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  • La France sera en récession au 1er semestre

     

    Christine Lagarde évoque un "effondrement de la production". effondrement usine incendie (MAXPPP)


     

    Une mauvaise nouvelle de plus. Le produit intérieur brut de la France devrait baisser de 0,6% au premier trimestre 2009. Cela constituerait un recul pour le deuxième trimestre consécutif, et donc le début de la récession attendue, selon une première estimation de la Banque de France publiée lundi 9 février. L'Insee doit publier à la fin de la semaine les premiers chiffres de la croissance pour l'ensemble de 2008 mais la plupart des économistes, ainsi que le gouvernement, estiment déjà que le PIB au dernier trimestre sera très mauvais, anticipant une chute de l'ordre de 1%.

    La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé la semaine dernière que la situation au 4e trimestre 2008 constituait du "jamais vu", évoquant un "effondrement de la production industrielle, surtout en novembre et décembre". Dans ces conditions, la croissance sur l'ensemble de 2008 serait de seulement 0,7 à 0,8%, selon les prévisions disponibles. Christine Lagarde a confirmé que le gouvernement attendait la publication de ces résultats pour réviser les prévisions de croissance 2009, qui tablent pour l'instant sur une croissance comprise entre 0,2% et 0,5%.

    La ministre a ainsi reconnu qu'elle serait "très étonnée" que la France ait "une croissance positive en 2009", c'est-à-dire qu'elle ne soit pas en récession cette année. "Tous les pays de la zone euro sont aux alentours de -2% (en prévision de croissance), la Commission européenne nous met à -1,8, le FMI à -1,9 donc il ne faut pas non plus se bercer d'illusions. Il faut être réaliste et regarder les chiffres", avait-elle souligné. L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie, publié conjointement lundi 9 février par la Banque de France, s'est établi en janvier à 70, contre 67 en décembre, ce qui dénote un maintien de l'activité à "bas niveau".

    Selon les chefs d'entreprise interrogés dans l'enquête de conjoncture, la hausse de la production en janvier dans les biens d'équipement et l’automobile (secteur touché par de nombreuses fermetures de chaînes de montage et mesures de chômage partiel à l'automne) est compensée par un recul dans les biens intermédiaires. "Le taux d’utilisation des capacités de production s’est légèrement accru tout en demeurant à un niveau très faible" tandis que "le courant de commandes nouvelles s’est de nouveau replié, à un rythme plus modéré toutefois que les mois précédents, et la situation des carnets de commandes s’est encore dégradée", souligne la BdF.

    Les stocks de produits finis, qui se sont légèrement accrus, demeurent nettement supérieurs au niveau désiré, ajoute l'enquête. Les prévisions pour les prochains mois restent orientées à la baisse dans tous les secteurs à l’exception des biens de consommation et des industries alimentaires. En janvier, le repli de l’activité dans les services s’est globalement atténué mais "il apparaît encore marqué dans le secteur du travail temporaire" et s'accompagne d'une accentuation de la baisse des prix et des effectifs, note la Banque de France. Dans les services également, les prévisions indiquent que le recul de l’activité et de la demande devrait se poursuivre à court terme, conclut l'enquête.

    E24 avec AFP

  • TROTSKISTES : LES VÉRITES CACHÉES

    Emediat : l'Agora des Droites - La lettre électronique

    valeurs-actuelles.jpgBesancenot lance son nouveau parti

    C’est cette semaine que Besancenot va lancer le Nouveau Parti anticapitaliste. Objectif : rendre plus “présentable” l’idéologie trotskiste. Laquelle, en réalité, n’a rien à envier au stalinisme. Enquête.

    La dictature est indispensable à la Révolution. Qui veut la fin ne peut répudier les moyens ; « La terreur rouge n’est que l’arme employée contre une classe vouée à périr » ; « C’est la guillotine, cette remarquable invention de la grande Révolution française, qui a pour avantage de raccourcir un homme d’une tête, qui sera prête pour nos ennemis » : de qui ces appels enflammés à la “dictature”, à la “terreur” et au tranchage de cous ? De Lev Davidovitch Bronstein, dit Léon Trotski. Nul doute qu’Olivier Besancenot “oubliera” d’y faire référence à l’occasion du congrès fondateur de son Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) des 6, 7 et 8 février à la Plaine-Saint-Denis.

    Disciple revendiqué du fondateur de l’Armée rouge et de la Pravda, Besancenot feint, en effet, de l’ignorer : si l’Histoire a réservé à Trotski l’image du “gentil” par opposition au “méchant” Staline, il existe, en réalité, bien peu de divergences entre les deux hommes.

    Lesquels n’ont fait, principalement, que se disputer le pouvoir soviétique. Victime du stalinisme, Trotski s’est retrouvé, d’un coup, blanchi de ses propres crimes. Son assassinat au Mexique, en 1940, à coups de pic à glace achevant de construire sa (fausse) légende…

    « Telle est bien la supériorité pratique du trotskisme sur les autres totalitarismes qui ensanglantèrent le XXe siècle : passer aux yeux de tous pour une idéologie antitotalitaire tout en ne reniant rien du bilan de son fondateur, sans lequel l’URSS de Lénine et Staline n’aurait peut-être jamais été ce qu’elle fut : un empire de terreur et de déportation, bâti sur le martyre de 70 millions de victimes», écrivions- nous en mars 2002 dans le cadre d’un dossier consacré au passé trotskiste de Lionel Jospin – auquel médias et classes politiques reprochaient alors bien plus ses silences que son engagement lui-même…

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    Site Internet : http://www.emediat.fr

  • Un Président à la barre

    Sarkozy_220_262_7728f.jpgCe soir nous avons vu un Président à la barre, un Président qui rassemble, un Président qui rassure.

    Un Président à la barre car comme à son habitude il a montré pendant 90 minutes son énergie, son volontarisme, sa détermination à défendre ses choix pour que la crise ne soit pas trop longue pour la France et mieux que la France soit en mesure d'en sortir plus vite que les autres.

    Pour cela, les réformes continueront et le programme pour lequel il a été brillamment élu se poursuivra au même rythme. Les manifestations seront entendues, mais elles n'arrêteront pas les réformes. La rue sera autant écoutée que la majorité silencieuse au travail les jours de grève.

    Ce sera donc toujours "Travailler plus pour gagner plus" plutôt que les 35h. Face à la crise, ce sera la baisse des charges aux entreprises (suppression de la taxe professionnelle, suppression d'une tranche de l'impôt sur le revenu) pour que les entreprises restent en France au lieu de délocaliser. Ce sera l'autonomie des universités et la réforme du lycée pour de meilleurs diplômes. Ce sera une meilleure redistribution des profits plutôt que la nationalisation du pays.

    Toutes ces annonces sont rassurantes et à la hauteur de la crise. Il faut dans ce contexte sans précédent, un Président déterminé, qui ne ment pas et qui préfère les discours de vérité à la démagogie ambiante.
    Les Français se sont beaucoup émerveillés pour Barack Obama (dont au passage les débuts sont assez chaotiques), ils devraient après cet exercice de pédagogie, être rassurés d'avoir Nicolas Sarkozy à cette place et à cet instant si déterminant pour le futur de notre pays!

    Revoir l'émission "Face à la crise" en intégralité:
    http://videos.tf1.fr/video/news/special-info/