Justement Chère Christiane.. . Soyons dans le réel...
Le réel, ce n'est pas quand un parti qui ne pèse rien commence à soutenir un autre candidat sans rien avoir négocié.. C'est une erreur de base qu'il parait absurde d'avoir fait meme pour des débutants... Bayrou a totalement et volontairement ignoré notre soutien... Nous n'aurons rien avec ce soutien... Nous avons juste perdu notre indépendance. .. Nous sommes devenus le parti qui soutien pour... bah pour passer dans quelques médias avant d'etre ignoré pendant des mois, et qui perd du coup de nombreux adhérents...
Mais après tout, peut être sagissait-il juste d'une stratégie pour faire une purge, entre ceux qui soutiendraient les décisions de Paris meme si elles sont absurdes, et ceux qui croient dans le respect de la base...
Selon Edouard Fillias, je cite: "AL n'a pas de base. Il y a des gens qui suivent la direction."
Librement,
Pierre Toullec
EX membre du CODIR
Gachet - Page 3
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Résistants ou Rebelles (suite)
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Résistants ou Rebelles
Que ceux qui se reconnaissent dans ce manifeste le signent, le transmettent, le fassent circuler et nous rejoignent.CG
Après Madelin qui avait suscité un espoir libéral dans ce pays, Fillias vient à nouveau de rendre certains d'entre nous orphelin du libéralisme français. Nous sommes sans domicile fixe alors même que le pays, contrairement au message officiel, n'a jamais été aussi prêt à recevoir le discours libéral. Si la plupart des gens ne votent plus, c'est qu'ils ne sont pas satisfaits de l'offre politique actuelle. Cette offre surreprésente les partis étatiste, les partis anti-capitalistes, les partis de gauche, et les partis de la droite jacobine.On ne peut pas dire donc que les français sanctionnent le libéralisme. Le libéralisme n'était pas représenté jusqu'à la création d'Alternative Libérale. Mais dès le début de son histoire, AL a laissé planer une ambiguité derrière le slogan du ni-ni. Ayant peur d'être taxé par la gauche de parti de droite, AL a choisit un positionnement politique difficilement lisible pour le citoyen lambda.Mais le ni-ni a été instrumentalisé par Mitterrand et consacré par deux cohabitations, conduisant le pays à ne jamais adopter clairement ni le socialisme, ni le libéralisme. A ne pas vouloir choisir, les blocages se sont installés durablement dans le pays, rendant les gouvernements incapables de stopper une trajectoire qui nous conduit clairement à la faillite économique et sociale.Les libéraux ont donc pour rôle historique de faire sauter ces blocages pour éviter le pire. Il nous faut trouver une nouvelle maison pour abriter toutes les bonnes volontés qui se sont senties trompées par la décision unilatérale de Fillias.Que ceux qui se reconnaissent dans ce manifeste le signent, le transmettent, le fassent circuler et nous rejoignent.JL CaccomoQuelques réflexions sur la liberté, l’Etat et la sociétéPensées et méditations en liberté
Jean-Louis Caccomo
La politique n’est pas une question de bons sentiments ou de nobles intentions. Avant d’espérer changer le monde, il faut d'abord le comprendre. Comment un médecin peut-il soigner son patient s'il ne connaît pas le fonctionnement du corps humain ? Or ce fonctionnement dépend si peu de la volonté du médecin.
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Bis repetita placent
Après ma terrible désillusion d'hier à la suite de la décision quasi-régalienne d'Edouard Fillias de passer à l'ennemi avec armes et bagages, et pour que tout soit bien clair, je voudrais ici expliciter ma pensée.
Dans son dernier livre intitulé Le manifeste des alter-libéraux (Michalon), Edouard Fillias écrit ceci à la page 181 : "En réalité, nos idées sont au centre. Elles sont le vrai centre libéral qui manque à la France, à l'instar du parti libéral allemand ou irlandais, capable de peser dans un sens ou dans l'autre pour soutenir les réformes les plus favorables aux libertés". En tout cas, rien qui ressemble de près ou de loin à l'UDF.
Tout cela est parfaitement exact en Allemagne ou en Irlande mais je ne sache pas que ces partis libéraux, dès leur constitution, se soient ainsi d'emblée précipités dans les bras de quelqu'un d'autre pour exister et durablement assurer leur destin.
Je m'interdis généralement de me citer dans mes oeuvres mais je tiens beaucoup à ce que ma pensée, en cette triste occasion, soit le mieux du monde comprise de tous. En date du 3 octobre dernier, je m'exprimais donc en ces termes dans Une grande espérance libérale : "Observez la composition actuelle de l'Assemblée nationale : un bipartisme bâtard, où l'UDF oscille sans cesse d'un bord à l'autre selon l'air du temps politicien, s'y exprime dans toute sa splendeur en engendrant une paralysie politique garantie !". (...) "Nous (Ndlr : AL) entrons donc en politique avec un très fort désir, au moment même où les yeux des Français se dessillent, de faire honneur aux meilleurs esprits libéraux du temps (Ndlr : de notre temps) : puissent-ils, en retour, nous favoriser de leur incomparable expertise libérale." Aujourd'hui, certains doivent rire... jaune !
Jean-Louis Caccomo, lui-même à l'évidence aussi touché que je puis l'être moi-même, illustre parfaitement l'originalité sans égale de la pensée libérale quand il écrit sur son blog (http://caccomo. blogspot. com) :
"Lorsque les libéraux refusent l'axe gauche/droite, c'est qu'ils ne veulent plus ni de la gauche restée fondamentalement anti-capitaliste, ni de la droite centralisatrice et étatiste. L'Alternative libérale, à peine née, est déjà enterrée faute d'avoir entrevu cette nuance fondamentale".
500 signatures ou pas, le pire, dans cette triste histoire, c'est sans doute d'avoir cru en quelqu'un qui ne trouve pas mieux, à la première bourrasque, de trahir ma (notre) confiance de la manière la plus anti-démocratique qui soit, c'est-à-dire en s'appropriant une décision vitale pour Alternative Libérale qui, pourtant, appartient à tous !
Je veux bien croire que le chant de la sirène Bayrou en séduise plus d'un mais je ferais plutôt valoir que la solution à nos problèmes ne se trouve sûrement pas inscrite dans la politique, à l'évidence consensuelle et de nature profondément illibérale, que M. Bayrou se propose de mettre en oeuvre s'il est élu !
Enfin, quitte à passer pour un intégriste de la Liberté, je ne peux pas accepter que l'on transige ainsi avec mes convictions dont j'ai la faiblesse de croire, naïvement peut-être aux yeux de certains, qu'elles représentent la meilleure réponse au défi lancé en permanence par le monde contemporain.
En un mot comme en cent, la troisième voie, celle de François Bayrou qui se situe entre la gauche et la droite tout en empruntant à la droite et à la gauche n'est pas seulement une impasse, c'est surtout un mythe : qu'on le veuille ou non, de gré ou de force, la troisième voie n'existe tout simplement pas ! A bon entendeur...
Librement !
Philippe (Sully) ROBERT
http://sully1. typepad.com
02400 FRANCE