Alors qu'Ankara est engagé dans des négociations difficiles avec Bruxelles, la Turquie doit apprécier le soutien d'Obama sans équivoque.
Ce soutien très peu diplomatique a produit un effet immédiat en France et a eu pour effet de lancer la campagne des européennes qui peinait à démarrer. "Quand ce n’est pas le plombier polonais, c’est la Turquie qui s’invite à la veille des scrutins européens", ironise Le Figaro.
Le président Nicolas Sarkozy a immédiatement redit son opposition à l'adhésion de la Turquie dans l’Union européenne, estimant qu'Ankara doit rester un "partenaire privilégié" de l'UE, sans en être "membre"
La question de l'adhésion turque va réveiller le clivage gauche/droite en France. Saluons au passage l'attitude du Parti socialiste qui soutient Ankara. "Le processus d'entrée de la Turquie dans l'Europe a donné lieu à un engagement de l'Europe en 1999", a rappelé Mme Aubry.
Clivage national mais également clivage européen, la question turque bouscule tout le monde en Europe et soude la convergence de vues entre Berlin et Paris. A l'inverse, "Le Royaume-Uni, l'Italie et les pays nordiques sont d'infatigables partisans de l'adhésion de la Turquie, qu'ils considèrent comme un pays stratégique sur le plan diplomatique, et énergétique".
Ben voyons !
La campagne pour le NON à la Turquie en Europe est lancée !
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Turkey: A Bridge Way Too Far
If you want to know why US policy, from Bush to Obama, is cataclysmically wrong on pushing the European Union to make Turkey a member, you couldn't do better than by reading this excellent book, A Bridge Too Far, by Philip Claeys and Koen Dillen. The authors, members of the European Parliament from the Vlaams Belang party in Belgium, make the compelling historical, religious, cultural, and economic argument against Turkish membership in clear and logical prose.
Hint: It all has something to do with the fact that Turkey is a part of Islamic civilization, not Western civilization. If it joins the EU, it becomes the largest EU state, suddenly adding 70-plus million Muslims--presto--to "Europe." In other words, Creeping Sharia becomes Leaping Sharia.
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L'accord du G20 va «au-delà de ce que nous pouvions imaginer»
Nicolas Sarkozy, en conférence de presse à l'issue du sommet du G20, le 2 avril 2009 à Londres./REUTERS/Philippe WojazerREACTIONS - Les dirigeants rivalisent d'enthousiasme pour le qualifier...
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a ouvert le bal en déclarant qu'«un nouvel ordre mondial émerge et avec lui nous entrons dans une nouvelle ère de coopération internationale».
Nicolas Sarkozy s'est déclaré «heureux» des résultats accomplis par le G20 de Londres en matière de régulation du système financier international, qui vont «au-delà de ce que nous pouvions imaginer». «C'est du jamais vu!» a-t-il répété en conférence de presse.
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a considéré que les annonces faites par le sommet du G20 représentaient «le plus grand plan de relance coordonné jamais décidé».
Angela Merkel a estimé que l'accord trouvé au G20 représentait un «compromis historique pour une crise exceptionnelle». Selon la chancelière allemande, les négociations entre les dirigeants ont été «dures», notamment en raison des divergences entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Japon d'un côté et la France et l'Allemagne de l'autre sur une augmentation de la relance budgétaire, favorisée par les premiers et rejetée par les seconds.
Le président russe Dmitri Medvedev a considéré que le résultat du G20 de Londres constituait «un pas dans la bonne direction», tout en estimant que ses discussions avec le président américain Barack Obama avaient été «bonnes» mais sans offrir «de progrès substantiels».
Le président américain n'a pas vraiment répondu. Barack Obama a assuré que le sommet a été «très productif» et constitue un «tournant» par «l'ensemble sans précédent d'actions coordonnées» qui y ont été décidées. En attendant la réaction du président américain, les Etats-Unis ont salué les engagements «remarquables» pris par les dirigeants du G20 jeudi à l'issue de leur sommet de Londres, selon les termes d'un responsable américain.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a salué le résultat «plus ambitieux qu'attendu», fruit d'un «rude travail» et d'une «action collective», qui permettront de remettre l'économie mondiale «sur ses pieds» dans les mois à venir. «Nous avons dit ce que nous ferons, maintenant nous allons faire ce que nous avons dit», a-t-il promis.J.M. avec agence