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Réseau des Bretons de l'Etranger - Page 8

  • Jacques Attali: le bout du tunnel?

    Le plan que la BCE pourrait adopter le 6 septembre doit aider l'Europe à sortir de la crise. A moins que...

    A Londres, en 2009. REUTERS/Kevin Coombs.

    - A Londres, en 2009. REUTERS/Kevin Coombs. -

    Selon la métaphore bien connue, dont l’origine date sans doute des premiers tunnels ferroviaires, vers la fin du XIXe siècle, nous pourrions voir bientôt en Europe la lumière au bout du tunnel, car il serait possible, avec un peu d’optimisme, de penser que la crise de l’euro approche de sa résolution et qu’une solution durable sera bientôt mise en place.

    En effet, si le conseil de la Banque Centrale Européenne décide, dans sa réunion du 6 septembre prochain, d’adopter le plan sur laquelle ses experts travaillent, à l’initiative de Mario Draghi, elle interviendra pour faire baisser les taux d’intérêt des emprunts des pays périphériques, en les achetant elle-même autant que nécessaire pour casser la spéculation.

    Ce nouvel instrument, révolutionnaire, permettra alors de réduire le coût de la dette des Etats, comme le précédent instrument créée par la BCE, le LTRO, mis en place fin décembre dernier, avait permis de réduire le coût des emprunts des banques commerciales, et comme le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), prochain successeur de la Facilité Européenne de Stabilité Financière (FESF), en assurera le financement durable.

    Avec ces trois outils, un financement à bas coût de l’économie européenne sera garanti; les euros bonds, tant attendus, seront implicitement en place; et l’Europe aura tout le temps nécessaire pour mener à bien ses réformes et retrouver sa croissance.

    Deux sortes d’obstacles rendent ce scénario très incertain.

    D’une part, il n’est pas exclu que la BCE ne prenne pas de décision le 6 septembre, pour attendre la validation du traité européen et du Mécanisme Européen de Stabilité, en Allemagne par la cour Constitutionnelle, le 12 septembre, le même jour aux Pays-Bas, par les électeurs, qui votent pour leurs élections législatives et quelques jours plus tard, début octobre, en France, par les parlementaires, qui doivent ratifier le nouveau traité européen.

    D’autre part, parce que la BCE ne peut prendre le risque de donner aux pays en difficulté le sentiment que leurs reformes ne sont plus nécessaires parce que tout l’argent du monde serait disponible. Elle doit donc avoir, pour déclencher ces mécanismes réduisant le coût des emprunts d’Etat, les certitudes que des réformes sérieuses auront lieu.

    Et là est le plus difficile: qui peut définir ces programmes? Qui peut s’assurer qu’ils seront mis en place et suivis? En Grèce, où le pays ne survit qu’en imprimant des billets en attendant le prochain prêt? En Espagne, où le gouvernement refuse de voir la gravité de sa situation? En Italie, où la récession rend peu crédible la réussite des louables efforts de Mario Monti?

    Il n’y a aujourd’hui aucune réponse crédible à ces questions; la Commission n’en a pas le pouvoir; l’Eurogroupe n’en a pas la légitimité; le FMI n’est pas bienvenu dans un problème qui doit se régler entre Européens. Et la BCE ne peut prendre un rôle de contrôle des politiques économiques, qui doit rester entre les mains des élus.

    Il faut donc, au plus vite, créer, au sein de l’eurozone, une vraie instance politique, avec un ministre des finances de la zone, ayant le pouvoir et la légitimité, sous le contrôle des parlementaires européens des pays de la zone, de définir et de contrôler l’application de programmes de réformes de chaque pays. De programmes économiquement efficaces et socialement justes.

    Si une telle instance n’est pas vite mise en place, les audaces et les innovations récentes de la BCE auront été vaines. Et les crises grecques, espagnoles, italiennes, portugaises, et autres se termineront par la disparition de l’euro.

    La lumière qu’on croit voir aujourd’hui au bout du tunnel aura alors été celle de la locomotive qui nous fonce dessus.

    Jacques Attali

    Source: http://www.slate.fr/story/61013/jacques-attali-bout-tunnel

  • Assemblée Générale de Breizh 2004

    Demat d'an holl,

    Vous êtes invités à participer à l'Assemblée Générale de BREIZH 2004.
    Samedi 11 août 2012
    A 11h00
    44, rue Léon Durocher
    22730 TREGASTEL
    Tel: 02 96 23 84 21
    GSM: 06 67 03 05 87 
    Breizh 2004 est un mouvement fédéraliste/régionaliste, libéral, breton et européen.
    Son action est locale, régionale et internationale.
    Nos objectifs n’ont pas varié : Promouvoir l’idée fédéraliste en Bretagne et en Europe et refonder la famille fédéraliste-libérale, qui n’est plus audible du fait de sa dispersion.
    Il s’agit de créer une dynamique réunissant les Bretons autour de nos valeurs, qui sont celles de la démocratie chrétienne, humaniste, libérale et sociale.
    Nous sommes et entendons rester un club de réflexion.
    Nous n’avons pas vocation à devenir un “courant” de plus dans une formation politique.
    Nous entendons également soutenir les associations et les partis qui travaillent depuis de très nombreuses années pour que la Bretagne, dans le respect de sa diversité, le foisonnement et le dynamisme de sa vie culturelle, n’oublie pas son attachement à la décentralisation, à la régionalisation, à l’autonomie, à la liberté, et renforce encore plus l’image positive et le rayonnement international qu’on lui reconnaît.

    Signé: les membres du Conseil ci-après:
    Trésorier: Alain Raullet
    Secrétaire général : Louis Jacob
    Président : Claude Guillemain

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    http://www.breizh-2004.org/wordpress/?p=324

    Fondé en 2004, BREIZH 2004 a pour mission de soutenir et de diffuser des recherches et des textes d’opinion sur des sujets touchant le développement de la Bretagne en Europe. Lieu d’échanges, de concertation et de débats entre les groupes et les individus qui réfléchissent et agissent pour bâtir la Bretagne, BREIZH 2004 se situe au carrefour de l’observation et de l’action. Il a pour but de susciter la réflexion sur les enjeux d’actualité qui concernent la Bretagne et l’Europe. BREIZH 2004 défend le concept de fédéralisme intégral, de fédéralisme fiscal et de localisme dans le cadre des institutions et dans le cadre de la société.