Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'impôt sur la nationalité se prépare !

 


Lundi 12 mars 2012, 
  
Mes chers compatriotes, 
  
Nicolas Sarkozy confirme ce soir la mise en place d'un impôt sur la nationalité ! 
  
Monsieur le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a proposé, lundi 12 mars sur TF1, la création d'un impôt lié à la nationalité. Pour ne pas déformer ses propos, le Président a expliqué que cet impôt concernerait exclusivement les « exilés fiscaux » : « Toute personne qui a quitté la France pour ne pas payer d'impôts devra faire connaître à l'administration le montant des impôts qu'elle paie à l'étranger. S'il est inférieur à celui qu'elle aurait payé en France, il paiera la différence », a-t-il expliqué. 
  
L'explication de M. Nicolas Sarkozy risque de générer de nombreux contentieux au cours des prochaines années. En effet, qu'est-ce qu'un exilé fiscal ? Très clairement, c'est quelqu'un qui quitte la France avec son argent pour aller s'installer dans un pays où la fiscalité est moins lourde. En bref, la quasi-totalité des pays de la planète sont concernés puisque le niveau des impôts en France est le plus élevé au monde. 

M. Nicolas Sarkozy entend se montrer rassurant en nous expliquant que les entrepreneurs, ceux qui investissent, où les Français qui travaillent, ne seront pas concernés par cet impôt. 
  
Imaginons un milliardaire qui quitte la France pour s'installer en Suisse ou en Belgique et qui consacre une toute petite partie de son patrimoine, 1 ou 2% par exemple, pour investir dans un restaurant à Genève à Bruxelles. Ce monsieur va évidemment expliquer qu'il n'est plus un exilé fiscal, mais un entrepreneur dans son pays d'accueil. Quelques années de contentieux en perspective ! 
  
Prenons un autre exemple, celui d’un jeune retraité : un entrepreneur, un commerçant ou un artisan vient de vendre son entreprise en France pour s'installer au Maroc, en Tunisie ou au Sénégal. Ce monsieur sera-t-il considéré comme un exilé fiscal ? Évidemment, comme il ne rentre pas dans la catégorie « expatrié pour raisons professionnelles », il sera évidemment taxé par l'administration française ! Bref, le gourdin fiscal va traverser la méditerranée… 
  
Les nombreux retraités, électeurs dans cette circonscription, comprennent ce soir que je suis le seul candidat qui défendra leurs intérêts. 
  
Les électeurs ne doivent pas se tromper : l'UMP, le PS et l'extrême gauche veulent faire payer les Français. Ces candidats à la députation ont le culot de promettre « monts et merveilles » : l'école gratuite, les soins gratuits… Pourquoi pas les billets gratuits sur les lignes Air France demain ? En réalité, on vous promet un beau gâteau, mais celui-ci est factice et l’emballage est empoisonné ! 
  
Vous avez déjà été nombreux à vous mobiliser autour de ma candidature. J'entends être le seul candidat de bon sens qui se battra à l'Assemblée Nationale contre toute idée de fiscalisation de la nationalité. En faisant un lien direct entre fiscalité et nationalité, Nicolas Sarkozy vient aussi d'apporter de l'eau au moulin de la gauche qui utilise cet argument pour demander le droit de vote des immigrés aux élections locales. 
  
Non, il n'y a aucun lien entre fiscalité et nationalité ! 
  
Les électeurs de cette circonscription, de toutes origines, peuvent compter sur ma détermination la plus totale. Au Palais Bourbon, ma voix portera fortement et fermement, pour dénoncer la création d'un impôt visant les Français de l'étranger. 
  
Ce soir, vous avez compris la nécessité de vous engager derrière le seul candidat libre qui portera avec sincérité et détermination votre voix à l'Assemblée Nationale. 
  
Yannick Urrien 
Courriel : yannick@yannickurrien.fr 
Skype : yannickurrien

12/03/2012
Administrateur

Les commentaires sont fermés.