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euro - Page 2

  • De l'argent pour la galerie

    Claude Guillemain Les 750 milliards d'euros mis sur la table la semaine
    dernière par l'Union européenne et le FMI ne suffisent pas à rassurer
    les investisseurs face aux dettes de la Grèce, l'Espagne et le Portugal,
    notamment. «

    Le marché sait que les 750 milliards d’euros constituent de 'l'argent

    pour la galerie', car la moitié de cette somme doit encore être
    approuvée par les parlements» nationaux.

  • Panique en Europe : l’appel au secours de la Grèce

    Hier l’Agence de notation Standard & Poors a abaissé la note d’émetteur souverain du Portugal et rétrogradé la Grèce dans la catégorie « junk bond » [Euractiv.fr]. Conséquence immédiate : un mardi noir et de nouveaux pronostics alarmants pour les bourses européennes [Les Echos].

    Les tensions augmentent d’une heure à l’autre et les déclarations optimistes du Ministre des Finances grec laissent la place au désespoir et à la colère [Le Monde]. Les pressions d’Athènes sur l’action conjointe de la Commission européenne, de la BCE et du FMI n’aboutissent pas [Ouest France] et le gouvernement de Papandreou continue à assister impuissant aux tergiversations de l’Allemagne sur l’activation du plan de sauvetage.

    Pendant ce temps une date butoir s’approche à grand pas : le 19 mai prochain, une obligation grecque souveraine d’une valeur de 9 milliards d’euros arrive à échéance. Les tensions montent donc d’un cran, le gouvernement grec ne pouvant plus emprunter en raison de taux extrêmement élevés, comme l’a annoncé le Ministre des Finances Papaconstantinou.

    Depuis hier, la crainte généralisée repose sur la possibilité d’un effet domino en Europe, qui secouerait à son tour des pays plus exposés comme le Portugal, voire le reste de la zone euro.

    Pour répondre à l’urgence, le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy souhaite convoquer une réunion de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Eurozone, autour du 10 mai prochain, soit au lendemain des élections régionales en Allemagne [Le Figaro].

    Gageons qu'à cette date, la chancelière allemande soit plus souple quant à l’opportunité d’activer finalement ce plan de sauvetage tant attendu.

  • Wall Street manœuvre, la zone euro s'organise

     

    Plusieurs banques de Wall Street, incluant Goldman Sachs et JPMorgan Chase, auraient aidé la Grèce à dissimuler l'ampleur de sa dette durant les dix dernières années [leJDD]. En effet, selon le New York Times, elles auraient utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l'origine de la crise financière américaine [LeFigaro].

    Alors que Georges Papandréou, Premier ministre grec, a exprimé des regrets sur la réaction qu'il juge "pour le moins timorée" des Européens face aux attaques spéculatives contre son pays [LeMonde] à l'issu du Conseil européen extraordinaire du 11 février, la presse relaie largement la complicité des marchés qui aujourd'hui spéculent et poussent la Grèce vers la banqueroute.

    Les 27 ont trouvé un accord de principe pour fournir à la Grèce une aide financière d’urgence [Presseurop] qu'il faudra concilier avec l'article 123 du Traité de Lisbonne qui interdit les aides financières entre Etats membres. Il pourrait s'agir d'une aide intergouvernementale hors du cadre des traités.

    Ce matin, les ministres des Finances de l'Eurogroupe (zone euro) et de l'Ecofin (UE) chercheront à mettre sur pied une surveillance sans précédent de la politique économique de la Grèce [France2]. Cette première marque la naissance d'une gouvernance économique dans l'Union qu'il faudra probablement pérenniser.

    En savoir plus:

    Le Conseil européen au secours de la Grèce - Touteleurope.fr

    La zone euro se prépare à aider la Grèce - Touteleurope.fr

    Comparatif : Le déficit public dans la zone euro - Touteleurope.fr