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Sarkozy - Page 4

  • L'Europe sort du blocage

    AP | 23.06.2007 | 07:19

    L'Union européenne sort du blocage. Après deux jours d'intenses marchandages au conseil européen de Bruxelles, les Vingt-Sept se sont mis d'accord samedi matin sur les grandes lignes d'un traité institutionnel simplifié destiné à remplacer la Constitution.

    La Pologne, qui bloquait les négociations, a obtenu le maintien jusqu'en 2014 du système de vote issu du traité de Nice.

    La nuit a été très longue à Bruxelles jusqu'à l'accord final conclu peu avant 5h du matin. Comme le souhaitait la chancelière Angela Merkel, les Vingt-Sept se sont mis d'accord sur un mandat très précis pour la conférence intergouvernementale (CIG) qui sera chargée de rédiger le traité avant la fin de l'année 2007.

    Compromis entre les 18 pays ayant ratifié le projet de Constitution, les deux pays du "non" (France et Pays-Bas) et les sept ayant suspendu la ratification, l'accord reprend la plupart des avancées institutionnelles du défunt traité: la double majorité pour faciliter la prise de décision à 27, la présidence stable du conseil européen, l'extension du champ de la majorité qualifiée...

    Comme prévu, l'essentiel des discussions a porté sur la nouvelle règle de la double majorité (55% des Etats-membres et 65% de la population de l'UE) pour les votes au Conseil des ministres. Après deux jours de résistance de la part des frères Kaczynski, les jumeaux au pouvoir à Varsovie, la Pologne, avantagée par le système de Nice, a obtenu que celui-ci soit prolongé jusqu'en 2014. "Nous n'avons avalé aucune pilule empoisonnée", s'est réjoui le président Lech Kaczynski.

    Mais on est passé à deux doigts de l'échec lorsque le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, resté à Varsovie, a rejeté jeudi soir l'offre de compromis franco-allemande. Angela Merkel a alors sorti l'arme atomique en menaçant de convoquer la CIG sans la Pologne.

    Nicolas Sarkozy a saisi cette occasion de s'imposer sur la scène européenne dès son premier sommet en jouant les entremetteurs. "Il n'était pas possible, moins de 20 ans après la chute du mur de Berlin, de laisser de côté le plus grand des pays d'Europe de l'Est", a expliqué le président français.

    Suppléant la présidence, M. Sarkozy a alors organisé une rencontre à cinq dans son bureau avec le président polonais et les Premiers ministres britannique Tony Blair, luxembourgeois Jean-Claude Juncker et espagnol José-Luis Zapatero, qui a débloqué la situation.

    Les discussions ont été plus faciles avec Tony Blair, qui a obtenu des concessions sur ses "lignes rouges". Le Royaume-Uni bénéficiera notamment d'une dérogation sur l'application sur son sol de la charte des droits fondamentaux, à laquelle le futur traité donnera une valeur contraignante dans les 26 autres Etats-membres.

    Tony Blair pouvait être satisfait pour son dernier sommet avant de laisser la place dans quatre jours à Gordon Brown. "Cet accord nous donne une chance d'avancer", a déclaré le Premier ministre britannique.

    Même s'il sera moins ambitieux que la Constitution, l'accord conclu à Bruxelles permet à l'Union de sortir de l'impasse institutionnelle dans laquelle elle est plongée depuis les "non" français et néerlandais de 2005.

    "Nous sortons du blocage", s'est réjouie Angela Merkel. "Il n'y a pas de gagnants et pas de perdants, et l'Europe s'est remise en marche", a exulté Nicolas Sarkozy, qui se flatte d'avoir imposé cette idée d'un traité simplifié.

    Le calendrier est désormais fixé. La CIG s'ouvrira le 23 juillet prochain pour se terminer avant la fin de l'année. L'objectif est une entrée en vigueur du nouveau traité en 2009.

    Les Vingt-sept devront d'ici là ratifier le traité. Nicolas Sarkozy s'est engagé pour la France à passer par la voie parlementaire pour éviter un deuxième "non" qui serait désastreux. Tony Blair et Gordon Brown entendent eux aussi éviter à tout prix un référendum en Grande-Bretagne. "Je ne pense pas que quelque chose puisse faire dérailler le processus maintenant", a prédit le futur ex-Premier ministre britannique. AP

  • Sarkozy Président : et maintenant ?

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    Chers adhérents,
    Chers sympathisants,


    Nous pouvons nous féliciter de la défaite de Ségolène Royal. Les Français ont rejeté son programme 100% antilibéral. Il est encourageant de constater que le socialisme ne séduit plus.

    Nicolas Sarkozy est plus ouvert aux idées libérales que ses prédécesseurs. Certaines de ses propositions sont mêmes séduisantes (abrogation de la carte scolaire, autonomie des établissements, liberté de travailler plus de 35 heures). Il n'a cependant pas su renoncer aux vieilles recettes interventionnistes (droits opposables, maintien de l'ISF, du monopole de l'assurance maladie, de l'assurance chômage ou du système de retraite par répartition).

    Il faudra donc tout faire pour inciter Nicolas Sarkozy à ne pas appliquer les mesures étatistes qu'il propose et à mettre en place le plus rapidement possible ses propositions libérales. Malheureusement, les choses pourraient ne pas être aussi simples.

    En effet, Nicolas Sarkozy vient d'être élu Président de la République sur le thème de la "rupture". Or, toute idée de "rupture" est utopique dans le contexte syndical actuel.

    Nous regrettons que Nicolas Sarkozy ne se soit pas engagé pendant la campagne en faveur d'une réforme de grande ampleur du syndicalisme français. Or les syndicats ne manqueront pas de paralyser le pays à la moindre tentative de réforme. Il s'agit donc de pousser Nicolas Sarkozy à mettre en place nos propositions de réforme du syndicalisme.


    Quoi qu'il en soit, les syndicats trouveront Liberté Chérie sur leur route tant qu'ils continueront à se battre contre les salariés pour conserver leurs privilèges ou imposer leur idéologie par la force.

    Dès aujourd'hui, il convient donc de se mobiliser pour préparer la riposte face aux syndicats. Pour que les bonnes propositions de réforme de Nicolas Sarkozy se concrétisent, il faudra une force capable de s'opposer aux syndicats dans les médias. Si ce n'est déjà fait, nous vous demandons donc de nous soutenir financièrement par un don. Tous les montants comptent. C'est dès demain que nous devrons avoir les moyens de préparer les contre-manifestations de la rentrée 2007. Nous avons besoin de vous pour cela. Il faut pousser Nicolas Sarkozy à appliquer nos idées et créer une contre-pouvoir face aux syndicats.

    N'hésitez donc pas à envoyer un chèque à l'ordre de Liberté Chérie à l'adresse suivante :

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    39 rue Henri Barbusse
    92 000 Nanterre

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  • Sondage - Présidentielle

    Sarkozy 53% (+1), Royal 47% (-1), selon BVA

    PARIS, 26 avr 2007 (AFP) - Deux jours après le premier tour de la présidentielle, 53% (+1) des électeurs avaient l'intention de voter pour Nicolas Sarkozy le 6 mai et 47% (-1) pour Ségolène Royal, selon un sondage BVA pour Orange et la presse régionale diffusé jeudi.

    C'est le dixième sondage réalisé depuis dimanche soir donnant M. Sarkozy vainqueur avec des scores allant de 51% à 54%.

    Il a été réalisé mardi, après que Mme Royal Ségolène Royal s'est déclarée disponible pour "un débat ouvert et utile" avec François Bayrou, sur la base de son pacte présidentiel.

    Selon BVA, l'ancien ministre de l'Intérieur serait devancé par Mme Royal dans l'électorat Bayrou.

    Sur 100 électeurs Bayrou du premier tour, 41 (-4) choisiraient Royal le 6 mai, 34 (=) voteraient Sarkozy et 11 (=) s'abstiendraient ou voteraient blanc. 13,5 ne savent pas (+3) et 1,2 refusent de répondre.

    M. Sarkozy ne bénéficierait que de 49% des voix lepénistes (contre 60% dimanche), 21% (contre 18,5%) choisissant Mme Royal, 22% s'abstenant ou votant nul. 7% ne savent pas et 2% refusent de répondre.

    Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion, "l'accentuation de l'avance de M. Sarkozy au second tour tient largement en fait à une inégale mobilisation des électeurs ayant voté pour l'un des six candidats de gauche éliminés de la compétition électorale".

    Un tiers de ces six candidats (de Schivardi à Voynet) n'apporteraient pas leur suffrage à la candidate socialiste.

    Celle-ci "court le risque de ne pouvoir concilier sa démarche en direction des électeurs centristes avec la nécessaire galvanisation des électeurs d'extrême-gauche", selon M. Sainte-Marie.

    71% des électeurs pensent que M. Sarkozy sera élu le 6 mai, opinion partagée par 59% de ceux qui expriment l'intention de voter Royal.

    40% des électeurs souhaitent la victoire de Mme Royal contre 46% celle de M. Sarkozy, 14% ne sachant pas.

    49% des Français (+14) souhaitaient mardi que François Bayrou ne donne pas de consigne de vote, ce que le président de l'UDF a annoncé mercredi, 28% (-7)  préférant qu'il appelle à voter pour Mme Royal et 20% (-5) qu'il appelle à voter Sarkozy.

    Chez les électeurs Bayrou, 55% (+7) étaient favorables à ce que ce dernier ne donne pas de consigne de vote, 33% voulaient que le leader UDF appelle à voter Royal (+4) et 11% qu'il appelle à voter Sarkozy (-9).

    43% des électeurs Bayrou considèrent que le programme de leur champion est aussi éloigné du programme de Mme Royal que de celui de M. Sarkozy, 39% estimant qu'il est plus proche de celui de Mme Royal et 12% qu'il est plus proche de celui de M. Sarkozy.


    Sondage réalisé mardi par téléphone auprès d'un échantillon de 955 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Notice détaillée disponible à la commission des sondages.
    eb/tm/jcc