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Blog - Page 32

  • Une forêt inconnue découverte grâce à Google Earth

    singe_nezrouge.jpgEn voulant délimiter une zone de protection de la nature au Mozambique, des scientifiques britanniques ont visualisé une zone de forêt d’environ 80 km2 qui n’avait jamais été cartographiée ou explorée jusqu’à présent. Sur place, ils ont découvert des centaines d’espèces inconnues. 
    Sur Google Earth, ce sont les coordonnées d’une forêt, une zone de 80 km2 dans le nord du Mozambique, qui n’avait jusque-là jamais été ni cartographiée ni explorée. Un espace sans trace d’activité humaine, les populations qui vivaient aux alentours ayant fui avec la guerre civile. Une découverte rendue possible grâce à internet.

    Parce qu’ils voulaient délimiter une zone de protection de la nature au Mozambique, des scientifiques britanniques du Royal Botanic Garden de Kew ont utilisé Google Earth, le logiciel qui compile des images aériennes et satellites et permet de visualiser la Terre et de zoomer sur certaines régions. C’est là qu’est apparue une zone d’une couleur différente des autres.

    « A quelque 1.600 mètres d’altitude, il est rare de tomber sur une forêt aussi bien préservée », explique le biologiste du jardin botanique de Kew, Jonathan Timberlake, sur le site internet de la Fondation 30 Millions d’amis, « L’homme a souvent remodelé le paysage pour utiliser les terres à des fins agricoles, ou pire, comme champ de bataille. » Le mont Mabu a échappé à ces fléaux, servant principalement de refuge aux paysans fuyant la guerre civile qui a marqué le Mozambique de 1975 à 1992.

    Cette montagne a fait sa première apparition sur Google Earth en 2005. Il a ensuite fallu trois bonnes années de recherches sur la terre ferme pour en définir exactement l’emplacement. Jonathan Timberlake s’est lancé dans l’aventure à la tête d’une expédition de 28 personnes aidées de 70 porteurs.

    « Au pied du mont Mabu, il n’y a aucune trace de civilisation. La route se perd dans les bois et il faut continuer notre périple à pied », raconte encore Jonathan Timberlake. « Mais c’est de la forêt dense, alors nous avons demandé l’aide de pisteurs et de chasseurs locaux qui ont marqué notre chemin mètre après mètre. »

    « C’est au fur et à mesure de notre marche que nous avons découvert le miracle du mont Mabu », se souvient le biologiste. « Il y avait là des centaines et des centaines d’espèces de plantes qui nous étaient inconnues. Nous avons ramené trois nouvelles espèces de papillons, une nouvelle espèce de serpent de la famille des vipéridés et plusieurs espèces d’oiseaux inconnues. »

    De retour en Angleterre, Jonathan Timberlake s’est attelé à la tâche : répertorier, comparer, nommer chacune de ses découvertes. Un travail de fourmi, lent et minutieux, mais nécessaire. « Si cette expédition répond à toutes nos attentes nous pourrons nous lancer dans d’autres aventures. » Jonathan Timberlake a déjà deux autres visites de sites méconnus du profane en vue. Toujours au Mozambique, mais le long des berges du lac Malawi.

    D’ores et déjà, les scientifiques britanniques ne cachent pas leur crainte que cet espace préservé devienne une source de convoitise…

    afp

  • Pourquoi le système financier français survivra

    15 octobre 2008

    Si la crise économique risque de laisser des traces, il demeure une lueur d’optimisme. Si le système financier mondial semble s’écrouler, il reste des raisons d’espérer. Alors que le discours ambiant tient de l’avis de tempête (non sans raison), fidèle à mon envie de marcher à contre-courant, j’ai voulu montrer ce qui va bien. C’est pour cette raison que je vais parler du système financier français.

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, les banques et les assurances françaises ont de grandes chances de survivre à la crise et d’en sortir plus forte. Cela n’est pas une affirmation sortie du cerveau d’un illuminé, mais un avis qui fait son chemin dans les milieux financiers. Cet avis repose sur le raisonnement suivant.

    Les banques américaines et anglaises sont en difficulté en grande partie parce qu’elles avaient acheté trop de crédit subprime. Lorsque la finance s’est aperçu que ces crédits n’étaient pas solvables, la crise a commencé. Mais ces crédits avaient déja infiltré une très grande partie du système financier mondial. Au contraire, les banques françaises ont consommé ces crédits avec beaucoup de réserves et de modération. Critiquées pour leur gestion de “bon père de famille” à l’époque de la montée de la bulle, elles sont maintenant les seules (ou presque) à se montrer en bonne santé.

    De plus, contrairement aux grandes banques qui ont fait faillite ou sont en difficulté, comme Fannie Mae ou Lehman Brothers, les banques françaises sont dites universelles. Les banques sus-citées reposaient essentiellement sur le marché du crédit et de l’investissement. Elles tiraient leurs revenus des prêts et des cours des bourses mondiales. Au contraire, les banques françaises faisaient de l’assurance, les assurances françaises faisaient de la banque. Elles proposaient un large choix de produits. Elles reposaient plus sur les épargnes de leurs clients et sur leurs primes d’assurance que sur l’évolution de la bourse. Ce qui contribue aussi à leur bonne santé. Cela est illustré, par exemple, par le fait que BNP Paribas est en passe de racheter Fortis et que AXA compte profiter de l’affaiblissement de AIG. Si le cours des actions de nos banques et de nos assurances font du yo-yo, cela est surtout dû à la volatilité des marchés.

    Bien sûr, l’horizon n’est pas dégagé pour la finance française. Il reste un problème majeur que rencontre toutes les banques mondiales : le manque de liquidité. Cela encourage les banques à augmenter leurs taux d’intérêts et donc à prêter moins. Cela se traduit par une baisse de l’activité des industries, qui étaient habituées à finir leurs fins de moi et à investir à crédits. De plus, la récession qui est maintenant officielle et bien réelle nous fait entrer dans un cercle vicieux où la demande va baisser, qui va entraîner une baisse de l’offre, qui va entraîner une baisse de la production qui aura pour résultat une hausse du chômage, qui entraînera une baisse de la demande … La solution est bien sûr, à la suite de Keynes, de favoriser la reprise avec l’injection de liquidités dans le marché financier et aussi (et surtout) de redonner la confiance.

    Il reste que, comme l’affirme le Financial Time, à la sortie de la crise, il y a de fortes chances que la finance française soit érigée en modèle. Paris acquierrait de cette manière une plus grande importance sur la place financière mondiale, et l’influence de la France connaîtrait ainsi des jours nouveaux.

    Yves Corneille

    Source : http://afe-blog.com/

  • Money as debt



    L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.

    La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

    D'ou vient tout cet argent ?

    Comment peut-il y avoir TANT d'argent à preter ?

    La réponse est... qu'il n'y en a pas.

    De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

    S'il n'y avait PAS DE DETTE
    Il n'y aurait PAS D'ARGENT

    Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'etes pas le seul ou la seule.
    Très peu de gens comprennent ce système, meme si nous sommes tous touchés.

    Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous
    Nous vous présentons le chef d'oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son francaise et textes en francais !
    Distribué en DVD par bankster.tv