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impôts

  • 1.373.988 Français dans le monde

    Plus d'un million de Français sont installés en dehors du territoire. Quelles sont les destinations privilégiées et quelles sont les tendances depuis vingt ans ? La réponse en chiffres.


    Le ministère des Affaires étrangères estime à 1.373.988 le nombre de ressortissants français établis à l'étranger fin 2006, selon les inscriptions enregistrées auprès des ambassades et consulats. Ce chiffre est en augmentation de 8,3 % par rapport à l'année précédente, une hausse non négligeable pour une population réputée casanière. Tous les continents profitent de cet afflux de Français mais les plus fortes hausses concernent les régions où la population française est, proportionnellement, la moins nombreuse. Il s'agit de l'Asie-Océanie (+ 17,2 %), de l'Europe de l’Est (+ 15,4 %) et de l'Afrique non francophone (+ 13,4 %).

    Cependant, la majorité des expatriés se trouve en Europe occidentale. Les Français ne sont pas également répartis dans le monde : la moitié d'entre eux se trouve en Europe occidentale et les deux tiers dans la zone Europe occidentale et Amérique du Nord. La plus forte communauté française se trouve... en Suisse.

    Les Français installés à l'étranger
      Destination Effectifs Part  
      Europe occidentale 672.908 48,97 %  
      - dont Suisse 129.872 9,45 %  
      - dont Allemagne 108.821 7,92 %  
      - dont Royaume-Uni 111.186 8,09 %  
      - dont Belgique 82.271 5,99 %  
      - dont Espagne 82.458 6,00 %  
      Amérique du Nord 183.638 13,37 %  
      - dont Etats-Unis 116.438 8,47 %  
      - dont Canada 67.200 4,89 %  
      Afrique francophone 110.657 8,05 %  
      - dont Madagascar 20.124 1,46 %  
      - dont Sénégal 17.834 1,30 %  
      - dont Côte d'Ivoire 13.018 0,95 %  
      Proche et Moyen-Orient 104.676 7,62 %  
      - dont Israël 44.279 3,11 %  
      - dont Liban 19.279 1,40 %  
      Amérique Centrale et du Sud 83.823 6,10 %  
      - dont Brésil 16.559 1,21 %  
      - dont Argentine 14.811 1,08 %  
      - dont Mexique 14.492 1,05 %  
      Afrique du Nord 91.092 6,63 %  
      - dont Algérie 41.498 3,02 %  
      - dont Maroc 32.689 2,38 %  
      Asie, Océanie 86.160 6,27 %  
      - dont Australie 17.312 1,26 %  
      - dont Chine 17.185 1,25 %  
      - dont Japon 7.894 0,57 %  
      Europe de l'Est 25.118 1,83 %  
      - dont Pologne 5.152 0,37 %  
      Afrique non francophone 15.916 1,16 %  
      - dont Afrique du Sud 6.560 0,48 %  
      Total 1.373.988 100 %  
    Source : Ministère des Affaires Étrangères / 2006


    La population française hors de France a augmenté de 53 % en 20 ans mais l'expatriation a vraiment connu un essor depuis 1995. Depuis cette date, elle a crû de 52 %, la population se renforçant largement en Europe de l'Est et en Asie-Océanie. Une tendance qui prévaut encore aujourd'hui.
    Par ailleurs, les Français se détournent de plus en plus de l'Afrique francophone, hors Maghreb, qui ne compte que 8 % des expatriés en 2006, contre 10 % en 2000 et près de 16 % en 1985.

    Evolution de la présence française depuis 1985
      Destination Indice (base 100 en 1985)  
      Europe occidentale 157  
      Amérique du Nord 180  
      Afrique francophone 79  
      Proche et Moyen-Orient 195  
      Amérique Centrale et du Sud 168  
      Afrique du Nord 133  
      Asie, Océanie 229  
      Europe de l'Est 496  
      Afrique non francophone 133  
      Total 153  
    Source : Ministère des Affaires Étrangères / 2006

     

    Méthodologie
     

    Les chiffres connus des Français à l'étranger proviennent du fichier des immatriculations, tenu à jour par les consulats.

    Pour être immatriculé, il faut résider dans le pays d'accueil depuis plus de 6 mois et être en situation régulière. A noter que les Français peuvent résider dans un pays sans s'immatriculer mais également partir d'un pays sans le signaler.

    Les chiffres les plus susceptibles d'être faussés par ce mode de calcul sont les données relatives à l'Union européenne, car l'avantage perçu par l'immatriculation y est plus faible (situation économique et politique du pays stable, formalités administratives plus légères).

  • Leçon de capitalisme

    Voici un texte reçu en Anglais et provenant d'un professeur américain qui essaye d'expliquer à ses semblables le système des impôts...

    Les impôts semblent s'expliquer par une logique simple. Mais beaucoup ne la saisissent toujours pas. Comme c'est la saison des taxes,laissez- moi vous expliquer en des termes que tout le monde peut comprendre.

    Supposons que tous les jours 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l'addition se monte à 100 $. (Normalement 10 $ chacun). 

    S'ils payaient la note comme on paye les impôts, cela donnerait à peu près ceci :

    > Les 4 premiers (les plus pauvres !?), ne payeraient rien.
    > Le cinquième payerait 1 $
    > Le sixième payerait 3 $
    > Le septième payerait 7 $
    > Le huitième payerait 12 $
    > Le neuvième payerait 18 $
    > Le dernier (le plus riche ?!) devrait payer 59 $.

    Ils décidèrent de procéder comme décrit.

    Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu'au jour ou le tenancier les plaça devant un dilemme :« Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20$.  Vous ne payerez donc vos 10 bières que 80$ »

    Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient diviser les 20$ de remise de façon équitable ? Ils réalisèrent que 20$ divisé par 6 faisaient 3,33$. Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et le 6 ème homme devraient être payés pour boire leur bière.

    Le tenancier du bar suggéra qu'il serait équitable de réduire l'addition de chacun du même montant, donc il fit les calculs. Alors ?

    > Le 5° homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (Un pauvre de plus ?Ndt)
    > Le 6° paya 2 $ au lieu de 3 (33% de réduction)
    > Le 7° paya 5 $ au lieu de 7 (28% de réduction)
    > Le 8° paya 9 $ au lieu de 12 (25% de réduction)
    > Le 9° paya 14 $ au lieu de 18 (22% de réduction)
    > Le 10° paya 49 $ au lieu de 59 $ (16% de réduction)

     Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement. 

    Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie : « J'ai seulement eu 1 $ sur les 20 $ de remise », dit le 6°, il désigna le 10° « Lui il a eu 10 $ ». « Ouais ! dit le 5°, j'ai seulement eu 1 $ d'économie aussi ». « C'est vrai ! » s'exclama le 7°, « pourquoi aurait-il 10 $ alors que je n'en ai eu que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction». « Attendez une minute » s'écrièrent les plus pauvres, « Nous quatre n'avons rien eu du tout, nous. Le système exploite les pauvres ».

    Les 9 hommes cernèrent le 10° et l'insultèrent.

    La nuit suivante le 10° homme (le plus riche ?!) ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer leur note ils découvrirent quelque chose d'important : Ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.

    Et cela, garçons et filles, journalistes et collègues professeurs, est le reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe.

    Taxez les plus fort, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. En fait ils pourraient commencer à aller boire à l'étranger où l'atmosphère est, comment dire, plus amicale.

    Pour ceux qui ont compris, aucune explication est nécessaire.

    Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.

    Signé

    David R. Kamerschen, Ph.D. 

    Professeur d'économie

    Universiy of Georgia,

    USA

  • François Hollande défend une fois encore le «tout impôt»

    medium_Hollande_rose.gifFidèle au dogme socialiste, François HOLLANDE défend une fois encore le « tout impôt ». Abroger les baisses d’impôt obtenues par les gouvernements Raffarin et Villepin –en moyenne 20% d’impôt sur les revenus en moins pour chaque ménage – et augmenter la CSG pour financer le maintien des avantages acquis et notamment les régimes spéciaux de retraites, nous paraît une erreur économique et une injustice sociale.

    Pour nous, Libéraux, le travail doit payer et l’amélioration du pouvoir d’achat nécessite que la pression fiscale sur le travail soit allégée. De même la réforme des retraites repose sur un effort collectif qui doit être équitablement réparti entre les Français ce qui suppose de remettre à plat l’ensemble des régimes de retraites y compris les régimes spéciaux.

    Plus d’impôts pour maintenir certains droits acquis devenus aujourd’hui sources d’injustices entre les Français, c’est un contresens et c’est clairement le choix inverse du nôtre, qui appelle de ses vœux la revalorisation du travail, du mérite et de l’initiative, ainsi que la rénovation de notre modèle social pour plus d’équité entre les Français.

    Claude Guillemain

    Alternative Libérale Mozambique