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Pour une Alternative Libérale

Chers amis,

Je ne connais pas Aurélien Véron personnellement, je n’ai eu de contact avec lui que par mail interposé alors qu’il défendait Édouard Fillias contre quelques vérités que j’avais à dire à son propos. J’avais pris cette fidélité pour un aveuglement, je suis donc favorablement étonné par sa réaction qui est celle d’un homme intègre face aux menées de l’ex-président.

Oui la tentative actuelle de coup de force menée par l’ex président de ce que je considérais jusqu’à présent comme son fan-club témoigne d’un changement qui m’amène à réviser mon jugement sur ce parti et à l’appeler véritablement Alternative Libérale.

Je sais que beaucoup de Libéraux et de Libertariens non membres de cette structure pour en avoir démissionné ou n’y avoir jamais adhéré suivent comme moi ce qui se passe au sein du bureau d’AL et se félicitent de la volonté d’affranchissement de cette structure qui a, depuis Liberté Chérie, servi à gérer les ambitions politiques d’un opportuniste.

Ma conviction, de l’extérieur, est qu’Aurélien Véron fait face à une véritable cabale pour ne pas vouloir jouer le rôle d’homme de paille qui lui était réservé. Cette conviction qui est la mienne se renforce des attaques personnelles tenues par les démissionnaires du bureau dans une plume qui est bien du style de l’ancien président d’AL.
« C'est oublier un peu vite que c'est ce dernier, fondateur du parti (Fillias), qui lui a proposé de devenir président l'année dernière, l'a soutenu et a construit ce bureau avec lui, dans une logique de transition et de consensus politique. »
Autrement dit, après l’échec de sa stratégie Bayrou – qui aurait pu lui assurer un avenir politique – , Édouard Fillias, face à une hémorragie d’adhérents, a dû prendre du champ. Il fut contraint d’abandonner pour la forme la présidence du mouvement tout en pensant continuer à le contrôler par personne interposée. Le courrier d’Aurélien confirme d’ailleurs la faculté de blocage de toutes ses initiatives : « Je n'ai enfin jamais pu reprendre la main sur la gestion de notre site Internet, dont j'attends toujours des mises à jour importantes  par David Poryngier.  Quant à la gestion des médias, j'ai pu constater que Jean-Paul Oury pouvait stopper toute communication sur un simple geste d'Edouard Fillias, même en plein milieu d'une action d'importance qui
rendait son obstruction périlleuse. »

Le cœur du problème semble donc être là, Fillias veut récupérer son joujou qu’il a cru ne jamais lâcher.

Car il faudrait être bien naïf pour croire aux procès d’incompétence ou de droitisation qui sont faits à Aurélien Véron, surtout quand un tel procès vient de gens qui se boboïsent à gauche entre Bayrou et Delanoë.

Personnellement je ne connais pas de Libéraux et encore moins de Libertariens de gauche et pour être dans un milieu hostile (l’enseignement) je sais bien que le tropisme antilibéral est davantage de gauche que de droite, et que l’intelligentsia de gauche elle-même préférerait encore Sarkozy ou Le Pen à nous. Maintenant qu’un boulevard pour une carrière politique soit davantage ouvert au centre gauche qu’ailleurs je veux bien le concevoir, mais nul Libéral ne saurait s’y engager.

Je ne m’étends donc pas sur les accusations surtout quand elles commencent par : «  c'est par des indiscrétions que nous avons appris », « nous avons eu vent de réunions de travail », « Nous n'avons découvert ces intentions que par des bruits de couloirs », rien à dire non plus sur la complainte du genre : avec moi c’était mieux qu’avec lui. Tout cela n’est décidément pas très sérieux, d’autant qu’établir des contacts n’implique pas de soutenir comme nous l’a seriné sur tous les tons un certain président d’AL  il y a quelques temps de cela.

Enfin connaissant Édouard Fillias depuis 2001, je ne vais pas rabâcher les mises en garde que j’ai déjà eu l’occasion d’émettre depuis 2003 devant les agissements d’Édouard Fillias - Qu’il s’agisse de ses trahisons répétées envers les Libertariens lors de la manif contre les grèves de 2003 et de son blocage de la campagne contre l’instrumentalisation des élèves en 2005,  de sa faculté à s’attribuer des actions qui n’étaient pas les siennes ainsi que de sa volonté « sans rire » d’entrer un jour dans le dictionnaire - . Tout cela pour dire que j’ai l’impression que le portrait carriériste et ingrat d’Aurélien Véron correspond en fait à quelqu’un d’autre.

L’affaire me paraissant entendue il appartient désormais aux adhérents d’AL de trancher. Je voudrais leur dire qu’Alternative Libérale sans son ex-président a un avenir. Beaucoup de Libéraux de Libertariens pourraient alors agir dans une structure unitaire assainie dont ils se méfiaient jusqu’à présent, il faut donc donner sa chance à Aurélien Véron.

Prégentil

Le site ADEL
http://libertariens.cjb.net

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