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Réseau des Bretons de l'Etranger - Page 60

  • Le Keynésien de l'année

     

    Récompense méritée

    Envoyé par : Pascal Titeux"

    Samedi 24. Janvier 2009  10:48


    C'est le temps des rétrospectives 2008, des bilans et des
    nominations.

    Pourquoi les amis de la liberté vraie n'éliraient-ils pas...

    le Keynesien de l'année :

    Bernard MADOFF

    Mais oui : Pendant que d'autres glosaient sur la nouvelle "vérité"

    que prenaient les théories du Grand Economiste , Bernard, lui,
    agissait, selon les principes immortels de la croissance boule de neige
    et de la relance par la promesse de gains.

    Sa technique, bien connue et classée comme une escroquerie lorsque
    c'est un particulier qui l'emploie, est exactement celle employée par
    les Etats les plus Keynesiens : emprunter à de nouveaux prêteurs
    pour payer les intérêts de la dette contractée auprès des
    précédents, et reporter cela à l'infini, en se donnant l'air,
    par quelques distributions de cash bien choisies, de faire dans le
    "généreux". Mais appliquée par des Etats, ce n'est plus une
    escroquerie, c'est de la Gestion Publique, voire de la Haute Politique
    Budgétaire.

    On est donc bien injuste avec Bernard, d'autant qu'en période très
    inflationniste son truc aurait pu fonctionner, en tout cas lui permettre
    de se dégager un jour sans dégâts (enfin, en les laissant payer
    à d'autres mais sans pouvoir être accusé de vol ; tiens, là
    encore on dirait une technique d'Etat).

    Il aurait suffi en effet que l'inflation soit du niveau des années
    70, l'époque où Valéry Giscard d'Estaing, avec son sens de la
    formule à la fois obscure et mathématiquement exacte, invitait les
    Français à se réjouir du "ralentissement de
    l'accélération de la hausse". Cà plus une gestion dynamique de
    la dette, revendue pour finir en bonne et légale forme à de
    puissants acheteurs (Crédit Lyonnais de la grande époque
    nationalisée ? Banques d'Etat ? on se serait bousculé, les
    décideurs n'y prennent pas de risque personnel), et le tour était
    joué.

    Evidemment, la période récente ne s'y prêtait pas aussi bien,
    vu les taux d'intérêts et la politique des banques centrales, et
    notre Bernard aurait dû y penser ; mauvais "timing" ... Mais il
    semble que çà n'invalide pas une théorie, puisque les principes de
    Keynes reviennent en force, après cinquante ans de preuve du
    contraire. Et de toute façon aller à l'envers de la réalité,
    n'est-ce pas faire preuve de ce magnifique "volontarisme" qui permet
    à nos élites de rester fières d'elles-mêmes tout en se
    trompant tout le temps ? Il n'y a pas vertu plus Keynesienne que le
    volontarisme, c'est même l'essence de la doctrine.

    Oui, vraiment, Bernard Madoff EST le Keynesien de l'année. Soutenons
    sa nomination !

  • Les heures sup, ça marche !


    Bulletin-salaire-mini Selon un rapport publié par le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, 5,5 millions de Français ont fait 750 millions d'heures supplémentaires en 2008.

    Ils ont touché 150 euros au titre des heures supplémentaires en moyenne par mois, soit environ 10% de salaire en plus.

    Estimé à 630 millions en 2006, le volume d’heures supplémentaires a donc augmenté de 20% grâce à la loi Travail, emploi et pouvoir d’achat, entrée en vigueur en août 2007.

  • Are 'Temporary' Fiscal Boost Measures Really Reversible?

    MFSurvey Magazine: What readers say

    Are 'Temporary' Fiscal Boost Measures Really Reversible?

    Can European countries with high budget deficits and public debt levels afford fiscal expansion to their economies? (photo: Bogdan Cristel/Reuters)

    January 28, 2009

     

    Dear IMF Survey:

    At the behest of its Managing Director, the IMF is promoting ("IMF Spells Out Need for Global Fiscal Stimulus" December 29, 2008) a new policy for the institution but a traditional one for the rest of us: Keynesianism.

    I am not in favor of a balanced budget at any cost, and I fully recognize the severity of the financial crisis. A fiscal stimulus certainly is needed today. But I do have the following concerns:

    • Where today is there room for fiscal expansion?

    • Can we afford higher debt? And

    • Are fiscal measures really reversible?

    Case for fiscal stimulus

    Which countries can afford fiscal expansion today? Denmark, China, Chile, oil-producing countries? The authors do not say. For instance, can France, with a tax ratio of 50 percent of GDP, a deficit of 3 percent of GDP, and a public debt burden of 70 percent really afford a strong stimulus? The same question can be asked about most other countries in Europe.

    In fact, all countries in Europe have followed a procyclical policy. France had a fiscal deficit close to 3 percent of GDP both during good and bad years: there was no year with a fiscal surplus to reduce the public debt burden. In France, the Maastricht criterion of 3 percent is generally considered as an objective, not a rule.

    The same is true of the United States. The U.S. administration should have run a fiscal surplus during the good times, which would have justified a deficit today. But because it didn't, the Congressional Budget Office is now forecasting a fiscal deficit of 8 percent of GDP for FY 2009 (and this is without taking the fiscal stimulus into account). The fiscal deficit may reach 10 percent of GDP in 2009. I ask: which developing countries could afford such a deficit?

    Keynes era different

    Keynes' name is invoked to justify the need for fiscal stimulus. But when Keynes developed his ideas in 1936, public expenditure to GDP was low (20-25 percent), there were no budget deficits, and central banks were restrictive. We should be careful not to confuse the present situation where public expenditure accounts for more than 40 percent of GDP in advanced economies with the situation in Keynes' days.

    But what we need to remember is that because of the scale of social transfers in Europe, automatic stabilizers will do a lot to stimulate the economy even in the absence of discretionary fiscal packages. In addition, the gigantic bailout in the United States will have fiscal repercussions that does not seem to have been accounted for by Blanchard and Cottarelli.

    Can we really afford it?

    And what about long-term fiscal sustainability? Generally a fiscal deficit is financed by an increase in debt. How will European countries pay back their debt? Will the IMF set up a new initiative for heavily indebted countries?

    An increase in public debt is the inescapable consequence of fiscal stimulus, and higher taxes will be needed to pay the money back. But where will economic growth come from in countries that have tax ratios above 50 percent of GDP?

    Unwinding will be difficult

    Finally, Cottarelli argues that fiscal measures should be reversible, and encourages governments to precommit to unwinding some policies once the economy begins to recover. But, as Milton Friedman famously said, "there is nothing so permanent as a temporary government program." The bulk of public expenditures in Europe are entitlements ("droits acquis" as we call them in France), and for political reasons they are not reversible.

    In short, I fear that additional economic growth today will be achieved at the cost of long-term stagnation.

    Jean-Pierre Dumas
    Economic consultant
    Paris, France