En raison de la politique sécuritaire qu'il entend mettre en œuvre, Nicolas Sarkozy est, depuis plusieurs jours, violemment pris à partie par l'opposition dans des termes indignes et que la presse relaie avec une évidente délectation.
Une fois n'est pas coutume, c'est un journaliste belge « plutôt de gauche » qui, dans un article du 9 août dans la Libre Belgique, vient de prendre la défense du président de la République : « Insécurité : les antisarkozystes dérapent ».
Il se déclare « choqué par l'attitude d'une grande partie de la gauche qui raconte à peu près n'importe quoi sur l'action du président français contre la délinquance.» S'il n'approuve pas toutes les mesures, il souligne qu'«aucune n'est scandaleuse [...], aucune n'est indigne », ajoutant qu'«aucune n'autorise à diaboliser Nicolas Sarkozy.»
Plus loin : « Une certaine gauche prétendument "morale" marche sur la tête lorsqu'elle criminalise, non pas les voyous, mais la droite au pouvoir. La référence au régime de Vichy est d¹une insoutenable bêtise.»
Enfin : « La gauche qui fascise Nicolas Sarkozy, ne commet pas seulement une faute politique grave. Elle se moque du peuple, qu'elle prétend défendre. Les premières victimes de l'insécurité sont les classes populaires. La gauche l'oublie trop souvent en préférant cultiver ses fantasmes anti-sécuritaires.»
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