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Blog - Page 23

  • Elections AFE du 7 juin pour les Français résidant en Afrique et en Amérique : le vote par Internet

    Toutes les infos sur le site www.afe2009.fr

    Le vote par Internet sera ouvert du 20 mai au 4 juin sur le site www.afe2009.fr


    Pour voter, il faut avoir son NUMIC (numéro d’identifiant consulaire) et son code de vote.


    Ce code de vote, personnel et confidentiel, est créé par chaque électeur, en ligne, sur le site dédié du ministère des affaires étrangères : « le guichet d’administration électronique », dit « GAEL ».

    https://pastel.diplomatie.gouv.fr/index.html?espace=franc...


    Vous n’avez rien compris ?

    Une seule adresse, pour toutes les informations comme pour voter : www.afe2009.fr

    GAEL.JPG

     

  • Les tribulations de Barack, 1er président européen des Etats-Unis


    Guy Millière, Metula News Agency, info # 010704/9 7 avril 2009
    Obama Capitole
















    La Russie et l’Iran ont quitté le statut des puissances autocratiques à surveiller, et sont devenus des partenaires...



    Pendant quelques jours, les journaux des grandes chaînes de télévision françaises ressemblaient à des annexes de Gala, de Voici ou d’un autre magazine « people », selon l’expression consacrée. Il n’était question que des robes de la First Lady, du nombre de gardes du corps amenés avec lui par le quarante-quatrième président des Etats-Unis, de sa limousine, ou des six médecins qui l’accompagnent en permanence.

    Et quand le Président lui-même apparaissait, c’était l’extase, l’adoration. Hier après-midi, le Président était en Turquie, et son discours a été relaté avec la même ferveur pratiquement idolâtre.

    Ce n’est pas tant, dirai-je, qu’Obama est le premier président noir des Etats-Unis. C’est en réalité qu’il est le premier président européen des Etats-Unis. Et si vous me répondez que le beau Barack avait passé son temps, jusque là, entre l’Asie, Hawaï, le Kenya et la ville de Chicago, sans s’intéresser beaucoup à l’Europe, c’est que vous laissez de côté ses idées et sa formation.

    Barack a, certes, été musulman jusqu’à sa conversion, il y a vingt ans, au christianisme façon théologie de la libération et racisme anti-blanc, tel que pratiqué chez Jeremiah Wright et pensé par James Hal Cone, l’inoubliable auteur de Black Theology and Black Power.

    Mais il a aussi fréquenté les universités du Nord-est, le gauchisme politiquement correct et les formations d’agitateur social façon Saul Alinski. Les universitaires du Nord-est, les gauchistes et les agitateurs sociaux américains ont une propension très nette à mépriser ce qui est américain et à beaucoup aimer l’Europe, parce qu’elle est très socialiste, très réglementariste et qu’on y pratique la quête du consensus mou et l’éloge de la faiblesse.

    Ils l’aiment plus encore aujourd’hui qu’elle décline et que les données démographiques la rendent crépusculaire, très différente de ce qu’elle fut voici peu encore.

    A Londres, lors du G 20, Obama, s’est conduit en Européen, et c’est pour cela que les journalistes européens ont pu dire du sommet que c’était un succès. Certes, les pays européens ne se sont pas endettés en jetant l’argent par les fenêtres avec la frénésie hyper-inflationniste que déploie Obama aux Etats-Unis, mais ils ont promis de dépenser plus, et puis, surtout, ils ont obtenu que soit créée une instance de surveillance des échanges financiers mondiaux : ce n’est pas encore le gouvernement planétaire dont rêvent Dominique Strauss Kahn ou Jacques Attali, mais c’est un début.

    Un chèque de sept cent milliards de dollars sera remis au FMI, qui pourra distribuer cet argent sur les cinq continents sans qu’il n’y ait, en contrepartie, la moindre création de richesse ; cela aura pour effet de multiplier les pauvres et les assistés.

    Obama a, en outre, accepté, sans sourciller, que les hedge funds et les paradis fiscaux soient traités comme des boucs émissaires à sacrifier symboliquement sur l’autel de l’entente planétaire.

    La crise dans laquelle nous sommes n’a pas été provoquée par la finance ou par la concurrence fiscale, bien évidemment, et il serait très difficile de démontrer que c’est parce que de l’argent transite par les îles Caïman ou par Singapour que les bourses du monde ont perdu plus du tiers de leur valeur depuis l’été dernier.

    La crise, chacun le sait, trouve sa cause dans le laxisme monétaire du Federal Reserve Board (voir le livre de John Taylor, Getting Off Track, [Hoover Institution Press], ou le blog de Gary Becker) et dans l’obligation faite aux banques américaines d’accorder des prêts à des gens insolvables par l’intermédiaire du Community Reinvestment Act, version 1995.

    Les produits toxiques devraient ainsi être plutôt définis comme des produits intoxiqués par l’interventionnisme étatique.

    Prétendre, dès lors, remédier à des problèmes découlant de l’interventionnisme par de grandes louches d’interventionnisme peut sembler inepte. Mais voyons : s’il fallait s’arrêter à ce genre de détails, où serait la joie que dégage le fait d’être un homme politique ? Vous avez déjà vu des hommes politiques s’incriminer eux-mêmes ou l’interventionnisme? Non, bien sûr. Comme cela débouchera très vraisemblablement sur un prolongement de la récession, sur une montée accrue du chômage et de la pauvreté, il y aura un prochain G 20 pour en rajouter une dose.

    Certains espèrent déjà que ce sera la mort de la liberté d’entreprendre et l’ouverture à la possibilité d’une bureaucratie omniprésente, voire d’un gouvernement planétaire, je l’ai dit plus haut.

    La Chine observe tout cela du coin de l’œil, très intéressée, et tout à fait prête à rafler la mise si elle le peut. La bureaucratie gouvernante, on connaît en Chine, depuis longtemps. Pour qu’on en arrive là, il faudrait que le dollar cesse d’être la monnaie de référence, et que les droits de tirage spéciaux du FMI remplacent le dollar. Ce ne sera pas facile. Mais si on écoute Tim Geithner, ministre des finances d’Obama, et spécialiste de la planche à billets, ce n’est pas impossible.

    Qui aurait dit, voici quatre ou cinq mois, qu’un pan entier de l’industrie automobile américaine serait nationalisé, et que le directeur général de la General Motors sous perfusion serait nommé par Obama lui-même ? Comme l’a expliqué, entre autres, Charles Krauthammer dans le Washington Post (« Obama's Ultimate Agenda », livraison du 3 avril), Obama a des projets ambitieux. Il veut faire avancer les Etats-Unis aussi loin que possible sur ce que Friedrich Hayek a appelé la « route de la servitude ».

    Au vu de ce qu’il a fait en deux mois, on peut aisément imaginer, si rien ni personne ne l’arrête, ce qu’il pourra faire au cours des quarante six mois qui lui restent. D’autant plus que, en violation des principes fondamentaux de la Constitution, le Congrès a commencé à voter des lois rétroactives.

    Un malheur n’arrivant jamais seul, le sommet très étatiste de Londres, lors duquel Obama a montré qu’il était un bon Européen par ses idées, a été prolongé par le sommet de Strasbourg. On en a parlé, en France, en soulignant que la France rejoignait toutes les structures de l’Otan. Mais seuls les derniers gaullistes, et les extrémistes de gauche et de droite ont pu y trouver à redire, dès lors que l’armée française seule est, de toutes façons, inefficace et impuissante, et que la diplomatie de la France a eu, ces dernières décennies, une tendance très nette à ressembler à une « politique arabe » qui était, en fait, une politique placée à la remorque des dictatures arabes les plus douteuses.

    L’important n’est pas ce que fait la France, non. L’important, ce sont les orientations de politique étrangère prônées par Obama, et qui sont celles au service desquelles l’Otan a de fortes chances de se trouver mobilisée.

    Or, là aussi, le Président des Etats-Unis a été très européen, s’est presque excusé d’être américain, a clamé que les Etats-Unis avaient été « arrogants », et j’en passe. La Russie et l’Iran ont quitté le statut des puissances autocratiques à surveiller, et sont devenus des partenaires à qui les Etats-Unis présentent, préventivement, un acte de contrition.

    Les diatribes antisémites d’Ahmadinejad ou de Khamenei sont oubliées. Les assassinats de journalistes par Poutine et Medvedev et les propos bellicistes de ces derniers sont tombés dans les oubliettes.

    En Afghanistan, on cherche avec ardeur, des "talibans modérés. Il n’y a plus, nulle part sur terre, de danger totalitaire, ou alors, chez les derniers militants d’al Qaëda, qui, bien sûr, ne doivent pas être confondus avec des islamistes ou avec les gens du Hamas, avec qui des diplomates suisses et suédois s’entretiennent déjà pour préparer la suite.

    Le roi d’Arabie Saoudite a bénéficié à Londres d’une courbette obséquieuse de son loyal sujet, un ancien membre de la oumma qui a beaucoup étudié le Coran et qui, comme il l’a dit à Strasbourg, à une foule en liesse, ne pense pas que, parce qu’il s’appelle Barack Hussein, tous les problèmes du monde vont se résoudre d’un seul coup.

    Les Européens ont apprécié, car ils savent que d’ici deux ou trois décennies, l’Europe sera musulmane et, en se conduisant comme il s’est conduit, en parlant comme il l’a fait, Barack a montré une fois encore qu’il était un bon Européen. A Ankara, deux jours plus tard, c’est le même homme qui a déclaré que la culture islamique avait grandement contribué à faire des Etats-Unis ce qu’ils sont aujourd’hui. Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait remarqué jusque là.

    L’Otan, à Strasbourg, a montré son unité, certes. Mais si on demande pour quoi faire, la réponse est hélas claire en ce contexte : à ce rythme, l’Otan ne sera bientôt plus l’organisation de défense des valeurs de ce qui s’appelait le monde libre, mais l’organisation du monde asservi, tendant à ses anciens ennemis des verges et des fouets pour se faire battre.

    Les gauchistes frénétiques, à Londres et à Strasbourg, n’ont pas compris. Ils ont détruit des bâtiments. Les dignitaires paradant dans ces deux villes, eux, étaient plus sérieux, ils s’employaient à changer l’ordre du monde, et pas du tout pour le meilleur. Comprenaient-ils tous ce qui se jouait ? Ce n’est pas certain.

    Dois-je l’ajouter ? A Strasbourg, plus encore qu’à Londres, on a vu des drapeaux palestiniens. Mais à Strasbourg comme à Londres, les amis et compagnons de route du terrorisme palestinien étaient, surtout, à l’intérieur des palais de conférences.

    Signe des temps qui s’annoncent : pour devenir Secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen a dû présenter des excuses publiques pour le fait qu’un journal danois avait publié des caricatures désobligeantes pour le Prophète.

    La presse est-elle encore libre au Danemark ? Si oui, c’est une liberté très provisoire, sans doute. Comme la liberté de la presse ailleurs dans le monde vraisemblablement. Dois-je dire la place qui reviendra à Israël dans ce monde là ? C’est inutile, je pense. Pour de plus amples explications, relisez dans ces colonnes le « plan de paix saoudien », dont Obama a dit qu’il lui servirait de base pour toute négociation ultérieure.

    Il est vrai - ce qui devrait rassurer -, que, pour le Secrétariat d’Etat américain, le terrorisme n’existe plus : il s’agit de « désastres créés par l’être humain ». C’est officiel : plus de terrorisme. N’est-ce pas superbe…

    Autre élément rassurant : la guerre contre le terrorisme n’existe plus non plus. Il faut dire « opérations de contingence outremer ». C’est officiel aussi. Plus de guerre… Si vous n’êtes pas extatique, c’est que vous n’avez pas compris que chanter « peace and love » à un djihadiste va le conduire à délaisser les explosifs pour ressusciter le mouvement hippie. Les habitants de Sdérot auraient dû y penser depuis longtemps.

  • Blocage de l’Université de RENNES 2 : ça suffit !

    LETTRE OUVERTE AU RECTEUR D'ACADÉMIE

    Monsieur le Recteur,


    L’Université de RENNES 2 est bloquée depuis plus de deux mois par une minorité de prétendus étudiants qui transgressent quotidiennement les règles élémentaires de la liberté d’étudier et de la démocratie. Je me fais aujourd’hui auprès de vous le relais de la majorité des étudiants et des familles qui souhaitent que le travail reprenne à RENNES 2. Il est temps que l’Etat reprenne l’initiative dans cette affaire.

    Depuis de trop nombreuses années, l’université de RENNES 2 est l’otage d’agitateurs, dont certains sont devenus professionnels, qui empêchent les étudiants bretons de travailler. Les résultats de ces actions de destruction systématiques sont aujourd’hui dramatiques pour les familles, pour l’Université bretonne et pour la démocratie.

    Les étudiants et les familles sont les vrais otages des actions menées par des minorités dont les motivations « révolutionnaires » sont très éloignées des intérêts des jeunes. Concrètement, les premières victimes de ces blocages sont les familles les plus modestes qui, en cette période de crise, se saignent aux quatre veines pour payer le logement et la nourriture de leurs étudiants. Avec le blocage actuel, les cours risquent d’être prolongés jusqu’en juillet faisant de nouvelles victimes collatérales : les étudiants qui payent une partie de leurs études grâce aux jobs d’été. Ce sont malheureusement toujours les plus modestes qui payent la note de ces blocages. Les soi-disant « syndicats révolutionnaires » sont les principaux responsables de cette situation n’hésitant pas à sacrifier les intérêts des étudiants sur l’autel de la révolution permanente.

    La deuxième victime de cette action irresponsable est l’université bretonne. Si la Bretagne obtient de si bons résultats au baccalauréat, c’est que les jeunes Bretons et leur famille ont une grande conscience du rôle de l’Ecole et du mérite acquis à l’Ecole pour accéder dans les meilleures conditions au marché de l’emploi. Les agitateurs de Rennes 2 n’hésitent pas à détruire les locaux même de l’Université. C’est l’image de notre région et de son université qu’on détruit volontairement sous le regard passif des dirigeants de l’université de RENNES 2. Les étudiants le comprennent bien puisqu’ils fuient en masse cette université. Marc Gontard, Président de RENNES 2 aura ainsi réussi à réduire les effectifs de l’Université dont il est responsable de 5500 étudiants depuis quatre ans, passant de 22 000 à 16 500 inscrits(Le Monde 31 mars 2009).  Il faut dire qu’il était le premier à prôner la grève, il y a de cela quelques années. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. L’Etat ne peut pas laisser détruire ce qui a été construit par des décennies de Bretons conscients de la nécessité de disposer d’universités performantes.

    La troisième victime de ce blocage est enfin la démocratie elle-même. Les bloqueurs bafouent en effet les règles premières de la démocratie en organisant de présumées Assemblées générales dont les chiffres de participation sont fantaisistes et où l’on vote à main levée dans la plus pure tradition des régimes de l’Est de l’Europe à l’époque du rideau de fer. Pire, quand un scrutin réellement démocratique est organisé par l’Université elle-même et que les étudiants votent à bulletin secret contre les blocages, comme cela a été le cas à Rennes 2, les résultats sont remis en cause au cours d’une nouvelle pseudo Assemblée générale « organisée » par les bloqueurs. Comment voulez-vous que les jeunes puissent croire alors à la démocratie ? C’est aussi de la responsabilité de l’Etat que  de faire respecter les valeurs qui fondent notre société.

    Les bloqueurs cassent aujourd’hui les locaux (plus de 100 000 euros de dégâts), séquestrent les dirigeants de l’université, bafouent les principes de la démocratie, prennent en otage des étudiants et leurs familles. Ca suffit, il est temps que l’Etat, devant l’incurie du président de l’Université, reprenne la main et que ces méthodes soient dénoncées pour ce qu’elles sont, de véritables méthodes totalitaires. Il est temps que des mesures soient prises contre les casseurs. Il est temps, Monsieur le Recteur, que vous preniez une initiative afin que l’Université bretonne retrouve le rôle qui est le sien : former les jeunes Bretons afin de leur permettre d’accéder au marché du travail dans de bonne conditions.


    Marc Le FUR
    Député de la 3ème circonscription des Côtes d'Armor
    Vice-Président de l'Assemblée Nationale

    pcc/ Claude Guillemain
    Source: http://www.marclefu r.com/article- 30009227. html