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panique

  • Panique en Europe : l’appel au secours de la Grèce

    Hier l’Agence de notation Standard & Poors a abaissé la note d’émetteur souverain du Portugal et rétrogradé la Grèce dans la catégorie « junk bond » [Euractiv.fr]. Conséquence immédiate : un mardi noir et de nouveaux pronostics alarmants pour les bourses européennes [Les Echos].

    Les tensions augmentent d’une heure à l’autre et les déclarations optimistes du Ministre des Finances grec laissent la place au désespoir et à la colère [Le Monde]. Les pressions d’Athènes sur l’action conjointe de la Commission européenne, de la BCE et du FMI n’aboutissent pas [Ouest France] et le gouvernement de Papandreou continue à assister impuissant aux tergiversations de l’Allemagne sur l’activation du plan de sauvetage.

    Pendant ce temps une date butoir s’approche à grand pas : le 19 mai prochain, une obligation grecque souveraine d’une valeur de 9 milliards d’euros arrive à échéance. Les tensions montent donc d’un cran, le gouvernement grec ne pouvant plus emprunter en raison de taux extrêmement élevés, comme l’a annoncé le Ministre des Finances Papaconstantinou.

    Depuis hier, la crainte généralisée repose sur la possibilité d’un effet domino en Europe, qui secouerait à son tour des pays plus exposés comme le Portugal, voire le reste de la zone euro.

    Pour répondre à l’urgence, le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy souhaite convoquer une réunion de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Eurozone, autour du 10 mai prochain, soit au lendemain des élections régionales en Allemagne [Le Figaro].

    Gageons qu'à cette date, la chancelière allemande soit plus souple quant à l’opportunité d’activer finalement ce plan de sauvetage tant attendu.