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  • Pour un nouvel élan libéral

    1037505738.jpgChers amis libéraux,

    Une AG s'est tenue le 5 mars dernier afin d'élire le Bureau d'Alternative Libérale. Pour que les résultats d'une élection soient acceptés sereinement par tous les adhérents, celle-ci doit se dérouler conformément aux règles. Pour un parti qui se veut libéral, ce respect des règles est évidemment d'autant plus important que le respect du droit est l'un des piliers du libéralisme. Or, comme l'avez peut-être déjà appris, nos statuts n'ont pas été respectés dans le cadre de l'Assemblée Générale du 5 mars dernier, puisque plus de la moitié des votes décomptés n'auraient pas dû être pris en compte. J'avais pourtant saisi la Commission Electorale et le Conseil National de ce problème bien avant la tenue de cette élection. Nos commissaires aux comptes, le Président de la Commission Electorale et même le Bureau ont confirmé l'illégalité du processus électoral.

    Cependant, le prestataire externe qui gère notre communication et l'outil informatique du parti et de vote sur Intranet est, depuis longtemps, un proche d’Edouard Fillias et de Sabine Herold-Fillias (un de ses colistiers en a même été le co-dirigeant). De façon inouïe, avec l'aide de ce prestataire et à travers l'outil informatique, Sabine Herold-Fillias contrôle l'ensemble de la vie de ce parti et les communications adressées aux adhérents et à la presse, ce  qui était d'ailleurs l'une des raisons de la situation actuelle.

    C'est dans ce contexte que le forum de l'Intranet a été fermé et que la plupart des cadres dirigeants du parti qui m'ont soutenu se sont vu couper leurs accès aux informations essentielles à la vie du parti. La Commission Electorale de notre formation s'est vue elle-même retirer tous ses droits d'accès aux informations nécessaires pour contrôler les irrégularités dénoncées !

    La situation du parti est absurde, puisque l'élection est illégale et que  je demeure donc Président, alors même que Sabine Herold Fillias revendique également la présidence. En outre, je sais que certains d'entre eux vous préparent des recours à la fois internes et judiciaires contre le processus électoral. La situation va donc encore s'envenimer.

    Je lance donc un appel, à ceux qui ont voté pour ma liste et mon projet, mais aussi à tous ceux qui sont choqués par cette invraisemblable situation. Je souhaite en effet rassembler autour de mon équipe et des nombreux cadres du parti qui se sont déjà manifestés pour soutenir cette initiative, les militants qui croient en un projet de parti libéral géré de façon démocratique et professionnelle, exempt des pratiques de pouvoir et d'opacité mises en oeuvres par Edouard Fillias et Sabine Herold-Fillias au cours des deux dernières années.

    Manifestez votre soutien à ce projet tout simplement en m'écrivant, afin  que je puisse vous tenir informés des suites qui lui seront données dès que l'imbroglio actuel sera résolu.

    Aurélien Véron

    Source: http://aurel.hautetfort.com/

  • BUG

    Quand la droite est au pouvoir, elle se débrouille pour perdre les régions, puis après les municipales. Neuf mois après la vague bleue qui a ébranlé la démocratie « sauvagement déstabilisée » d’après les commentateurs du moment, c’est à une vague rose que nous assistons à l’occasion de ces municipales. C'est comme si la droite était génée d'être au pouvoir, fondamentalement maladroite à force d'être mal à droite. D'ailleurs, dans de nombreuses communes, alors que la gauche allait chercher des voix avec l'extrême-gauche, la droite n'osait pas même s'afficher. Comment peut-on gagner une bataille électorale quand on a honte de ses propres valeurs ?
    Vu de l’étranger, les français restent décidément une énigme. Dans l’euphorie, ils installent au pouvoir un nouveau président de la république et un nouveau gouvernement avec une large majorité. Sitôt que ce gouvernement cherche à appliquer son programme, ils descendent alors dans la rue pour l’empêcher d’agir, sautant sur la première élection venue pour exprimer leur déception et imprimer un changement de cap. Comment sanctionner une politique qui n'a pas été appliquée à force d'être dénaturée ?
    Evidemment, la gauche se fait fort de récupérer ce mécontentement, n’imaginant pas même une nanoseconde que l’on peut être déçu de Sarkozy parce qu’il n’a pas appliqué les réformes attendues, jouant le jeu d’une ouverture qu’il n’avait pas annoncé, remettant en selle les mammouths du PS, cédant devant tous les corporatismes et pactisant avec les partenaires sociaux revanchards. Si c’est pour avoir une fausse droite au pouvoir, autant remettre en selle une vraie gauche, fière de ses aspirations socialistes et de ses valeurs collectivistes.

    Pendant quelques semaines, le monde avait retenu son souffle. La France revient ! Les français avaient enfin compris qu’ils devaient comme les autres pays entrer de plain pied dans le monde globalisé, sans complexe et sans crainte. C’était trop beau pour être vrai. Je ne sais si je dois continuer sur le registre de l'espérance ou revenir en résistance.
    Après ce court instant de lucidité qui ne devait pas se prolonger, les français ont retrouvé leurs réflexes ancestraux, conflits sociaux après conflits sociaux, manifestations après manifestations, revendications insatiables après revendications. Entre des vacances de Noël qui battent des records de dépenses de jouets électroniques et les vacances de ski qui voient les 4x4 s’entasser sur les routes de l’hexagone, ils ne manqueront pas de pleurer sur leur pouvoir d’achat. La gauche a le talent pour exploiter cette misère morale avant d’être économique, en présentant la droite comme le parti des nantis tandis que l’UMP cherche vainement une ouverture avec une gauche congénitalement hostile. De son côté, le MODEM pactise ici avec l’UMP et là avec le PS tandis que Besancenot ironise sur la fin du libéralisme. C’est comme si la vie politique française étaient coincée dans un inextricable bug.

    Evidemment, inutile d’insister sur le fait que, pendant ce temps, de scrutins en scrutins, d’analyses politiciennes en commentaires d’experts, de vagues bleues en vagues roses, les problèmes de fond qui emprisonnent notre pays dans une trappe à sous-développement ne sont jamais réglés.

    Jean-Louis Caccomo

    Perpignan, le 10 mars 2008

    http://caccomo.blogspot.com/

    http://cozop.com/chroniques_en_liberte

  • Nous ne sommes pas responsables de cette élection

    Sabine Herold élue présidente d'Alternative Libérale
    Alternative Libérale (Communiqués de presse) - Paris,France
    L'équipe menée par Sabine Herold, cofondatrice et porte-parole d'Alternative Libérale, a été élue hier à la tête du parti avec 54% des voix des adhérents ...

    Nous ne sommes pas responsables de cette élection.
    Il ne faut pas baisser les bras.
    Mieux vaut continuer à écrire (et à agir) en dehors d'AL. Pourquoi ne pas travailler avec les Réformateurs?
    Claude Guillemain
    "De ce que, pour sauver sa propre vie, cet homme cherche à ôter la vie à ses adversaires, on ne saurait conclure que c'est là une bataille qu'il a lui-même choisie. De la même façon, dans les batailles par le bulletin de vote - bulletin qui n'est qu'un simple substitut de la balle de pistolet - , de ce qu'un homme utilise le vote, seul moyen qu'il ait de se sauver, on ne saurait conclure que c'est là une bataille dans laquelle il s'est volontairement engagé; qu'il a volontairement mis en jeu tous ses droits naturels, comme une mise balançant la mise des autres, mise qu'il va perdre ou gagner par la simple force du nombre".
    Lysander Spooner
    "No Treason"