vincent Bénard
    Florence Moussu
    Henri-Louis Delsol
    Jan Laarman
    Bastien Moyet
    Guillaume Renard
    Thierry Vimal,
    Emmanuel Sala
    Jean-Philippe Paile
    Damien Peiffer

    Lien : http://www.contrepoints.org/2012/01/14/64845-appel-au-soutien-de-la-candidature-de-francois-bayrou-par-le-pld


    L'auteur

    A propos de Aurelien Veron :

    Aurélien Véron est un militant libéral français, ancien président de Liberté Chérie et depuis avril 2008 président du Parti Libéral Démocrate.

  • Pourquoi la fin définitive du franc va rapporter 500 millions à l'Etat

    Source : http://www.challenges.fr/economie/20111230.CHA8670/pourquoi-la-fin-definitive-du-franc-va-rapporter-500-millions-a-l-etat.html?google_editors_picks=true

     
    Par David Bensoussan

     

    DECRYPTAGE L'euro fête ses 10 ans. Et cet anniversaire va de pair avec la démonétisation complète de tous les billets de l'ancienne devise nationale. Après le 17 février 2012, ces milliards de vieux francs perdront toute valeur puisqu'ils ne seront plus échangeables. Au grand bonheur de Bercy.

     

    Vous avez jusqu'au 17 février 2012 pour échanger contre des euros les billets de 20,50,100, 200 et 500 francs qui avaient encore cours légal il y a 10 ans. (SIPA)

    Vous avez jusqu'au 17 février 2012 pour échanger contre des euros les billets de 20,50,100, 200 et 500 francs qui avaient encore cours légal il y a 10 ans. (SIPA)

     

     

    Triste anniversaire pour l’euro. En ces temps de crise économique et budgétaire, peu d’entre nous sortirons les cotillons pour fêter les dix ans de l’arrivée des pièces et billets en euros dans leur portefeuille. En revanche, du côté de Bercy, les crânes d’œuf du Budget se frottent les mains : ils s’apprêtent, d’ici un mois et demi, à mettre discrètement la main sur 500 millions d’euros. Un joli pactole lié à la fin définitive des billets en francs, qui ne seront plus repris par la Banque de France à partir du 18 février 2012. Explications.

     

    Si l’euro est entré en circulation le 1er janvier 2002, les pièces et billets en francs ont continué à être acceptés par les commerçants jusqu’au 17 février 2002. A l’époque, l’Etat avait fixé un délai supplémentaire aux particuliers pour restituer leurs francs à la Banque de France : trois ans pour les pièces et dix ans pour les billets.

     

    Fouillez bien sous vos matelas ou au fond de vos tiroirs, les coupures pouvant encore être échangées d’ici le 17 février sont les suivantes : le "20 francs" (à l’effigie de Claude Debussy), le "50 francs" (Antoine de Saint-Exupéry), le "100 francs" (Paul Cézanne), le "200 francs" (Gustave Eiffel) et le "500 francs" (Pierre et Marie Curie).

     

    Au-delà de cette date fatidique, ces billets auront perdu toute valeur… mais ils resteront inscrits à l’actif du bilan de la Banque de France. C’est ce que l’on appelle, dans le jargon des finances publiques, le "culot d’émission". Pour annuler cette créance, la Banque de France est donc tenue de rembourser immédiatement cette somme à l’Etat.

     

    Ces anciens francs représentent l'équivalent de 600 millions d'euros 

     

    Selon les documents budgétaires officiels, il restait encore en circulation, à la mi-août 2011, pour 785 millions d’euros de billets en francs, pour la plupart perdus ou conservés en souvenir. Aujourd’hui, la Banque de France assure qu’il y en aurait encore pour 600 millions d'euros. Mais l’estimation du culot reste particulièrement "malaisée" selon le rapporteur du budget, le député Gilles Carrez.

     

    Quoiqu’il en soit, Bercy s’est mis d’accord avec la banque centrale, qui avait déjà versé deux acomptes en 2003 (120 millions d'euros) et en 2005 (80 millions d'euros), pour un dernier règlement de 500 millions d'euros. Une cagnotte appréciable qui figure déjà dans le budget 2012 en tant que "recette accidentelle".

     

    Une manne providentielle

     

    Cela tombe d’autant mieux pour Bercy que le dividende traditionnellement versé par la Banque de France à l’Etat actionnaire devrait être divisé par deux cette année : de 1,6 milliard d’euros en 2011, il passerait à 850 millions en 2012. Selon Gilles Carrez, la Banque de France serait, en effet, contrainte de mettre une part plus importante de ses bénéfices en réserve pour financer les rachats de titres de dettes publiques sur le marché, rendus nécessaires par la crise budgétaire de la zone euro.