Plusieurs banques de Wall Street, incluant Goldman Sachs et JPMorgan Chase, auraient aidé la Grèce à dissimuler l'ampleur de sa dette durant les dix dernières années [leJDD]. En effet, selon le New York Times, elles auraient utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l'origine de la crise financière américaine [LeFigaro].
Alors que Georges Papandréou, Premier ministre grec, a exprimé des regrets sur la réaction qu'il juge "pour le moins timorée" des Européens face aux attaques spéculatives contre son pays [LeMonde] à l'issu du Conseil européen extraordinaire du 11 février, la presse relaie largement la complicité des marchés qui aujourd'hui spéculent et poussent la Grèce vers la banqueroute.
Les 27 ont trouvé un accord de principe pour fournir à la Grèce une aide financière d’urgence [Presseurop] qu'il faudra concilier avec l'article 123 du Traité de Lisbonne qui interdit les aides financières entre Etats membres. Il pourrait s'agir d'une aide intergouvernementale hors du cadre des traités.
Ce matin, les ministres des Finances de l'Eurogroupe (zone euro) et de l'Ecofin (UE) chercheront à mettre sur pied une surveillance sans précédent de la politique économique de la Grèce [France2]. Cette première marque la naissance d'une gouvernance économique dans l'Union qu'il faudra probablement pérenniser.
En savoir plus:
Le Conseil européen au secours de la Grèce - Touteleurope.fr
La zone euro se prépare à aider la Grèce - Touteleurope.fr
Comparatif : Le déficit public dans la zone euro - Touteleurope.fr