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fillias - Page 5

  • Stupéfaction

     

    Je suis rentré hier de Syrie où j’étais invité par mes collègues de l’Université Arabo-Européenne de Damas. Pendant une semaine, j’étais à l’écart des tumultes d’une campagne présidentielle désespérante, au cœur d’un orient aussi magique que complexe. Dans la république syrienne socialiste, le marché parallèle fait la loi ; alors que les slogans anti-américains soudent l’opinion publique, c’est la langue anglaise qui s’impose parmi l’élite et tout le système universitaire se calque sur le modèle américain. En tout état de cause, la Syrie fait partie de ces pays qui sont arrivés aux limites de l’économie étatisée ; ils sont demandeurs désormais de libéralisation et d’ouverture. Là est l’espérance pour l’orient.

    En Syrie, je fus accueilli comme un hôte de marque et j’ai travaillé dans les meilleures conditions, conditions qu’un fonctionnaire de l’université française n’ose plus imaginer pour son propre pays.

    La France fait-elle partie des pays qui s’obstinent à poursuivre le processus d’étatisation de son économie ? Pourtant là est bien l’impasse.

    A mon retour, j’apprends qu’Edouard Fillias a décidé, au nom du parti qu’il représente, et qui a suscité une espérance parmi certains libéraux (dont je fus), de se ranger autour de François Bayrou. Je ne sais quoi penser. Non pas que je n’apprécie pas Bayrou avec qui j’ai entretenu une correspondance puisque François Bayrou m’a fait l’honneur de réagir à mes chroniques de résistance. Mais la décision est tombée d’en haut, sans consultation de la base militante.

    J’ai accueilli Edouard il y a quelques jours et je lui ai offert mon nouveau livre qui prend une actualité brûlante : « La troisième voie : impasse ou espérance ». Je n’ose imaginer, qu’à la lecture de mon livre, Edouard a décidé que Bayrou incarnait cette espérance. Je ne sais pas non plus si cette décision était arrêtée depuis longtemps.

    Certes, François Bayrou prétend incarner cette troisième voie mais François Mitterrand prétendait incarner le changement.

    Pour moi, la question reste entière : est-ce réellement une espérance ou n’est-ce pas plutôt une impasse ? Ceux qui connaissent mes écrits savent les raisons de mon doute. En effet, le ni-ni, instauré par Mitterrand et consistant à mettre sur le même plan libéralisme et communisme (et reconduit par Jacques Chirac), c’est précisément cette impasse qui consacre et cautionne tous les blocages internes qui neutralisent la moindre tentative de réforme depuis plus de 20 ans. Dans son expérience ministérielle passée à l'éducation nationale, François Bayrou avait l'occasion de s'attaquer à l'un des bastions les plus fermés à toute réforme. J'aurai voulu être convaincu à ce moment là de sa volonté et de ses capacités réformatrices.

    Lorsque les libéraux refusent l’axe gauche/droite, c’est qu’ils ne veulent plus ni de la gauche restée fondamentalement anti-capitaliste, ni de la droite centralisatrice et étatiste. L’alternative libérale, à peine née, est déjà enterrée faute d’avoir entrevue cette nuance fondamentale.

    Jean-Louis Caccomo,

    Perpignan, le 14 mars 2007

    http://caccomo. blogspot. com/

  • AL est mort avec son créateur ?

    Je vous informe que le Blog Alternative Libérale au Mozambique vient de supprimer la photo et la profession de foi d'Edouard Fillias de sa présentation.
    Rassurez-vous, elles ne seront pas remplacées par celles de François Bayrou.
    Il faut réagir.
    Je demande la réunion d'une Assemblée Générale Extraordinaire des membres d'AL.
    Tenez-moi au courant.
    Merci

    Claude Guillemain
    Alternative Libérale Mozambique

  • Faits divers

    Bonjour à tous,
    C'est officiel ( LCI), Edouard ne se présente pas et soutient le candidat des socialistes François Bayrou.
    Certains d'entre nous envisageaient  de voter "blanc" y compris au second tour. Pour ma part, j' y suis opposé dans la mesure ou ne pas voter c'est accepter d'avance celui qui est élu.
    Mais de là à soutenir Bayrou, certainement pas.
    Après 26 ans de présidence officiellement anti-libérale, nous sommes sur le point de connaître un gouvernement d'union nationale à dominante socialiste.
    Votez Bayrou, c'est la réactivation et la permanence du ni-ni, du refus du choix clair, d'une vraie rupture. Ce n'est pas avec les sociaux-démocrates que l'on réformera la sécurité sociale, les retraites et que l'on en finira avec la Ponction publique.
    Je savais la tendance gauchiste importante à Aternative Libérale, je la croyais sympathiquement libertaire.
    Ma déception est forte car je me sens floué : allez sur le site de l'UDF, vous comprendrez qu'en rejoignant Bayrou, Edouard nous dit qu'il n'y a plus de parti libéral en France.
    Le combat continue.
    ALAIN TOULLEC

    Réseau Liberté

    alain.c.toullec@ wanadoo.fr