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Blog - Page 16

  • Le déficit de l'Etat atteint 109 milliards d'euros fin juillet


    (c) Sipa

    Le déficit du budget de l'Etat français a plus que doublé au cours des douze derniers mois, atteignant 109 milliards d'euros au 31 juillet contre 51,4 milliards un an plus tôt, a annoncé, vendredi 4 septembre, le ministère du Budget.
    "L'écart d'une année sur l'autre (57,6 milliards d'euros) s'explique principalement par le poids de la conjoncture économique sur l'évolution des recettes, et à hauteur de 25,8 milliards, par l'effet des différentes mesures de soutien à l'économie", indique le ministère dans un communiqué.
    Au 31 juillet, les recettes du budget général de l'Etat s'établissent ainsi à seulement 133,8 milliards d'euros, contre 175 milliards à la même date en 2008, soit une baisse de 23,5%.
    Les recettes fiscales nettes accusent une baisse de 37,5 milliards sur un an, dont 11 milliards de manque à gagner liés aux mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance.

    Les recettes de l'impôt sur les sociétés dégringolent

    Hors plan de relance, le produit des recettes fiscales est en baisse de 26,5 milliards par rapport à 2008, ce qui permet de mesurer l'impact de la récession.
    La chute la plus marquée concerne l'impôt sur les sociétés, dont les recettes plongent de 87,5% sur un an. Alors que le fisc avait perçu 27,8 milliards d'euros au titre de l'IS fin juillet 2008, il a encaissé moins de 3,5 milliards un an plus tard.
    Les recettes de TVA accusent une baisse de 14,4% sur cette période, avec 66,7 milliards d'euros encaissés contre 78 milliards un an plus tôt.
    Seul l'impôt sur le revenu est en hausse, progressant de 0,7% pour atteindre 32,2 milliards d'euros.
    Quant aux dépenses totales de l'Etat (budget général et prélèvements sur recettes), elles progressent de 5,3% sur un an, atteignant fin juillet 215,2 milliards d'euros contre 204,4 milliards un an plus tôt.
    Les dépenses effectuées au titre du plan de relance s'élèvent à 8,5 milliards d'euros à la fin du mois de juillet, dont 3,6 milliards de remboursement anticipé du Fonds de compensation pour la TVA aux collectivités territoriales, indique le ministère du Budget.
    Hors plan de relance, les dépenses progressent de 1,1 milliard d'une année sur l'autre, une évolution "en ligne avec les prévisions de la loi de finances", affirme Bercy.
    Si les dépenses de fonctionnement, d'investissement et d'intervention s'envolent (de +10% à +17%), les dépenses de personnel sont en revanche en diminution (-1,6%) tandis que la charge de la dette (remboursement des intérêts) baisse de 5,8% grâce à une évolution favorable des taux d'intérêt.

  • Vers un arrimage du dinar à l’euro ?

     

    • Par Imededdine Boulaâba
    • La monnaie nationale face aux défis de la mondialisation...

      Devant l’extraordinaire croissance de la productivité dans les différents pôles de l’ordre capitaliste, issu de la déconfiture, voire du Waterloo idéologique du camp socialiste, les forces du marché, ultime expression du triomphe de l’individualisme, ont pris en main la destinée de la planète, pour le meilleur et pour le pire. L’intégration dans le système de l’économie-monde est devenue ainsi la priorité de toutes les nations encalminées, héritières vermoulus du modèle politico-social en vogue durant des décennies. La vedettisation du libéralisme est lancée. Haro sur l’Etat-mamma.

      Un positionnement avantageux de la Tunisie dans cet enjeu planétaire, suggèrent certains analystes (Comete Engineering, Brown, Deardoff et Stern), dépend de la vélocité, de l’efficacité des mesures de facilitation et d’ouverture, conduisant le pays vers le grand large de la mondialisation. Plus on prendra du retard à se mettre à niveau, plus les coûts de l’ajustement et du dégraissage seront élevés.

      Il est vrai aussi qu’en matière de manque à gagner, la diminution des ressources de l’Etat, avec l’effacement progressif des recettes douanières, va de pair avec la dépréciation de la monnaie nationale.

      Finalement, comme dirait la Fontaine, qui ne se soumet à aucun risque, n’a aucune chance de gain.

      Le dinar tunisien confronté à la libéralisation

      Le dinar tunisien, non convertible, confronté à une libéralisation du taux de change, ne peut que se déprécier tant qu’un nouveau taux d’équilibre ne sera pas atteint, taux qui satisferait la parité du pouvoir d’achat, du taux d’intérêt et de la balance des paiements.

      Le change a été libéralisé le 6 janvier 1993 et un assouplissement significatif est survenu à partir de 1994 (loi n°94-41 du 8 mars 1994) avec la décision de convertibilité courante du dinar, permettant désormais tout transfert au titre d’opérations courantes pour les non-résidents et un transfert limité (mais bien élargi par rapport aux périodes antérieures) pour les résidents. La Tunisie poursuit, à cet égard, une politique de taux de change flexible, en fonction des cours sur le marché international, du taux d’inflation national et de l’indice des prix.

      Quoique les transferts du secteur privé à hauteur de 5 millions de DT en 1995 dépassent actuellement les 10 millions, il ne s’agit pas encore d’un véritable marché financier émergent, mais la transition est en cours avec le passage d’un régime de change administré par rapport à un panier limité à quelques devises avec un contrôle strict, à un régime d’avantage flexible (crawling peg) par le choix d’un panier élargi à plusieurs devises sans intervention de la Banque centrale et avec une absence totale de contrôle pour les non-résidents et un contrôle très limité pour les résidents.

      Pour une déréglementation prudente

      Au fait, la restructuration du système financier et bancaire tunisien est la condition sine qua non de la poursuite de l’engagement du processus d’ouverture, de l’émergence d’un marché commercial de masse, du développement des entreprises innovantes et de la promotion d’une classe créative de financiers, d’inventeurs et de capitaines d’industrie, au service du progrès et de la cause de l’homme.

      Cela dit, la déréglementation, affirme un spécialiste, doit s’effectuer progressivement en raison du maillage du secteur bancaire avec le monde entrepreneurial et du balbutiement du marché financier tunisien. Le culte du secret chez les opérateurs économiques, la personnalisation de leurs relations avec les banquiers et la situation actuelle des titres attractifs font de la Bourse de Tunis, contrairement à celle d’Egypte ou de Casablanca, une structure encore marginale, dont le volume des transactions quotidiennes, nous dit Khaled Zribi, directeur général de CGF (stockbroker), est de l’ordre de 3 à 4 millions de DT environ.

      Ce n’est qu’à partir de 1998 que les investissements étrangers de portefeuille ont commencé à affluer sur le marché financier en Tunisie. L’évolution en ce domaine demeure encore lente. Les conclusions hâtives sont à éviter. Ce qui est clair par contre, c’est l’enclenchement d’un processus. Le marché financier émergent tunisien, balbutiant certes, s’organise et fait face.

      S’engagera-t-on, comme certains le réclament actuellement dans le pays -à l’instar de l’Equateur qui semble avoir gagné le pari de la dollarisation-, vers un arrimage du dinar à l’euro, ce qui pourrait constituer, au sud de la Méditerranée, affirme un analyste financier, une zone de stabilité basée sur l’euro avec des effets positifs à la fois sur les échanges, les IDE et l’investissement de portefeuille ?

      Quoi qu’il en soit, la question du positionnement financier de la Tunisie à l’échelle régionale ou internationale et le bon fonctionnement de son espace sont au cœur de ses velléités d’intégration dans l’économie-monde.

  • Les banquiers doivent-ils dénoncer leurs clients ?

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    http://www.lefigaro.fr/patrimoine/2009/09/01/05001-20090901ARTFIG00646-eric-woerth-determine-a-obtenir-des-informations-des-banquiers-.php

    Le gouvernement veut demander des informations sur les transferts financiers réalisés par des particuliers français vers des comptes de pays inscrits sur la «liste grise» des paradis fiscaux.


    Bientôt, ce seront les particuliers français qui se transfèreront vers d'autres pays !