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  • Edouard Fillias quitte la Sécu et propose l’abolition effective du monopole

    Communiqué de presse - 8 décembre 2006
    Edouard Fillias a annoncé jeudi, lors d’une conférence de presse au siège d’Alternative Libérale, sa décision de quitter la sécurité sociale et de ne plus cotiser à l’URSSAF.
    Cette annonce n'était pas dénuée d'humour puisqu'elle était présentée comme une lettre de séparation avec une amoureuse trop dispendieuse et dont les prestations laissent à désirer.

    Au-delà de cette démarche personnelle, le candidat d’Alternative Libérale à l’élection présidentielle a proposé l’abolition effective du monopole de la sécurité sociale.

    Cette ouverture à la concurrence, encadrée par l’Etat, sera articulée autour d’un « panier de soins universel » pour garantir la couverture sociale des plus démunis et la mise en place de conditions d’assurance strictes préservant les droits des assurés et la solidarité nationale.

    Eric Prosé, qui a quitté lui aussi la Sécu, le Docteur Olivier Beretta, gastro-entérologue et Maître Gontrand Cherrier, avocat spécialiste de la sécurité sociale, ont ensuite pris la parole pour faire part de leurs expériences, témoigner de leur soutien et expliciter la situation juridique.

    Une plaquette expliquant la démarche d’Edouard Fillias et détaillant ses propositions a été distribuée aux journalistes présents.

    Le candidat d'Alternative Libérle témoignera des suites de sa démarche sur un site web crée pour l’occasion : jetequitte.fr

    Le film intégral de la conférence de presse est disponible sur le site d’Alternative Libérale.

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  • Ségolène Royal conteste l'indépendance de la BCE

    Ségolène Royal a estimé que la responsabilité économique dans la zone euro revenait aux politiques et non à la Banque Centrale Européenne et à son président Jean-Claude Trichet.

    "Ça n'est plus à M. Trichet de commander l'avenir de nos économies, c'est aux dirigeants désignés par les peuples", a déclaré la candidate socialiste.

    Ségolène Royal brouille les cartes en se défaussant sur M. Trichet qui n'est pas Alan Greenspan... 

    Elle oublie de dire que l'Europe n'est pas encore fédérale et que si la politique monétaire est bien du ressort de la BCE, les politiques budgétaires et les politiques économiques sont menées par chaque Etat, dans ses frontières.

    Aux Etats-Unis la Banque Centrale (La fed) est un acteur du sytème politique économique. elle joue un rôle positif.

    La BCE a pour premier objectif de maintenir la stabiité des prix : prévenir l'inflation.

    Les objectifs seconds (soutien des politiques économiques générales dans l'Union, atteindre un haut degré d'emploi et une croissance soutenable.. ... passent à la trappe tout simplement parce que l'Union n'est pas fédérale et que l'éclatement des politiques économiques et les disparités de niveau économiques empêchent d'atteindre ces objectifs.

    Si la Fed n'est pas en droit une banque indépendante, elle l'est toutefois de facto. Elle jouit d'une autonomie budgétaire, ses ressources provenant directement de l'exercice de la politique monétaire et ne sont pas soumises au pouvoir budgétaire du Congrès. L'Etat fédéral ne possède d'ailleurs aucune part du capital de la Fed, qui est détenu par les banques commerciales membres du système.

    "Cela suppose aussi que la Banque centrale européenne soit soumise à des décisions politiques", a ajouté Ségolène Royal.

    Quelles décisions politiques ? prises par qui ? Par la France ou par l'Allemagne ?

    Elle oublie que l'indépendance de la BCE est garantie par traité.....

    La seule manière de renforcer l'efficacité de la BCE c'est de construire une Europe fédérale, sans délai.

    Claude Guillemain

  • La planète brûle

    La planète brûle.

    Elle brûle sous la rage et les bombes.

    Elle brûle d'intolérance sous les coups de butoirs d'une lame de fond intégriste, troisième avatar totalitaire, enfant oublié des deux monstres qui l'ont précédé au sanguinaire XXème siècle.

    Elle tremble de peur des attaques terroristes.

    Le pétrole flambe et ses prix aussi.

    Nous sommes entrés dans un nouveau grand conflit, et ce conflit a un nom. Il s'agit d'une guerre mondiale menée par les forces de l'obscurantisme et de la barbarie contre celles de la démocratie et de la liberté. Cette guerre mondiale est une guerre idéologique, de longue haleine, dont les racines et les conséquences vont bien au-delà des violents combats qui ont eu lieu cet été au Liban, sur l'un des théâtres de ce champ de bataille. La "fin de l'Histoire" n'est pas pour demain.

    Le monde est à l'heure des choix. La France devra choisir son camp. Vraiment. Pas en surface, pas en faisant semblant de choisir, pas comme en 39, une fois la guerre déclarée, en jouant aux cartes dans les casernes pendant que la Bête se prépare.

    Dans quelques mois se tiendront en France les élections qui engageront l'avenir du pays. Certes le sort du monde ne dépendra pas de l'issue de ces élections. Et le sort de ces élections ne dépendra pas de la voix isolée des combattants de la liberté contre ceux du renoncement. Mais elles sont une chance à saisir pour participer aux débats et tenter de mettre en place une nouvelle grille de lecture des événements internationaux, un nouveau compas moral et clairvoyant, la voix qui murmure à l'oreille de la France d'assumer son positionnement dans le camp des démocraties libérales. La France n'est plus la première puissance mondiale, loin de là, mais elle compte encore dans le concert des Nations. Elle rendrait service au monde libre en cessant ses atermoiements.

    Ceux qui participent à ce débat d'idées devront choisir leur camp. Chacun compte et chaque voix compte. Il n'existe pas de fatalité pour les citoyennes et citoyens qui prennent leur destin en main. Et les destins collectifs ne sont que la somme des destins individuels, portés par chacune et chacun d'entre nous, si humbles soyons nous. Il y a  toujours un début au renouveau.

    Alors, retroussons les manches ! Nous n'avons que quelques mois... pour participer au commencement du commencement.

    Philippe Manteau

     

    Philippe Manteau est Président et fondateur d'EALI. Il est membre du Comité de Direction d'Alternative Libérale et responsable de son Réseau International.