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  • La Révolution Bleue

    Un Forum vient d'ouvrir sur le Net, un Forum où on organise la Résistance.

     

    La Résistance contre quoi ???

     

    La Résistance contre la chienlit, contre le trop plein d'impôts et de charges,

    contre les politiciens incapables.

     

    On organise la Révolution Bleue, seul mouvement d'avenir qui permettra la

    sauvegarde de la France, de son économie et de sa culture.

     

    Venez nous rejoindre, inscrivez-vous !

     

    http://revolutionbleue.ueuo.com/Forum/index.php

     

    Vive la Révolution Bleue, Vive la France !

  • La dégradation de l’enseignement

    La destruction programmée du système d’éducation conduira dans dix ans, si rien n’est fait, à la ruine de l’économie. On en connaît la cause: une théorie fumeuse élaborée par des apparatchiks de l’Education nationale.

    Le niveau de connaissances des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui entrent dans la vie active se dégrade d’année en année. La pauvreté de leur vocabulaire, aggravée par de nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, est si grande qu’il ont souvent du mal à se faire comprendre. Les phrases qu’ils prononcent et qu’ils écrivent sont confuses, au point qu’on est parfois obligé de leur faire préciser leur pensée. Leur pratique de l’anglais est encore pire. Quand ils ont à traiter des données numériques, ils sont incapables de tenir un raisonnement cohérent. Ils utilisent la calculette à tort et à travers, sans réfléchir. Ce comportement traduit de graves lacunes en français, en anglais et en mathématiques, pour ne pas parler d’autres matières comme l’histoire et la littérature française. Tel est le constat, à quelques exceptions près, des personnes qui les recrutent et qui les dirigent.

    La faute n’en incombe pas à l’université. Les professeurs d’université s’accordent à déplorer le faible niveau des étudiants au sortir du lycée. A leur tour, les professeurs de lycée se plaignent du faible niveau des élèves au sortir du collège. C’est tout le système scolaire qui est atteint d’une maladie dégénérative.

    On pourrait penser que cette maladie est provoquée par la société moderne, en particulier par l’empire de la télévision, d’internet et des jeux vidéo sur les jeunes générations. Il n’en est rien. Nous verrons ici que la politique menée depuis un quart de siècle pour réformer notre système d’Education nationale, loin de lutter contre les effets nuisibles des nouvelles technologies, est en réalité la principale cause de cette dégénérescence.

    Les symptômes d’abord. Au collège et au lycée, les professeurs observent chez la plupart des élèves un manque d’application, une paresse intellectuelle et une absence de discipline qui rend très difficile leur travail d’enseignants. Le problème est le même à l’université. Les étudiants n’ont aucun désir d’apprendre. Leur seule ambition est d’obtenir au prix du moindre effort un diplôme qui, espèrent-ils, leur permettra de trouver du travail.

    Et pourtant le taux de réussite au baccalauréat ne varie pratiquement pas depuis 1987, date à laquelle le ministre de l’Education nationale, Lionel Jospin, a fixé un objectif de 80 %. Rien d’étonnant, car pour tenir l’objectif les responsables des épreuves ont constamment descendu la barre. On comprend que le nombre de mentions « très bien » ait augmenté.

    « L’école, telle qu’elle fonctionne actuellement, demeure ce qu’ont voulu faire d’elle Jospin, Allègre et Meirieu en particulier. Ces responsables ont imposé l’utopie comme principe pédagogique au sein des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), dont ils sont les promoteurs », dit Liliane Lurçat (1).

    Cette utopie, en quoi consiste-t-elle ?

    Le but clairement formulé par les apparatchiks de l’Education nationale qui se prétendent experts en « sciences de l’éducation » est une rénovation totale de l’enseignement par l’effacement du passé. Leur théorie énonce que l’élève doit construire lui-même ses savoirs. Ceci implique l’abolition de la discipline et de l’émulation. L’enseignant doit mettre les élèves dans une situation dont ils ne peuvent sortir qu’en découvrant eux-mêmes les réponses. Donc plus d’enseignement magistral, plus de démonstrations au tableau, plus de textes à apprendre par cœur.

    Les écoles normales d’instituteurs ont été remplacées en 1991 par les Instituts universitaires de formation des maîtres, dont le champ d’action s’est étendu aux professeurs de collège et de lycée. L’IUFM a été conçu comme le principal instrument du programme de rénovation. Tous les futurs enseignants doivent y suivre une année de formation en alternance avec des stages dans un établissement.

    Les méthodes de l’IUFM peuvent être comparées au lavage de cerveau pratiqué sur les intellectuels chinois par les maoïstes. Les stagiaires sont obligés, sous peine de ne pas être titularisés, d’enseigner selon les principes qui leurs sont imposés par l’IUFM. Beaucoup d’entre eux, plus instruits et plus cultivés que leurs « maîtres formateurs », portent un regard critique sur les absurdités de l’idéologie qui anime cette soi-disant « science de l’éducation ».

    La réforme progresse lentement, mais sûrement, malgré la résistance héroïque de bon nombre de professeurs. Mais qu’adviendra-t-il quand ils seront tous à la retraite ? La ruine de l’éducation conduira à la ruine de l’économie. Dans dix ans, la France risque de se trouver au même rang qu’une ancienne République soviétique.

    Il est urgent de rétablir un bon enseignement du français et des mathématiques à l’école primaire. Les progrès suivront naturellement au collège, au lycée et à l’université. Pour cela, il faut neutraliser définitivement les apparatchiks de l’Education nationale, auteurs de ce système maoïste caractérisé par la médiocrité et le mensonge. Si l’on commence dès maintenant, les premiers résultats concrets n’apparaîtront que dans dix ans. Une génération aura été sacrifiée, mais les générations suivantes seront sauvées.

    (1) Laurent Lafforgue et Liliane Lurçat : La Débâcle de l’école.

    Voir aussi les sites

    http://www.refondation-ecole.net

    http://grip.ujf-grenoble.fr/spip

  • Propositions concrètes pour redresser les Finances publiques de la France en trois ans.

    Le premier Ministre a provoqué un choc salutaire en évoquant la faillite de nos finances publiques mais il n’a pas analysé les causes réelles de cette situation et surtout il n’a rien dit des mesures à prendre pour redresser la barque. Essayons donc d’entreprendre ce travail en espérant que nos propositions feront réfléchir les décideurs de ce pays.

    La cause majeure de la faillite annoncée réside dans le dérapage des comptes de la protection sociale. Depuis 2000, le PIB en valeur a augmenté de 22% (1). Dans le même temps, le budget général a faiblement progressé tandis que les dépenses des collectivités locales ont augmenté de 28% suite à une décentralisation ruineuse qui a favorisé tous les népotismes. Toutefois, la cause essentielle de nos difficultés se situe au niveau de la protection sociale: en 2005, ces dépenses atteignaient 505 milliards d’euros soit 29,6% du PIB (contre 400 milliards en 2000 et 27,9% du PIB). La protection sociale, qui représente la masse la plus importante des dépenses publiques, a donc augmenté plus vite que le PIB.

    Les postes « vieillesse »(178 milliards) et « santé » (222 milliards) ont cru rapidement (26 et 30%) pour des raisons démographiques bien connues et irréversibles (allongement de l’espérance de vie et départs en retraite des « baby boomers »). Il est clair que de telles évolutions sont intenables à terme dans le cadre des régimes existants. Les autres postes (maternité, emploi, logement, exclusion) soit 100 milliards au total correspondent à la distributions d’allocations à des catégories diverses au nom de la « solidarité » (Il s’agit en fait d’une solidarité internationale puisque les migrants du tiers monde avec 10% de la population totale bénéficient de 20% de ce montant. Se reporter à www.freeworldacadem y.com/globallead er/IMMIG. htm )

    Les médias indiquent que le déficit de la protection sociale atteindrait une dizaine de milliards. En fait, le trou est supérieur à 100 milliards. A l’origine, la protection sociale devait être financée par les cotisations salariales et patronales (C’est d’ailleurs pourquoi sa gestion est toujours paritaire avec les représentants de syndicats et des employeurs). Or, en 2005, les cotisations ne s’élèvent qu’à 345 milliards face à 505 milliards de dépenses, la différence étant couverte par des impôts affectés (CSG, CRDS, Taxe sur le tabac etc.) et par des contributions du budget en compensation d’exonération de cotisations. Les transferts entre budget de l’Etat, budget des collectivités locales et budget social, occultent donc le déficit réel du système.

    Pour rétablir l’équilibre, certains prétendent qu’il suffirait de relever le taux des cotisations ou d’augmenter encore les impôts. C’est très exactement ce que le Pouvoir a fait depuis 30 ans avec pour résultats la disparition des classes moyennes, le taux de prélèvement le plus élevé de l’Union européenne et des comptes sociaux toujours aussi dégradés. Taxer davantage entraînerait de nouvelles délocalisations et conduiraient tous les possédants à partir en rangs serrés vers d’autres horizons. Par ailleurs, plus on distribue « d’alloc » et plus on encourage la paresse comme mode de vie. Enfin, n’oublions pas que ce système absurde fonctionne comme une pompe aspirante de l’immigration subie.

    La protection sociale est donc la cause principale de nos difficultés économiques et il ne faut pas se tromper de diagnostic. Par exemple, le changement de statut des fonctionnaires ou l’unification du corps des inspecteurs et des receveurs au sein du ministère des finances ne permettraient pas à eux seuls de compenser des dérives qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros et se situent, pour l’essentiel, au niveau de notre trop fameuse «Sécu ».

    Au vu de ce diagnostic, nos propositions sont les suivantes:

    1-En premier lieu, il convient d’abolir le monopole de la sécurité sociale dans le domaine de la santé en laissant jouer la concurrence avec les assurances privées. Concrètement, le salarié pourra soit rester dans le système actuel, soit en sortir en s’assurant à une compagnie de son choix et obtenir en retour le reversement des cotisations salariales et patronales afférentes à ce poste. Comme on ne peut pas préjuger du libre choix des salariés, il est impossible de calculer l’économie possible mais s’agissant de ceux qui resteront dans le système actuel, il importe que les cotisations équilibrent les dépenses en toutes circonstances moyennant des franchises et des hausses des cotisations. En outre, la CMU sera supprimée, tout migrant ou touriste, hors UE, étant tenu de présenter à l’appui de sa demande de visa, une assurance couvrant tous les risques, y compris ceux de l’hospitalisation ou de la maternité.

    2-Le même principe devrait aussi prévaloir pour les retraites. J’ai montré à quel point le système par répartition, pièce maîtresse de la « solidarité », appauvrissait le salarié en lui interdisant toute capacité d’épargne et d’enrichissement (revoir sur ce sujet ma vidéo sur www.freeworldacadem y.com/bleue. htm). Toutefois, l’affaire s’avère ici plus complexe puisque les pensions actuelles sont payées en trésorerie par les cotisations des actifs. Si ces derniers avaient la faculté de choisir une retraite par capitalisation, on ne pourrait plus payer les retraites actuelles (220 milliards d’euros) d’où la nécessité de prévoir un système transitoire sur une longue période. Certes, il faudra de toutes manières, plafonner le montant souvent abusif des grosses retraites mais on ne peut pas demander à nos anciens de consentir de lourds sacrifices dans le seul but de distribuer davantage d’allocations aux « jeunes et autres grands frères »! Le règlement du problème posé par l’immigration- invasion représente dans ce domaine un préalable, et je ne prévois donc aucune économie sur ce poste.

    3-Suppression immédiate du RMI (7,6 milliards) et des indemnités de chômage (37,7 milliards) et remplacement par une indemnité versée aux personnes acceptant de remplir une mission d'utilité publique. Alors qu’il existe 400.000 emplois non pourvus, nous entretenons à ne rien faire des millions de fumistes, de bras cassés, de bois sans soif, de julots casse croûtes etc. Il est temps de remettre tout ce monde au travail ! Cette action présentera trois avantages: les services publics seront renforcés à moindre coût; tout chômeur recevra comme aujourd'hui une allocation ; seuls les nationaux français en bénéficieront puisque les fonctions publiques leur sont réservées dans le cadre de la législation actuelle. J’évalue l’économie ainsi réalisée à 25 milliards environ.

    4-Suppression des allocations familiales et de l’indemnité logement soit au total 60 milliards sur 3 ans avec en compensation un élargissement et un déplafonnement du quotient familial sur l’impôt sur le revenu. En effet, il faut en finir avec l’argent braguette. Il est absurde d’encourager les pauvres ou les immigrées à avoir une nombreuse progéniture, aux frais de la collectivité. En revanche, il est normal d’aider les familles qui peuvent éduquer leurs enfants dans des conditions acceptables.

    Ces différentes mesures se traduiront dès 2008 par une économie de 45 milliards, assurant ainsi l’équilibre budgétaire puis, toutes choses restant égales par ailleurs, par des excédents de 20 milliards en 2009 et de 40 milliards en 2010.

    On m’objectera que ces mesures vont accroître la pauvreté. Je pense surtout qu’elles inciteront beaucoup de gens qui n’ont rien à faire en France à rentrer dans leurs pays d’origine. Rien n’interdit à ces derniers d’aller constater dans d’autres pays si la soupe y est plus grasse! Il faut aussi en finir avec le misérabilisme ambiant: la grande pauvreté est moins choquante que la grande souffrance qui résulte de l’insuffisance des soins palliatifs par suite du manque de crédits. Au lieu de pleurnicher, les organisations caritatives pourraient retrouver leur rôle initial en gérant des hospices, en mobilisant les dames patronnesses, et en redonnant toute sa place à la charité privée. Il s’agit aussi de restaurer la solidarité familiale qui doit s’exercer notamment à l’égard des personnes âgées.

    On m’objectera aussi qu’elles risquent de diminuer la consommation. Certes, la consommation de ceux qui ne produisent rien devrait diminuer mais les allègements de cotisations permettraient à ceux qui travaillent de consommer davantage. Par ailleurs, ces mesures réduiraient les importations, relanceraient l’investissement et la croissance sur des bases saines et profitables aux français. De toutes manières, il est vain de disserter sur la justice, le mal, le bien, ou le keynésianisme: les caisses sont vides; point barre !

    Certes, ces mesures vont mécontenter environ 6 millions de personnes mais je crois me souvenir que notre Président a été élu par 21 millions d’électeurs. Il est donc temps de passer aux actes. De toutes manières, nous n’avons plus le choix.

    Gérard Pince
    http://gerardpince. blogspot. com

    (1) Tous les chiffres cités proviennent des tableaux de l’économie française-edition 2007 de l’INSEE.