Un ami, petit chef d'entreprise, me racontait son irritation à l'endroit de l'oligarchie politique.
"Vois-tu, moi aussi j'ai envisagé d'être candidat à la présidentielle. Mais parti 5 mois en campagne à sillonner la France
profonde va me coûter une fortune et me faire perdre mon entreprise qui n'existera plus à mon retour "
Un article du Figaro de ce jour nous apprend que : Ségolène Royal n'entend pas lever le pied d'ici la désignation de son adversaire.
NE PAS FLÉCHIR.
L'étape de l'investiture étant franchie, Ségolène Royal n'a plus d'autre objectif que l'élection présidentielle. Cinq
mois, c'est encore loin. Malgré une campagne interne harassante, la candidate socialiste ne veut pas s'accorder de répit.
Où est passée la Présidente de Région, où se trouve la députée ?
Cet absentéisme sera-t-il sanctionné ?
La décence et la morale dont elle se réclame voudraient qu'on lui coupât ses indemnités.
L'électeur oublie toujours que l'argent public, c'est une part de son pouvoir d'achat, amputé pour entretenir le train de vie de certains qui n'ont pas de scrupules.
Entre Ségolène et le petit chef d'entreprise, le fossé creusé par la licence est abyssal.
L'homme politique rencontre des conflits d'une seule nature : ceux liés à l'appropriation privative de ressources "rares": argent public, nourriture, voyages..... ...
Comment dès lors la société civile peut-elle accéder au politique ?
On ne lui demande que de financer cette nouvelle aristocratie publique, par le moyen de l'impôt et des taxes.
Le Malin anti-démocrate s'est travesti en femme mais le pouvoir de la séduction ne saurait cette fois fonctionner.
Avant de se déclarer héraut de la nouvelle démocratie, elle pourrait soit assumer et assurer son travail de Présidente de Région, soit démissionner. Quand à sa fonction de députée, qui démontre son intérêt pour les avantages du cumul des mandats, elle la situe là où de nombreux députés la classent: une rente de situation offerte par le parti.
La maison France est à démonter et à repeindre...
G.L