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Convocation pour une Assemblée Générale Extraordinaire dimanche 17 février 2008

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                                                                                                                                                                                       Paris, le 2 février 2008

Convocation d’une Assemblée Générale Extraordinaire

Objet : dissolution du Bureau

Date : dimanche 17 février 2008

 

Chers membres d’Alternative Libérale,

Le 28 octobre dernier, vous m’avez élu à la tête d’une liste que j’avais composée dans un esprit de continuité. Malgré les tensions qui m’avaient opposé à David Poryngier et à l’ancien président d’Alternative Libérale, j’ai accepté de les garder sur ma liste dans un esprit de rassemblement. Hélas, le bureau ainsi constitué s’est vite révélé ingouvernable. En pleine action en vue des élections municipales, une grave crise a été déclenchée au sein du Bureau par plusieurs de ses membres coordonnés par Edouard Fillias.

Etant données ces circonstances politiques graves, j'ai décidé de convoquer une Assemblée Générale extraordinaire , conformément à l’article 6 de nos statuts. Je suis malheureusement contraint d’agir ainsi au pire moment pour tous ceux qui sont en campagne, comme c’est également mon cas. C’est pourquoi je souhaite une résolution rapide de ce conflit. Dans quinze jours, dimanche 17 février, vous serez appelés à statuer sur ma demande de dissolution du Bureau. En cas de vote favorable, une nouvelle élection du Bureau se tiendra le dimanche suivant, 24 février.

CIRCONSTANCES

Pour commencer, la présence du premier président d'Alternative Libérale au sein du Bureau a abouti à un antagonisme ingérable. Rapidement, Edouard Fillias a cherché à contester ou à bloquer mes décisions de façon quasi systématique, presque par principe. En cherchant à empêcher le Bureau d’exercer le mandat pour lequel il avait été élu, il a provoqué une crise ouverte en son sein.

Aujourd’hui, trois autres membres sous son influence affichent ouvertement leur opposition à chacune de nos actions, alors qu’ils les avaient validées auparavant.

Ensuite, la surreprésentation d’un courant tenté par la dérive à gauche au sein du Bureau a favorisé des dérapages, en contradiction avec la ligne claire fixée lors de l’élection du Bureau et du Conseil National. Les membres du Bureau qui tentent actuellement de bloquer ensemble toute décision d'action, appartiennent à ce courant. Vous avez sans doute été choqués, comme moi, par l'appel à voter pour Bertrand Delanoë lancé par le membre du Bureau Ludovic Lassauce, dans l’émission nationale « Ripostes ». De tels propos sont naturellement en totale contradiction avec ce que je lui avais demandé de défendre. Et l’instabilité actuelle du Bureau interdit toute sanction à son égard (Ludovic Lassauce appartenant d'ailleurs à la Commission d'Arbitrage du parti).

Je n’ai enfin jamais pu reprendre la main sur la gestion de notre site Internet, dont j’attends toujours des mises à jour importantes par David Poryngier. Quant à la gestion des médias, j’ai pu constater que Jean-Paul Oury pouvait stopper toute communication sur un simple geste d’Edouard Fillias, même en plein milieu d’une action d’importance qui rendait son obstruction périlleuse.

La réaction normale de membres du Bureau qui auraient changé d'avis depuis leur élection serait de démissionner. Malgré ma demande en ce sens, Edouard Fillias a choisi de demeurer au sein du Bureau, ce qui ne peut s'expliquer que par une volonté de continuer son travail de sape. L’impression qui résulte de ces erreurs et de ces blocages, c’est un cafouillage général. Nous savons qu'une telle situation peut être lourde de conséquences pour le recrutement de nouveaux membres et pour nos campagnes en cours. Il est temps de clarifier les choses.

UNE STATEGIE CLAIRE POUR ALTERNATIVE LIBERALE

Ma stratégie est claire. Elle a été initialement validée par le Bureau. La constitution des comités locaux et des fédérations, ainsi que l’élection de leurs présidents se présentent bien. De nombreux membres sont en pleine campagne des municipales et des cantonales. Tout ceci est porteur d’avenir.

Avant d’être de droite ou de gauche, nous sommes libéraux. Mais force est de constater que conformément à la représentation de nos sensibilités au sein du Conseil National, nous avons davantage d’affinités avec des personnalités du centre droit. Je poursuis dans ce sens les contacts que nous avions entrepris auprès d’Hervé Morin et de Charles de Courson, du Nouveau Centre, ainsi qu’auprès d’Hervé Novelli, de François Goulard ou d’Hervé Mariton, de l’UMP. Au terme d’échanges récents, nous avons plusieurs projets de coopération pour défendre conjointement nos propositions ensemble dans les mois à venir. Ces pistes sont loin d’être exhaustives. A l'inverse, la tentation de la gauche, voie empruntée par François Bayrou, n'est pas conforme au projet que je défends et au programme sur la base duquel le Bureau et le Conseil national ont été formés.

Notre paysage politique a vu le Modem se rapprocher du PS et l'UMP est affaiblie par la cote de popularité fortement en baisse de Nicolas Sarkozy. Il existe donc un réel espace au centre droit pour notre formation. Nous sommes d’ailleurs de plus en plus souvent sollicités par les médias pour exprimer le point de vue libéral que nous sommes les seuls à défendre en France.

Dans l’ensemble, nos perspectives de croissance sont donc prometteuses, à condition de disposer d’un Bureau uni et cohérent.

ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLEE GENERALE

Alternative Libérale ne peut continuer à se développer autour du petit cercle d’origine de ses fondateurs ! Nous ne sommes pas un club mais un parti qui a voté des statuts, un règlement intérieur et un mode d’organisation qu'une poignée de membres du Bureau, malheureusement, ne respectent pas.

Devant le refus de démissionner des membres du Bureau concernés, je demande à la démocratie interne de trancher.

En convoquant une Assemblée Générale Extraordinaire le Dimanche 17 février 2008, je donne la parole à tous les membres d’Alternative Libérale afin qu’ils permettent à notre formation de sortir rapidement de cette impasse qui menace l’avenir de notre parti. Si vous votez la dissolution du Bureau actuel , l’élection d’un nouveau Bureau se tiendra le dimanche suivant. Je vous présenterai alors un projet autour d’une équipe soudée, choisie dans la perspective d’agir ensemble sur une ligne commune forte.

Bien librement,

Aurélien Véron

Président d’Alternative Libérale

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