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Notes:
(1) La faiblesse très relative de l'Euro par rapport au Dollar US constitue un énorme avantage compétitif pour les exportations de l'Eurozone et handicape au contraire les tentatives américaines de réduire le déficit commercial du pays (d'ailleurs le déficit commercial US s'est accru en Mars 2010). Les prochains mois vont voir cette détérioration s'accentuer. Source :
AP/NDTV, 12/05/2010
(2) Le Royaume-Uni s'est en effet de facto placé hors de cette protection. Pour notre équipe, c'est une étape de plus franchie par le Royaume-Uni en direction de la crise historique dans laquelle il va se débattre, tout seul, à partir de l'été 2010. Même le
Financial Times s'est fait l'écho de ce risque croissant. S'il faut faire une comparaison avec la crise du système bancaire de 2008, le Royaume-Uni ressemble de plus en plus à Lehman Brothers, pilier d'un système qui refuse de s'avouer qu'un opérateur si central puisse être aussi dangereusement affaibli et qui finit par provoquer un effondrement du système lui-même. Pour pousser l'analogie une étape plus loin, demandez vous qui va jouer le rôle d'AIG dans les semaines et mois qui suivront ? Source :
CNBC, 11/05/2010
(3) C'est en Juillet 2010 que la décision finale sera prise. Source :
France24, 12/05/2010
(4) Le 9 Mai 2010, les 27 ministres des finances de l'UE ont en effet été sommés d'endosser les décisions du sommet de l'Eurozone qui avait réuni la veille les seize chefs d'Etat et de gouvernement de la zone Euro, faute de quoi l'Eurozone agirait seule et laisserait donc les onze autres pays dépourvus de protection face à la crise financière. Seul le Royaume-Uni, par réflexe et du fait de sa crise politique, a refusé le « diktat » mais sans être en mesure de s'y opposer comme il aurait pu le faire il y a encore un an, avant que son influence ne commence à s'effondrer.
(5) Source :
RFI, 09/05/2010
(6) Non pas que Moscou ait quoique ce soit à voir avec les décisions prises à Bruxelles les 8 et 9 Mai
(7) Source :
Bretton Woods Project, 19/03/2008
(8) A ce sujet, LEAP/E2020 voudrait tordre le cou à la fable monétaire qui circule à longueur de médias économiques et reprise en cœur par la plupart des économistes : le fait de pouvoir dévaluer sa monnaie à « volonté » n'est pas du tout un facteur d'indépendance, ni un instrument constructif de sortie de crise ; bien au contraire. D'une part, ces dévaluations sont imposées par les « marchés », c'est-à-dire par des forces extérieures au pays dont la dernière préoccupation est l'intérêt du peuple concerné par la dévaluation ; d'autre part, ces dévaluations conduisent inévitablement à un appauvrissement du pays et à sa dépendance croissante vis-à-vis de ses partenaires aux devises plus fortes qui, dans un système de libre circulation des capitaux, peuvent acheter les « bijoux de famille » du pays à peu de frais. Le processus en cours dans l'Eurozone, qui impose en effet de difficiles cures d'austérité, est entrepris dans un cadre collectif avec pour objectif de permettre aux Etats concernés de rétablir des finances publiques saines tout en préservant les grands équilibres du modèle socio-économique européen. Face à l'Eurozone, le FMI n'est qu'un acteur secondaire, qui n'est là que pour apporter un peu d'expertise technique et quelques dizaines de milliards d'Euros d'appoint, dizaines de milliards qui sont une part bien modeste de la grosse contribution des Européens au FMI en 2010 : plus de 30% du total, contre à peine plus de 15% pour les Etats-Unis.
(9) Et ce n'est pas parce que c'est un Français qui le dit publiquement, à savoir Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité française des Marchés Financiers et ancien ministre des Affaires européennes, que c'est nécessairement faux. Source :
Le Figaro, 11/05/2010
(10) Comme le souligne fort justement Paul Mason dans son article publié sur la
BBC le 11/05/2010, les réactions des marchés vont affecter le Royaume-Uni et, en matière d'obligations, à la différence des actions, la taille des opérateurs peut faire toute la différence.
11) Il va être très intéressant de suivre le conflit avec la City que la coalition au pouvoir à Londres déclare vouloir ouvrir en annonçant qu'elle va morceler les grandes banques britanniques d'ici un an. Source :
Telegraph, 12/05/2010
(12) Source :
DailyMail, 04/05/2010
(13) Et nous ne nous attardons même pas sur l'émergence croissante de la « question anglaise » au sein d'un Royaume de plus en plus désuni suite aux « dévolutions » successives qui autonomisent de plus en plus l'Ecosse, le pays de Galles et l'Ulster. Il faut lire à ce sujet le très intéressant article de Tim Luckhurst, publié le 09/05/2010 dans
The Independent.
(14) Et même au-delà puisque David Cameron (43 ans) est le plus jeune premier ministre britannique depuis 200 ans et George Osborne (38 ans) le plus jeune
Chancelier de l'Echiquier depuis 125 ans. Cela suffira-t-il ? Rien n'est moins certain puisque les lecteurs du GEAB savent que nous estimons que la crise remet en cause un ordre du monde établi il y a près de quatre cents ans, instituant la City de Londres comme place financière mondiale. Peut-être faudra-t-il aller chercher des dirigeants britanniques aux qualités inconnues depuis plus de quatre cents ans ? Source :
Telegraph, 12/05/2010
(15) Signe des temps, l'Emirates Palace, l'hôtel le plus luxueux d'Abou Dhabi, vient de mettre en place le premier distributeur automatique de mini-lingots d'or, en lieu et place des traditionnels distributeurs de billets. Source :
CNBC, 13/05/2010