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Réseau des Bretons de l'Etranger

  • Elections municipales

    Avec vous pour Tregastel.jpeg

  • Kemi Seba

     

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    Afrique Adulte: Pourquoi avoir fondé avec d’autres l’ONG Urgences Panafricanistes au lieu de rejoindre des ONG africaines existantes?

     Kemi Seba: parce que j’ai fait le tour très vite des ONG existantes dans la société civile  Et il faut le dire, la société civile africaine est aujourd’hui plus colonisée encore que nos élites politiques. Le système des ONG est gangrené par le sponsoring d’infrastructures occidentales. La société civile africaine, c’est du stars wars géopolitique. Une guerre sous multiples proxys qui ne disent pas leur nom. Tu peux voir une ribambelle d’ONG gérées par des africains. Tu les vois se bouger. Tu leur serres la main. Et après t’apprends que c’est Georges Soros qui finance. A un moment, on s’est dit que ca ne pouvait plus continuer. On ne voulait plus se contenter de commenter. Alors on a mis le pied à l’étrier et on est descendu sur le terrain. Nos efforts sur la Mauritanie sont si denses que je sais que nous sommes devenus une obsession pour le régime d’Ould Aziz. Le leader anti-esclavagiste Biram Dah Abeid nous tient en estime car il sait que très peu sont capables de faire pour eux ce que nous faisons. Le combat néanmoins est loin, très loin d’être terminé. Certains de nos frères sont encore en prison. On s’active pour contribuer à leur libération en essayant de rompre la chape de plomb qui s’est abattue sur leur procès. On est aussi très actif sur la question du FRANC CFA. Beaucoup d’artistes commencent à nous rejoindre sur cette question. Des gens qui quelques années auparavant, n’auraient pas osé le faire publiquement. Les choses sont en train d’avancer. Cela participe à la sensibilisation des masses africaines sur ces questions.

     

  • En prononçant son discours en corse, Jean-Guy Talamoni a clairement remis le statut de la Corse en débat.

    Par Le Parisien Libéral

    Corse Domaine public.

     

     

    Ce « pauvre » François Hollande … À côté de la dette, des déficits et du chômage, voici un autre problème à gérer : le retour de la question corse. Les médias n’ont pas trop insisté au début, mais ce sont bien, non pas juste les autonomistes, mais bien les nationalistes corses qui ont gagné1.

    La panique a commencé à monter quand le nouveau président de l’assemblée corse a prononcé son discours en langue corse. Enfin, quand on dit panique, on parle surtout des politiciens jacobins et des médias2. Parce que, quand on y réfléchit deux secondes, qu’est ce que ça peut faire si les corses veulent parler corse chez eux ?

    Le Parisien Libéral

     

    Certains en appellent à l’article 2 de la Constitution :

    • La langue de la République est le français.
    • L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
    • L’hymne national est la « Marseillaise ».
    • La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
    • Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

    L’indivisibilité de la République ! La Constitution ! Elle a bon dos, la Constitution, quand, au vu de l’état d’urgence, manifestement, on ne gouverne plus pour le peuple, mais contre le peuple. Mais s’il ne s’agissait que d’un problème d’interprétation des textes …

    Manuel Valls a déclaré « son attachement à la place de la Corse dans la Nation et dans la République française et sa reconnaissance de la spécificité de l’île »3.

    rené le honzec corseComme s’il s’agissait d’un problème uniquement corse ! Mais c’est chaque région de notre pays qui est spécifique !

    Encore un sujet que la campagne des régionales n’a pas abordé : pouvons-nous être un pays régionalisé au sein d’une Europe fédérale ? Pourquoi ne pas admettre que la République française puisse être composée de plusieurs pays (ça, c’est un fait), mais aussi, peut-être, de plusieurs nations ?

    Et, in fine, si les Corses veulent leur indépendance, pourquoi ne pas la donner ? Ne serait-ce que sur le plan de l’allocation des ressources, il va bien falloir que François Hollande choisisse entre Solenzara et le Mali.