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  • Interview d’Aurélien Véron, président d’Alternative libérale



     7745ded734eee9507d4515ef03460537.jpgPeux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours (personnel, professionnel, politique) ?

    38 ans, père d’une fille en 2e année de prépa, cadre bancaire depuis 1991. Peu attiré par la politique, je me suis intéressé au libéralisme vers 2003, lors des grèves contre la loi Fillon. Les propos d’Alain Madelin que j’avais pu lire dans la presse m’avaient toujours paru très sensés, sans que je cherche à en savoir plus jusque-là. L’organisation de la manifestation du 15 juin 2003 « contre les blocages, pour les réformes » m’a plongé directement dans le bain de l’activisme libéral. L’association Liberté chérie, que j’ai présidée pendant un an en 2006, permettait enfin d’agir pour marquer les médias et développer un discours nouveau auprès du grand public. Je me suis aussi impliqué dans les Cercles libéraux d’Alain Madelin, qui m’ont beaucoup appris. Grâce à l’émergence d’une blogosphère active et de forums importants comme liberaux.org, de solides réseaux militants se sont enfin rapidement développés.

    Comme un certain nombre de libéraux, je me suis rendu compte qu’à côté des associations de terrain comme Liberté chérie, des Think Tanks comme l’Ifrap ou des groupes de pression comme Contribuables associés, il manquait un parti pour occuper l’arène politique. En 2006, nous avons donné naissance à Alternative libérale sans élus ni ressources autres que les nôtres.

    Aujourd’hui, Alternative libérale devient la référence libérale de la sphère politique. Si nous sommes encore une petite formation, peu connue du grand public, notre impact commence à être réel. Plusieurs personnalités politiques cherchent à travailler avec nous pour bénéficier de la richesse de nos réflexions, de nos propositions et de notre capacité militante.

    Pascal Salin définit dans son livre Libéralisme, un libéralisme humaniste et un libéralisme pragmatique (ou utilitariste, qui met une dose de libéralisme quand ça l’arrange, et maintient la contrainte étatique quand ça l’arrange), pour montrer que seul le libéralisme humaniste est cohérent, dans un souci de ne plus utiliser la contrainte comme moyen d’échange. Quelle est ta position sur ce point ?

    L’opposition entre libéralisme éthique et utilitariste n’est pas si simple. Une bonne pédagogie associe souvent les deux approches en fonction du sujet ou de l’interlocuteur. Personnellement, je ne crois pas que la pensée libérale offre des réponses à tout, et surtout des réponses uniques à des questions spécifiques. Dans un environnement profondément étatique et encore hostile à notre pensée, la réflexion des libéraux doit porter sur les points névralgiques de notre « modèle social » qu’il est réaliste d’attaquer, et sur les attentes insatisfaites des Français auxquels notre discours apporte une réponse. Inutile, selon moi, d’aborder des thèmes trop déstabilisants ou trop abstraits tels que la fin du monopole des banques centrales. Il y a suffisamment à faire avec, par exemple, nos propositions sur l’école, le statut de la fonction publique dans la réforme de l’Etat ou sur les corporatismes.

    Cela ne m’interdit pas d’approfondir ma réflexion personnelle avec la lecture de Mises ou de Hayek. Mais l’action politique consiste à dialoguer avec un public qui se fiche de la pensée libérale et qui ne s’est jamais posé de questions aussi fondamentales et abstraites. Le convaincre exige davantage de talent pédagogique que philosophique. Deux grands auteurs classiques ont choisi cette approche de vulgarisation destinée au grand public : Frédéric Bastiat avec Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas et, plus récent, Henry Hazlitt avec L’Economie politique en une leçon.

    N’y a-t-il pas un paradoxe à vouloir être élu quand on est libéral ? Puisque le libéralisme dénonce dans une large mesure la contrainte étatique, et l’intrusion des pouvoirs publics dans les affaires privées...

    Compte tenu du degré d’étatisme en France, les libéraux ont encore une marge considérable avant d’entrer dans des considérations plus pointues au sujet du périmètre “naturel” des pouvoirs publics. Plus concrètement, mon engagement politique a d’abord pour ambition de réduire le poids de l’Etat, et nous avons de la marge dans cette voie. Pour vous montrer à quel point nous aimons scier la branche sur laquelle nous sommes assis, nos candidats aux cantonales proposent la suppression des Conseils généraux pour en attribuer les compétences aux communes ou aux régions. Etre élu pour supprimer son mandat, c’est osé. Le message passe de mieux en mieux dans l’opinion publique, et je suis heureux de voir que le rapport Attali l’a repris.

    Bref, comptez sur nous pour assumer pleinement notre programme de réduction de l’Etat.

    Le contexte français, avec un Etat très fort et très présent, semble très défavorable aux libéraux : si on cumule le nombre de fonctionnaires, au nombre de ceux qui récupèrent de l’argent de la redistribution étatique, cela fait tout de même beaucoup de potentiels opposants à des réformes vraiment libérales. Comment comptez-vous convaincre les Français de voter pour vous ?

    Je ne crois pas que ce soit le poids de l’Etat qui rende les Français plus hostiles au libéralisme que nos voisins. De nombreux pays sont beaucoup plus libéraux avec des Etats forts. Je vois surtout notre inculture économique à l’origine de cette appréhension. Enseignants, journalistes et artistes ne comprennent pas les rouages de l’échange. Ils s’enferment dans leurs propres contradictions qu’ils ne cessent d’enseigner et de diffuser aux Français depuis des générations.

    L’échiquier politique est très en retard sur l’opinion, c’est pourquoi Alternative libérale a un réel potentiel. La droite reste profondément conservatrice et méfiante à l’égard du capitalisme et de la mondialisation. La gauche française reste anticapitaliste pour des raisons historiques. Vivant une crise profonde, elle est en train de se transformer dans la douleur. Elle se rend compte qu’elle va devoir choisir entre une ligne anticapitaliste idolâtrant Bové, le Che et Chavez, et une gauche sociale-démocrate beaucoup plus proche du libéralisme. L’émergence d’une gauche qui accepte l’économie de marché, la concurrence et le risque devrait avoir un profond impact culturel sur les Français. Mais ce n’est pas pour tout de suite, et les quelques hommes politiques ouverts aux idées libérales se trouvent encore au centre droit.

    Deux tendances me donnent de l’espoir : la forte croissance du nombre d’expatriés offre aux familles des témoignages directs bien plus efficaces que tous les discours du monde. Ensuite, internet a ouvert les volets en grand, permettant à tous d’aller regarder ailleurs. Dans un monde profondément attaché à la liberté, l’anachronisme de notre modèle commence à apparaître clairement aux Français, ainsi que les risques qu’il leur fait courir à terme. Et ils apprennent vite. Je suis très optimiste pour les années à venir.

    Je suis d’accord avec les fondements philosophiques du libéralisme. Une seule question me turlupine : le libéralisme défend un droit strict à la propriété privée (propriété de soi, propriété du fruit de son travail, etc.). Un enfant battu et détruit par sa famille doit-il être considéré comme nécessitant une protection particulière, à ce titre ? Qui organisera son “sauvetage” ?

    Un enfant a des droits fondamentaux indiscutables, l’autorité parentale n’est pas illimitée. La justice doit pouvoir être saisie pour déterminer s’il y a atteinte à ces droits ou non, notamment si cette atteinte est le fait des parents. Par qui, comment ? C’est un sujet extrêmement délicat pour lequel je n’ai pas de réponse simple et tranchée. Il est surtout important que des institutions dédiées puissent assurer la relève de l’éducation des enfants lorsque les parents ont commis des actes graves à leur égard. Je crois nettement à l’avantage d’institutions privées ou semi-privées sur un organisme public comme la DDASS. Elles assurent leur mission sous le regard vigilant de leurs membres contributeurs alors qu’au sein d’un organisme public, personne ne connaît la notion de responsabilité.

    Quelles sont, pour toi, les champs d’action légitimes de l’Etat ?

    Dans un monde idéal, cette question ne se pose pas puisqu’il est sans Etat. Mais cette utopie relève du conte de fées. D’un point de vue plus pragmatique, je pense que l’Etat doit continuer à superviser le pouvoir de la justice et la sécurité tant intérieure qu’extérieure, ce qui n’est nullement contradictoire avec l’émergence de tribunaux privés, par exemple de proximité, ou le développement des sociétés de sécurité. A mon sens, l’Europe est l’échelon nécessaire pour assurer notre défense extérieure et prendre en main notre politique étrangère.

    A titre personnel, je suis attaché à l’accès général à l’enseignement et à l’universalité d’une couverture santé couvrant les soins essentiels. Sans réaliser lui-même ces services, l’Etat doit pouvoir les garantir à tous. Je crois au rôle redistributif de l’Etat, même simplifié et allégé, tant que la société civile n’est pas en état de prendre le relais, par exemple sous la forme de l’impôt négatif de Milton Friedman.

    Merci beaucoup à Aurélien Véron pour ses réponses directes et lucides ! N’hésitez pas à rebondir sur ces sujets en commentaire !

  • Pour une Alternative Libérale

    Chers amis,

    Je ne connais pas Aurélien Véron personnellement, je n’ai eu de contact avec lui que par mail interposé alors qu’il défendait Édouard Fillias contre quelques vérités que j’avais à dire à son propos. J’avais pris cette fidélité pour un aveuglement, je suis donc favorablement étonné par sa réaction qui est celle d’un homme intègre face aux menées de l’ex-président.

    Oui la tentative actuelle de coup de force menée par l’ex président de ce que je considérais jusqu’à présent comme son fan-club témoigne d’un changement qui m’amène à réviser mon jugement sur ce parti et à l’appeler véritablement Alternative Libérale.

    Je sais que beaucoup de Libéraux et de Libertariens non membres de cette structure pour en avoir démissionné ou n’y avoir jamais adhéré suivent comme moi ce qui se passe au sein du bureau d’AL et se félicitent de la volonté d’affranchissement de cette structure qui a, depuis Liberté Chérie, servi à gérer les ambitions politiques d’un opportuniste.

    Ma conviction, de l’extérieur, est qu’Aurélien Véron fait face à une véritable cabale pour ne pas vouloir jouer le rôle d’homme de paille qui lui était réservé. Cette conviction qui est la mienne se renforce des attaques personnelles tenues par les démissionnaires du bureau dans une plume qui est bien du style de l’ancien président d’AL.
    « C'est oublier un peu vite que c'est ce dernier, fondateur du parti (Fillias), qui lui a proposé de devenir président l'année dernière, l'a soutenu et a construit ce bureau avec lui, dans une logique de transition et de consensus politique. »
    Autrement dit, après l’échec de sa stratégie Bayrou – qui aurait pu lui assurer un avenir politique – , Édouard Fillias, face à une hémorragie d’adhérents, a dû prendre du champ. Il fut contraint d’abandonner pour la forme la présidence du mouvement tout en pensant continuer à le contrôler par personne interposée. Le courrier d’Aurélien confirme d’ailleurs la faculté de blocage de toutes ses initiatives : « Je n'ai enfin jamais pu reprendre la main sur la gestion de notre site Internet, dont j'attends toujours des mises à jour importantes  par David Poryngier.  Quant à la gestion des médias, j'ai pu constater que Jean-Paul Oury pouvait stopper toute communication sur un simple geste d'Edouard Fillias, même en plein milieu d'une action d'importance qui
    rendait son obstruction périlleuse. »

    Le cœur du problème semble donc être là, Fillias veut récupérer son joujou qu’il a cru ne jamais lâcher.

    Car il faudrait être bien naïf pour croire aux procès d’incompétence ou de droitisation qui sont faits à Aurélien Véron, surtout quand un tel procès vient de gens qui se boboïsent à gauche entre Bayrou et Delanoë.

    Personnellement je ne connais pas de Libéraux et encore moins de Libertariens de gauche et pour être dans un milieu hostile (l’enseignement) je sais bien que le tropisme antilibéral est davantage de gauche que de droite, et que l’intelligentsia de gauche elle-même préférerait encore Sarkozy ou Le Pen à nous. Maintenant qu’un boulevard pour une carrière politique soit davantage ouvert au centre gauche qu’ailleurs je veux bien le concevoir, mais nul Libéral ne saurait s’y engager.

    Je ne m’étends donc pas sur les accusations surtout quand elles commencent par : «  c'est par des indiscrétions que nous avons appris », « nous avons eu vent de réunions de travail », « Nous n'avons découvert ces intentions que par des bruits de couloirs », rien à dire non plus sur la complainte du genre : avec moi c’était mieux qu’avec lui. Tout cela n’est décidément pas très sérieux, d’autant qu’établir des contacts n’implique pas de soutenir comme nous l’a seriné sur tous les tons un certain président d’AL  il y a quelques temps de cela.

    Enfin connaissant Édouard Fillias depuis 2001, je ne vais pas rabâcher les mises en garde que j’ai déjà eu l’occasion d’émettre depuis 2003 devant les agissements d’Édouard Fillias - Qu’il s’agisse de ses trahisons répétées envers les Libertariens lors de la manif contre les grèves de 2003 et de son blocage de la campagne contre l’instrumentalisation des élèves en 2005,  de sa faculté à s’attribuer des actions qui n’étaient pas les siennes ainsi que de sa volonté « sans rire » d’entrer un jour dans le dictionnaire - . Tout cela pour dire que j’ai l’impression que le portrait carriériste et ingrat d’Aurélien Véron correspond en fait à quelqu’un d’autre.

    L’affaire me paraissant entendue il appartient désormais aux adhérents d’AL de trancher. Je voudrais leur dire qu’Alternative Libérale sans son ex-président a un avenir. Beaucoup de Libéraux de Libertariens pourraient alors agir dans une structure unitaire assainie dont ils se méfiaient jusqu’à présent, il faut donc donner sa chance à Aurélien Véron.

    Prégentil

    Le site ADEL
    http://libertariens.cjb.net

  • Convocation pour une Assemblée Générale Extraordinaire dimanche 17 février 2008

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    Convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire

    Objet : dissolution du Bureau

    Date : dimanche 17 février 2008

     

    Chers membres d’Alternative Libérale,

    Le 28 octobre dernier, vous m’avez élu à la tête d’une liste que j’avais composée dans un esprit de continuité. Malgré les tensions qui m’avaient opposé à David Poryngier et à l’ancien président d’Alternative Libérale, j’ai accepté de les garder sur ma liste dans un esprit de rassemblement. Hélas, le bureau ainsi constitué s’est vite révélé ingouvernable. En pleine action en vue des élections municipales, une grave crise a été déclenchée au sein du Bureau par plusieurs de ses membres coordonnés par Edouard Fillias.

    Etant données ces circonstances politiques graves, j'ai décidé de convoquer une Assemblée Générale extraordinaire , conformément à l’article 6 de nos statuts. Je suis malheureusement contraint d’agir ainsi au pire moment pour tous ceux qui sont en campagne, comme c’est également mon cas. C’est pourquoi je souhaite une résolution rapide de ce conflit. Dans quinze jours, dimanche 17 février, vous serez appelés à statuer sur ma demande de dissolution du Bureau. En cas de vote favorable, une nouvelle élection du Bureau se tiendra le dimanche suivant, 24 février.

    CIRCONSTANCES

    Pour commencer, la présence du premier président d'Alternative Libérale au sein du Bureau a abouti à un antagonisme ingérable. Rapidement, Edouard Fillias a cherché à contester ou à bloquer mes décisions de façon quasi systématique, presque par principe. En cherchant à empêcher le Bureau d’exercer le mandat pour lequel il avait été élu, il a provoqué une crise ouverte en son sein.

    Aujourd’hui, trois autres membres sous son influence affichent ouvertement leur opposition à chacune de nos actions, alors qu’ils les avaient validées auparavant.

    Ensuite, la surreprésentation d’un courant tenté par la dérive à gauche au sein du Bureau a favorisé des dérapages, en contradiction avec la ligne claire fixée lors de l’élection du Bureau et du Conseil National. Les membres du Bureau qui tentent actuellement de bloquer ensemble toute décision d'action, appartiennent à ce courant. Vous avez sans doute été choqués, comme moi, par l'appel à voter pour Bertrand Delanoë lancé par le membre du Bureau Ludovic Lassauce, dans l’émission nationale « Ripostes ». De tels propos sont naturellement en totale contradiction avec ce que je lui avais demandé de défendre. Et l’instabilité actuelle du Bureau interdit toute sanction à son égard (Ludovic Lassauce appartenant d'ailleurs à la Commission d'Arbitrage du parti).

    Je n’ai enfin jamais pu reprendre la main sur la gestion de notre site Internet, dont j’attends toujours des mises à jour importantes par David Poryngier. Quant à la gestion des médias, j’ai pu constater que Jean-Paul Oury pouvait stopper toute communication sur un simple geste d’Edouard Fillias, même en plein milieu d’une action d’importance qui rendait son obstruction périlleuse.

    La réaction normale de membres du Bureau qui auraient changé d'avis depuis leur élection serait de démissionner. Malgré ma demande en ce sens, Edouard Fillias a choisi de demeurer au sein du Bureau, ce qui ne peut s'expliquer que par une volonté de continuer son travail de sape. L’impression qui résulte de ces erreurs et de ces blocages, c’est un cafouillage général. Nous savons qu'une telle situation peut être lourde de conséquences pour le recrutement de nouveaux membres et pour nos campagnes en cours. Il est temps de clarifier les choses.

    UNE STATEGIE CLAIRE POUR ALTERNATIVE LIBERALE

    Ma stratégie est claire. Elle a été initialement validée par le Bureau. La constitution des comités locaux et des fédérations, ainsi que l’élection de leurs présidents se présentent bien. De nombreux membres sont en pleine campagne des municipales et des cantonales. Tout ceci est porteur d’avenir.

    Avant d’être de droite ou de gauche, nous sommes libéraux. Mais force est de constater que conformément à la représentation de nos sensibilités au sein du Conseil National, nous avons davantage d’affinités avec des personnalités du centre droit. Je poursuis dans ce sens les contacts que nous avions entrepris auprès d’Hervé Morin et de Charles de Courson, du Nouveau Centre, ainsi qu’auprès d’Hervé Novelli, de François Goulard ou d’Hervé Mariton, de l’UMP. Au terme d’échanges récents, nous avons plusieurs projets de coopération pour défendre conjointement nos propositions ensemble dans les mois à venir. Ces pistes sont loin d’être exhaustives. A l'inverse, la tentation de la gauche, voie empruntée par François Bayrou, n'est pas conforme au projet que je défends et au programme sur la base duquel le Bureau et le Conseil national ont été formés.

    Notre paysage politique a vu le Modem se rapprocher du PS et l'UMP est affaiblie par la cote de popularité fortement en baisse de Nicolas Sarkozy. Il existe donc un réel espace au centre droit pour notre formation. Nous sommes d’ailleurs de plus en plus souvent sollicités par les médias pour exprimer le point de vue libéral que nous sommes les seuls à défendre en France.

    Dans l’ensemble, nos perspectives de croissance sont donc prometteuses, à condition de disposer d’un Bureau uni et cohérent.

    ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLEE GENERALE

    Alternative Libérale ne peut continuer à se développer autour du petit cercle d’origine de ses fondateurs ! Nous ne sommes pas un club mais un parti qui a voté des statuts, un règlement intérieur et un mode d’organisation qu'une poignée de membres du Bureau, malheureusement, ne respectent pas.

    Devant le refus de démissionner des membres du Bureau concernés, je demande à la démocratie interne de trancher.

    En convoquant une Assemblée Générale Extraordinaire le Dimanche 17 février 2008, je donne la parole à tous les membres d’Alternative Libérale afin qu’ils permettent à notre formation de sortir rapidement de cette impasse qui menace l’avenir de notre parti. Si vous votez la dissolution du Bureau actuel , l’élection d’un nouveau Bureau se tiendra le dimanche suivant. Je vous présenterai alors un projet autour d’une équipe soudée, choisie dans la perspective d’agir ensemble sur une ligne commune forte.

    Bien librement,

    Aurélien Véron

    Président d’Alternative Libérale

    http://www.alternative-liberale.fr/

    Siège : 94 Bd Flandrin 75116 Paris / SIRET 489 358 291 00016

    Standard : 01 47 55 10 27 Email : secretaire-general@alternative-liberale.fr