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  • Supprimons conjointement le bouclier fiscal et l'ISF, symboles d'une fiscalité injuste et inefficace


    Supprimons conjointement le bouclier fiscal et l'ISF, symboles d'une fiscalité injuste et inefficace

    Mesure emblématique de la présidence de Nicolas Sarkozy, le bouclier fiscal n’a pas stoppé les ravages de l’ISF. Au prix d’acrobaties fiscales de cette nature, la France est le dernier pays à maintenir cet impôt sur le patrimoine. Même le socialiste José Luis Zapatero a choisi d’y mettre fin en 2007, comme en Suède, tant ses effets nocifs sont reconnus. Au final, le bouclier fiscal a augmenté la complexité de notre fiscalité, sans faire revenir les gros patrimoines exilés. Pour aider la croissance et le remboursement de la dette, supprimons conjointement le bouclier fiscal et l’ISF dont il est censé limiter la nocivité.

    Au lendemain d’une lourde défaite électorale, une partie de la majorité est tentée par le discours démagogique anti-riches. Sous prétexte que la dette publique dépasse les 1.500 milliards d’euros, il faudrait exiger d’eux une contribution supplémentaire. Pour commencer, n’oublions pas que deux tiers des 18.893 foyers bénéficiaires du bouclier fiscal en 2009 ont un revenu inférieur ou proche d’un SMIC selon le rapport Gilles Carrez. Par conséquent, la suppression du bouclier pénaliserait 12.000 foyers aux revenus modestes. Voulons-nous aussi que cette décision incite les 7.000 foyers au patrimoine important à quitter le territoire ? N’oublions pas que cet exode, à peine freiné par la mesure, représente un coût d’au moins 8 milliards d’euros par an pour notre économie et notre emploi. Il reprendra de plus belle si le niveau de taxation peut à nouveau dépasser le revenu annuel en l’absence de bouclier fiscal, comme auparavant.

    Avec un taux de pression fiscale proche de 44 % du PIB, la fiscalité française figure déjà parmi les plus fortes du monde, comme en témoigne l’indice de misère fiscale du magazine Forbes. Or, le premier moteur de rééquilibrage des comptes publics, c’est la croissance. Une hausse de la pression fiscale sur les individus les plus aisés risquerait de peser encore davantage sur elle et de retarder la reprise. Un taux confiscatoire décourage l’initiative, l’effort et, au final, la création de richesse dont bénéficie aussi la collectivité. Compte tenu de l’impact défavorable sur la croissance et sur l’emploi de ce discours, il pourrait bien avoir un effet repoussoir sur les voix du centre droit, lucide et sensible à la dimension antisociale d’un impôt excessif.

    Le bouclier fiscal repose sur un principe d’équité fiscale. Imposer directement un contribuable, riche ou non, à plus de 50 % de son revenu, constitue une injustice. Le Conseil Constitutionnel considère d’ailleurs que le bouclier, dans son principe, tend à rétablir l’égalité de tous devant l’impôt en évitant des prélèvements excessifs ! Le Parti libéral démocrate entend défendre cette idée de justice fiscale. C’est pourquoi nous condamnons toute suppression du bouclier dans la seule perspective de réduire le déficit et de livrer à l’anxiété des Français une proie sacrificielle, les riches. Les menaces qui pèsent sur le pays exigent une vision un peu moins à court terme que cette démagogie électoraliste.

  • Où t'en vas-tu, Johnny ?

    L'exil fiscal en Suisse de l'idole nationale Johnny Hallyday illustre une nouvelle fois la STUPIDITE, LA NOCIVITE et L'AVEUGLEMENT, LA DEMAGOGIE IRRESPONSABLE de la politique fiscale suivie en France depuis 1981.

    Depuis 25 ans chaque année l'exode fiscal se poursuit, par dizaines de milliers, pour le plus grand profit des pays voisins, incrédules devant une telle stupidité des gouvernants français.

    Le parallèle avec l'exode des Huguenots consécutif la Révocation de l'Edit de Nantes est frappant... A partir de 1685 plusieurs Etats européens, puis l'Afrique du Sud, bénéficièrent de l'exode, au péril de leur vie (ceux qui étaient capturés par la police royale étaient condamnés aux galères) d'un million de protestants actifs, instruits et entreprenants, parmi les meilleurs sujets de Louis XIV, chassés par la stupide persécution religieuse du Roi- Soleil. Ils renforcèrent les forces vives, l'économie, les armées de ces pays hostiles à la France (Pays- Bas, Angleterre, Prusse..). On en vit plus tard les conséquences.

    Depuis 25 ans le mot d'ordre de la gauche à la droite est "sus aux "riches", ils sont responsables donc "coupables", ces salauds de privilégiés doivent "payer" pour recracher leur fric forcément volé au peuple... Celui- ci en profite-t-il ? Manifestement non si on en juge par le nombre de clients des Restaux du Coeur, de CMUistes, de RMIstes qui n'arrête pas d'augmenter. ..

    Et en France en 2006 on est "riche" à partir de... 750 000 euros , à peine 5 millions de F soit...le prix d'un appartement de 95 m2 à Paris, d'une villa dans le Midi !

    Va-t-on en tirer chez les candidats à la présidentielle les conclusions qu'en tire tout esprit sensé ?
    NON ! Pas question de supprimer l'ISF ! Ce serait "un cadeau aux riches" !! Dixit les ayatollahs intégristes PS, Ségolène en tête. Donc tous les autres candidats s'inclinent, terrorisés. Mieux vaut donc tous crever à petit feu par cette hémorragie continue et sous l'invasion concomitante de millions d'immigrés illettrés, boulet de poids croissant aux pieds du contribuable français certes "coupable" de gagner sa vie....mais innocent du péché inexpiable des "riches" jetés en pâture à la populace pour satisfaire sa haine, comme les chrétiens aux lions dans les arènes de l'Empire romain !!

    Nous crèverons tous, mais PAUVRES, donc innocents !

    JLLM