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Expatriés - Page 2

  • Situation des Ecoles Françaises à l'Etranger

    Il est essentiel pour le maintien de la présence française à l’étranger que les familles puissent envoyer leurs enfants à l’école française.

    Mais le souci premier des perents d'élèves est d'assurer la scolarité de leurs enfants, en français et selon les programmes français. Force est de constater que si les Ecoles Françaises à l’Etranger  ressemblent à des écoles publiques, à l'instar des écoles de France, en revanche, elles fonctionnent comme des écoles privées internationales, puisqu'elles demandent aux parents d'assurer les frais de fonctionnement par leurs cotisations et sont ouvertes à des enfants de nationalités autres que française.

    Les contributions de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger) directement puisées dans le budget de l'état, couvre les investissements, mais ne contribuent pas aux dépenses effectives d'enseignement des écoles françaises à l’étranger. En d'autres termes, tout se passe comme si les bâtiments, les stades, les équipements étaient pris en charge par l'Etat, alors que les dépenses effectives d'enseignement, et notamment les salaires des enseignants, sont assurées par les parents d’élèves.

    Tout cela, à un prix nécessairement supérieur à celui de l'enseignement public, puisque par décrets, lois et règlements les enseignants détachés de l’Education nationale jouissent, lorsqu’ils s’expatrient de conditions de rémunération bien supérieures à celles qu’ils connaîtraient en France !

    Comment une telle situation est-elle concevable ? Comment peut-elle perdurer ? Ne faut-il pas s'attendre, avec incertitude, à un changement brutal ?

    Pour que l’école française puisse offrir un choix déterminant parmi l’offre de services de toutes les écoles, et pour que les effets bénéfiques d'une liberté de choix puissent porter du fruit, il faut qu'en parallèle les Ecoles Françaises à l'Etranger puissent récupérer une liberté perdue, celle de constituer une équipe homogène de parents, déterminée à mettre en oeuvre un projet clair, tant sur le plan pédagogique que sur le plan financier ainsi que sur le plan de la gestion de l’école.

    Si cette liberté n'est pas effective, et c’est le cas actuellement, les chefs d'établissement sont enclins à diriger sans partage, et les parents assistent impuissants à l'augmentation des tarifs, en échafaudant vaguement des solutions improbables. Cette situation peut conduire à un tarissement des inscriptions. 

    Il est clair que des mesures libératrices, libérales dirais-je, doivent être prises. Bien sûr, elles vont gêner les enseignants qui fuiront les risques de la confrontation des mérites et des résultats et que de ce côté-là, des réactions d'oppositions vont être observées. Mais l'ensemble, (plus nombreux qu'on ne croit)  des professeurs efficaces et courageux, pèsera, soyons-en sûr, discrètement mais efficacement sur des décisions que de leur côté beaucoup de parents d’élèves à l’étranger attendent.

    Quelques suggestions me viennent à l'esprit pour une solution rapide dans les Ecoles Françaises à l’Etranger :

    ·          Réformer l'Ecole Française à l’Etranger, en nettoyant sa bureaucratie, et en la libérant de l'emprise des syndicats de l'éducation nationale.

    ·          Accepter la concurrence entre les écoles d’une même place (française, américaine, portugaise, italienne, écoles privées),

    ·          Remettre les Ecoles Françaises de l’Etranger sous la direction pleine et entière des parents Français et en assurant l'autonomie de gestion.

    ·          Pour stimuler la productivité soumettre une partie du financement des écoles à un chèque d'étude individuel, remis aux parents français.

    ·          Autonomie financière de l’établissement, garantie par une dotation globale proportionnelle au nombre d'élèves accueillis.

    ·          Sans engager aucun frais supplémentaire, apprendre à lire en imposant la méthode syllabique, seule méthode susceptible de convenir avec les différentes langues et dialectes familiaux rencontrés dans les Ecoles Françaises à l’Etranger.

    ·          Etablir des classes bilingues (français + anglais) dès le primaire.

    ·          Faciliter l’enseignement des langues telles le chinois qui sont actuellement laissés à l’écart.

    ·          Faire une sélection dès la troisième, pour encourager les meilleurs et faciliter l'accès aux lycées français de France et à l’Etranger, et encourager la création de Lycées Français Régionaux (exemple Johannesburg) pour ensuite faciliter l’accès aux grandes écoles et universités françaises.

    ·          Redistribuer aux plus méritants, au vu des résultats d'un concours, l'argent dépensé en bourses, saupoudrées actuellement par l’Ambassade de France.

    ·          Créer une catégorie unique de personnels détachés de l’Education nationale dans les Ecoles Françaises à  l’Etranger.

    ·          Transformer les associations de parents d’élèves en véritables sociétés mutuelles (propriété représentée par des parts sociales) ou anonymes (propriété représentée par des actions), rendant ainsi les parents plus responsables de la gestion de l'école.

    ·          Interdire aux personnels expatriés, détachés de l’Education Nationale française, de faire grève pour des motifs franco-français. Le droit de grève de tous, « expatriés », « en disponibilité », « recrutés locaux » étant réglementé par les lois et textes en vigueur dans le pays concerné.

    Merci de bien vouloir me faire part de vos réactions, critiques et encouragements sur ce blog ainsi qu'à mon adresse personnelle : claudeguillemain@yahoo.fr

    Bien cordialement

    Claude Guillemain

    AL Mozambique

    Blog: http://almozambique.hautetfort.com/

  • Plateforme Stratégique à Bruxelles

    medium_RBE_mini.JPGNous sommes le Réseau des Bretons de l'Etranger - RBE - et donc, par définition, dispersés à travers le monde.

    Entrepreneurs, professions libérales, commerçants, gérants d'associations ou d'ONG, notre action se concentre sur la mise en relations d'experts internationaux avec les entreprises de consulting qui répondent aux appels d'offres internationaux.

    Pour cela nous avons bâti une plateforme sur le réseau Viaduc, et un Hub du nom de "Plateforme Stratégique à Bruxelles" . Ce Hub sert de rapprochement entre les offres de services des experts et les propositions de missions des sociétés. Aujourd'hui, ce Hub est animé par Claude Guillemain, président du RBE, basé à Maputo, Mozambique.
    Demain ce réseau pourra être géré par trois ou quatre jeunes entrepreneurs débrouillards, désireux de rendre service et de s'insérer dans le milieu peu connu des experts internationaux.

    Mais aussi désireux de faire des affaires, et générer de la valeur ajoutée.

    Pour l'instant, les débuts sont prometteurs. Nous venons de réaliser le rapprochement d'une société belge et d'un expert belge pour une mission à accomplir en Moldavie.

    Demain ce sera peut-être une société française et un expert belge ou allemand.

    Cette expérience de mise en réseau professionnel des offres de service n'a rien à voir avec l'amicalisme si cher aux expatriés d'ici ou de là-bas..... C'est du vrai lobbying et la mise en réseau n'est pas faite pour se faire plaisir mais pour réussir des affaires. 

    Nous mettons notre réseau et la gestion du Hub sur Viaduc au service des entrepreneurs.

    Ecrivez-moi: Mon adresse: claudeguillemain@yahoo.fr

    Claude Guillemain

    Maputo - Mozambique